lundi 25 janvier 2010

Turquie : From Istanbul with Love.

Quelques titres pour Istanbul :
-    Rachid Taha – Ya Rayah
-    Tarkan – Simarik
-    Ismail Yk – Facebook


…Ou pas le vol est annoncé avec du retard en raison de mauvaises conditions météorologiques au dessus d’Istanbul (ça tombe bien je pensais passer des vacances au soleil…).
Du coup entre le retard, le décalage horaire (+3 heures par rapport à Londres) j’arrive à 18h00 à Istanbul.


J’ai profité cependant de ce long trajet pour préparer l’après Istanbul et ce que je voulais voir plus en détails (en changeant 5 fois d’avis le temps du vol, ça promet pour la suite).
A priori il est facile d’aller de l’airport au centre ville en prenant le métro et le tram.
Un concept intéressant (que j’ai pu vérifier durant mon séjour) pour les transports en commun Instanbuliens (ou Instanbutioles ?) : tu prends un jeton que tu mets dans la machine et qui te permet de passer le tourniquet. Aucune preuve par la suite que tu as bien pris le jeton. Il est donc super facile de gruger. Le système se base sur la confiance ? Pas vraiment il y a un mec qui surveille H24 que personne ne gruge. Le système se base donc plutôt sur le flicage. J’ai néanmoins vu les locaux utiliser la technique dites de la diversion : pendant que deux nanas « occupent » le mec qui surveille en lui parlant les autres rentrent en douce.
Un métro, un tram (sans me planter mais en demandant 10 fois) et là l’émotion. Mes médiocres qualités de photographe ne permettent pas de rendre justice à la vue de la mosquée Bleue en sortant du tram.


Après avoir tourné un peu (mais pas trop mon sens de l’orientation revient rapidement) je trouve l’auberge de jeunesse que j’ai sélectionnée avec soin dans l’avion : ça sera un lit dans un dortoir de 8.



Petite interrogation lorsque j’entre dans la chambre et que je vois un mec mi-allongé, mi-adossé au mur, un verre de piquette à la main et l’air déjà bien parti.
Je suis bien au bon endroit. Le monsieur s’avère fort sympathique. Il parle Anglais, Français, est Marocain et voyage un peu, beaucoup et il attend une copine Marocaine pour partir en Syrie puis au Liban (le plan partira en sucette après un lapin de ladite damoiselle qui, à priori, a trouvé un Saoudien qui lui paye l’hôtel pendant 15 jours à Istanbul avant qu’elle ne parte pour la Syrie).
Après avoir donc un peu sympathisé il me propose de descendre au « restaurant » de l’hôtel pour prendre un verre. Ca sera une petite vodka « Absolut » avec de l’energy drink (le choix était soit Absolut soit la vodka locale, j’avoue que j’ai eut peur et j’ai préféré prendre la marque pour 1 € de plus) pour accompagner mon kebab.
Là nous rejoignons ses compagnons : un Turc qui bosse à l’hôtel, un Américain qui travaille comme prof d’anglais et repart le lendemain sur le Texas. Puis un autre Américain qui a vu de la lumière et est rentré (grosso-modo).
Après des discutions diverses et variées, les sujets étant allés de la peine de mort à l’entrée de la Turquie dans l’Europe (en passant par la légalisation de la prostitution, la surpopulation en Chine et politique sociale d’Obama). Des bonnes discussions de mecs alcoolisés, en fumant de la shisha et en regardant des clips Turcs. Je vous joins celui qui m'a le plus marqué parce qu'il vaut le détour nom de d'Zeus (ils sont quand même forts ces Turcs).


J’aurai préféré vous link sous Youtube mais Youtube est bloqué en Turquie. A priori il y a eut des clips parodiant Atatürk le héros de la Turquie du coup le gouvernement a tout coupé.


Au moment d’aller dormir, petite discussion avec mon voisin de lit, Français lui aussi et venu passer le week-end. Réveil programmé pour 8h45.

Samedi 23 janvier 2010 :

Le lendemain, au réveil, découverte qu’il n’y a plus d’électricité dans l’immeuble, ni d’eau (chaude ou froide). Jusqu’ici tout va bien. Je tente le müesli au yogourt comprit dans mon petit dej. Ah on m’annonce qu’y a plus de yogourt non plus. Bon bah je me contenterai de la vilaine omelette…
Et puis je me doucherai ce soir, ou demain tient, autant prendre les bonnes habitudes dès le début. De toute façon prendre une douche sans eau, dans le noir, c’est un peu balaise.
Aller c’est parti on va visiter la ville, on est là pour ça après tout.
Hmmm ah oui quand même il neige et il fait froid. D’où la découverte du troisième oubli : les gants (en plus ça pourra être utile pour les pays que je ferai en hiver).
Je peux dire en tous cas que j’ai profité pleinement de la journée. Au programme :
-    La mosquée Bleue.
-    Sainte-Sophie (oh mon Dieu je la vois enfin pour de vrai). Et j’avoue j’ai clairement fait mon chinois avec mon appareil photo.


-    Les mausolées des sultans
-    Le palais de Topkapi avec notamment le harem du Sultan. Le harem logeait à la fois le Sultan, sa mère (la Reine mère), ses enfants, ses femmes/concubines et les eunuques. Pour la petite anecdote dans le trésor du Palais il y a un énorme diamant. Deux versions de son origine :
En 1669, un homme très pauvre trouvera cette jolie pierre dans un tas d'ordures d'Egrikapi, à Istanbul. Il l'échangera avec un fabricant de cuillères contre trois cuillères en bois (quand même il s’est pas du tout fait avoir). Le fabricant de cuillères vendra la pierre à un bijoutier pour dix pièces d'argent. Le bijoutier consultera l'un de ses confrères qui identifiera le diamant de grande valeur. Il menacera de dévoiler son secret. Les deux bijoutiers se disputeront amèrement. Un troisième bijoutier les départagera en leur donnant à chacun une bourse pleine d'argent. Le vizir Kopruluzade Ahmed Pasha, qui entendra parler du diamant, fera part de cette découverte au sultan Mehmed IV qui en prendra possession. On ignore s'il l'a payé.
Une version plus probable de l'histoire de ce diamant nous apprend qu'un officier français nommé Pikot achètera la pierre au maharajah de Madras en 1774. Volé on ne sait comment, le diamant apparaîtra dans une vente aux enchères et sera acquis par Casanova. On le baptisera Diamant de Loterie de Casanova. Il sera acheté par la mère de Napoléon, Letizia Ramolino, qui le revendra pour financer l'évasion de son fils de l'île d'Elbe. Un officier de Tepedelenli Ali Pasha, qui achètera le gros diamant pour à 150.000 pièces d'or, le déposera dans la salle du trésor de son maître. Ce dernier sera tué au cours de la révolte contre le sultan Mahmut. Son trésor rejoindra celui du Palais de Topkapi.


-    Le grand bazar. Assez décevant, pas mal piège à touriste. J’ai néanmoins failli m’acheter un narguilé jusqu’à ce que je lise les effets de sa consommation sur la santé. Une soirée au narguilé c’est plus ou moins la consommation de 100 cigarettes. Aaaaarrrrrrggg. Heureusement que je n’ai prit que peu de bouffées la veille. Il n’empêche que je trouve le concept sympathique. J’ai ouïe dire que certaines des pâtes existaient sans tabac. Mais il reste toujours le problème de l’inhalation du monoxyde de carbone rejeté par le charbon chauffant la pâte.
Ah oui dans la série, l’arnaque du jour je demande : le tour sur le Bosphore. Proposé plusieurs fois le concept est plutôt intéressant, une petite balade en bateau sur le Bosphore pendant une demi-journée. En plus les tarifs sont assez sympas. J’avais cependant un peu envie de lui répondre : « MAIS… TU VOIS PAS QU’IL NEIGE CONNARD ? Et qu’on ne voit pas à 15 mètres avec le brouillard. Sympa ton tour en bateau où on voit rien… »
Ah la la ces rois de l’arnaque.
Direction l’hôtel pour une pause bien méritée et pour mettre toutes mes notes à jour.
Bon il parait qu’on n’a pas le droit de manger ou boire dans les chambres mais je vois mon pote anglais qui fait signe au manager qu’il monte avec une bière, et ça me fait repenser au Marocain et à son vin Turc (de son propre avis le vin était dégueulasse). Visiblement c’est assez open.
Pour le soir Aurélien et Tristan (les deux autres français) et moi décidons d’aller diner dans la Corne d’Or, à l’endroit où ça bouge à Istanbul : Taksim.
Bon bah j’annonce la neige ça rend la ville un peu morte. On a trouvé un petit kebab sympa mais il n’y avait personne dans les rues alors qu’il parait que c’est toujours blindé.
En rentrant à l’auberge, samedi soir oblige, petit passage à la boîte de l’hôtel. Enfin au bar/restaurant ou des jeunes turcs dansent au rythme de la musique dance à fond (Be my lover, 2 unlimited…). Du coup j’y suis resté un peu plus longtemps.

Dimanche 24 janvier 2010 :

Enfin ils ont du yogourt au müesli !!!
Et de l’eau froide et chaude. Ce qui m’a me doucher. Ca fait du bien.
Il à l’air de faire beau je vais donc en profiter pour faire la balade sur le Bosphore…
Ah euh changement de plan au moment ou je sors il recommence à neiger. Demain donc Inch Allah.
On va se rabattre sur la visite de la citerne, de l’hippodrome, du marché aux épices, passer à La Poste et aller au Hamann.
Ah on me souffle dans l’oreille qu’aujourd’hui on est dimanche et que par conséquent le marché aux épices et La Poste sont fermés. Boooonn il reste quand même les autres.
Après avoir déjeuné avec Tristan et avoir encore une fois éprouvé les rois de l’arnaque (je signale à un cireur de chaussure qu’il a perdu une de ses brosses et il en profite pour essayer de me faire les grôles, je n’ai pu m’en débarrasser qu’en lui filant 1 Lire sinon il ne me rendait pas mon pied) nous nous séparons et je pars vers la citerne engloutie.
La citerne est assez impressionnante je dois dire. Un ensemble sous-terrain permettant de stocker des litres et des litres d’eau en prévision d’un siège.
Quand à l’hippodrome ça a été un grand moment d’émotion.
Comme vous pouvez le voir ci-dessous il est parfaitement conservé…


L’arnaque locale : c’est juste simplement devenu un parc… J’attendrai de me rendre à Rome pour voir le Colisée niveau jeux antiques.
Retour rapide à l’auberge et direction le Hamann. Le concept est assez sympa.
Tu pars dans le sauna, puis tu as le droit à un massage viril effectué par un vieux turc édenté. Bien viril le massage j’en suis sorti fourbu. J’avoue attendre un peu plus les massages asiatiques peut-être moins brutaux. Et j’aurai peut-être moins peur en ouvrant les yeux et en ne voyant pas, penché vers moi, le visage du vieux turc édenté (la précision est importante).
Retour à l’auberge où je dine avec Alonso, un de mes compagnons de chambre originaire de Madrid. Nous discutons un peu de ses voyages et il me donne quelques adresses pour l’Inde et le Laos.
Se joignent à nous pour un verre un couple d’Australiens qui font aussi un trip, ils me parlent de Paris où ils étaient il y a quelques jours et du café Margot où ils ont vu Brigitte Bardot. J’avoue être un peu resté de marbre devant cet événement qui semble pourtant les avoir marqués.
Avec Alonso nous décidons d’aller siroter un petit thé dans une tente un peu plus loin. Heureusement qu’elle est chauffée il fait -5…

Lundi 25 Janvier 2010 :

Réveil assez tôt (ce qui me fait penser que je dois changer le réveil acheté à Heathrow car il décide tout seul de l’heure qu’il va être malgré les nombreuses fois où je lui ai signalé qu’il n’était pas vraiment l’heure indiquée…) je pars au marché aux épices.
Même pour moi qui n’aie aucun odorat c’est un festival pour le nez. Les présentations sont assez sympathiques, des couleurs dans tous les sens. Au temps de l’empire Ottoman ce marché devait être encore plus impressionnant et le voyageur occidental devait être émerveillé en voyant autant d’épices (regardez-le avec ses commentaires…)


Je me balade un peu en mangeant des abricots séchés, profite aussi de cet espace de chaleur et croise de nombreux chats errants (oui je sais aucuns rapport mais je ne savais pas trop où placer les chats errants d’Istanbul sinon). J’ai remarqué qu’il semblait y en avoir énormément dans cette ville et on les croise vraiment partout. Les habitants s’en occupent plutôt bien, je n’ai pas vu de babouches voler dans leur direction.
Prochain arrêt : La Poste, pour chercher des timbres et des cartes postales mais ils ne semblent pas vendre de cartes, ni d’enveloppes. En fait je me demande même s’ils vendent des timbres. Du coup les premières partiront d’Israël (j’en profite pour dire que si vous voulez que je vous écrive je vous invite à me redonner votre adresse postale par mail).
Retour à l’hôtel et un peu de rédaction du journal de bord en attendant de partir pour l’airport (je dois être au moins 3h30 avant mon vol en raison des mesures de sécurité renforcées lorsque l’on se rend en Israël).
Pendant l’attente on m’annonce néanmoins qu’à cause de la neige il y a une panne électrique et qu’il n’y a donc pas de tram ni de métro en direction de l’airport. Je prendrais donc le shuttle de l’auberge trois heures plus tôt que prévu (ils n’y en a que deux l’après-midi) et attendrais 7 heures à l’airport (ça me rappelle un certain lendemain de Nouvel An à Hong-Kong avec le vieux fou)…
Ce qui est bien c’est que l’on peut payer le shuttle en Euros (voulant garder mes dernières Lires). Argg je n’ai que 3 € en pièces au lieu des 4 requis. Pas de problème t’as qu’à filer 1 £ pour compenser. La technique pour se débarrasser de sa menue monnaie.
J’espère que les avions décolleront quand même… Inch Allah.

TEL AVIV ME VOILA !!!

7 commentaires:

  1. Tu me fais rêver mon Loulou... Je pense à toi... Ta blondasse

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  2. Tu vas te retrouver dans un monde isolé de toutes civilisations avec tes échanges fraudluleux de pièce, de vins et de vodka locale, bienvenue sur Nept... heuuuuuu sur Hur Anus ! Pas mal le clip. Je dirais que ton séjour là bas est comme qui dirait.... local ! Tu as mon adresse j'espère pour les ptites cartes ^^ ? Bisou mon grand (j'ai pas cherché de référence ce coup là, y'avait beaucoup de texte ^^)

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  3. Je dirai bien que le texte c'est fait pour être lu ^_*

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  4. excellent!!!super les détails,tu ns fait voyager!!continue surtt, ta des fans!!!

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  5. Continue de nous raconter tout ça !
    Comment je me crée un profil?
    Sophie (Lejeune)

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  6. Sophie pour le profil demande a Julien visiblement il a créé une bête à poils :).
    Bon je files taper un peu la suite de mes aventures.
    Merci de me suivre.
    Kissous
    Et merci Marine d'être fan de moi ça me fait chaud au coeur.

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  7. Stanbouliote ! Non mais...
    LRA

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