lundi 16 août 2010

Japon – Boom, Boom, Japan



Le trajet est super confortable et les 3 heures passent plutôt rapidement. Le passage de l’immigration est un peu long par contre étant donné qu’il faut donner ses empreintes digitales en plus de la photo d’identité. Par contre je me fais contrôler au passage des douanes. En même temps avec les tampons d’Inde, de Thaïlande, de Birmanie ça devait arriver à un moment ou à un autre. Fouille complète du sac, ouverture des trousses de toilette, vérification des médicaments j’ai eut droit à la complète (j’ai heureusement évité la fouille anale…). Même si le mec s’excusait de me faire faire tout ça disant qu’il ne faisait que son boulot ça a été un peu saoulant.


Lorsque je sors du port il n’y a donc plus personne. Ayant regardé la carte où j’ai marqué l’adresse de l’hôtel je décide de tenter ma chance avec un taxi, à priori cela ne semble pas si loin que ça. Fatale erreur mes amis, fatale erreur. J’ai apprit à mes dépends que les taxis étaient vraiment ultra chers. 20 € la course de 10 minutes ça fait mal là. Du coup je suis sur de ne plus en reprendre.
Une chambre en dortoir avait été réservée, je me pose tranquillement et, après une douche salvatrice (ah bah ouais il fait beau et chaud au Japon), je pars me balader un peu et tenter de trouver un endroit où goûter les fameux ramens de Fukuoka.
Je trouve un restaurant sympa et commande un bol de ramens à la viande et… je ne sais pas trop quoi. Mais c’était pas mal, une sorte de végétal qui croque sous la dent, enrobé de panure. Je me fais un petit concours de slurpage avec un autre mec présent et suis heureux de ne pas trop mal m’en sortir. Par contre ça réchauffe sévère, je me retrouve transpirant en moins de deux.



Je rentre à pieds à l’auberge en passant le long du canal de Fukuoka.



Puis dans le quartier rouge…

Jeudi 22 Juillet 2010 :

Après une grasse matinée bien méritée je pars me balader en ville et reprendre un peu mes marques, petit à petit.
Je retrouve mes petits combinis que je fréquentais il y a trois ans lorsque j’étais à Tokyo avec Sly. Le combini est vraiment l’invention du siècle. Un magasin ouvert 24h/24, dans lequel tu trouves tous les produits de nécessité et surtout mes jus de pêche et les petits snacks sont toujours là, surtout les petits riz fourrés au thon mayonnaise et enrobé d’algues (comme chez Sly oooowwwwwiiii).
Je suis en pleine séquence émotion. J’adore vraiment ce pays. En plus on s’y sent totalement en sécurité. Hier je me baladais dans des rues à 23h00, minuit et même si certaines n’étaient pas folichonnes je me sentais vraiment à l’aise.Par contre des « Bêtes » (©Sly) m’ont mordu pendant la nuit du coup j’ai des boutons un peu partout sur les bras.
Je rentre ensuite à la Guest House et part me coucher pour tenter d’avoir une nuit complète en me levant tôt le lendemain. Oooooommm y a des mecs qui débarquent à minuit et font un bruit de malade sans se soucier des gens qui dorment déjà (en l’occurrence moi vu que j’étais seul dans le dortoir).

Vendredi 23 Juillet 2010 :

Du coup le matin quand je me suis réveillé pour le check out je me suis fait bien plaisir en faisant un max de bruit et les réveillant aussi. Il ne faut pas se foutre de la gueule du monde non plus.
Je pars ensuite en direction de la gare pour prendre mon Japan Rail Pass. C’est une petite merveille qui permet de voyager gratuitement sans limites sur la plupart des trains Japonais pendant une durée donnée. Pour toutes les personnes qui vont au Japon je ne peux que le recommander.
Je me choppe un Shinkansen pour Hiroshima et 1h30 plus tard je suis arrivé. Plus rapide que le TGV, plus confortable aussi. C’est tip top.
Il n’y a pas de métro à Hiroshima, par contre il y a un tram (climatisé, ooooooohhhhh le kiff vu la chaleur). Je suis rapidement dans le quartier de la guest house qui m’intéresse mais me perd un peu en chemin. Heureusement un mec me file un coup de main. En fait il m’a accompagné pendant 10 minutes jusqu’à ce qu’on trouve l’auberge de jeunesse. C’est plutôt cool.
La mauvaise nouvelle c’est que je n’ai pas réservé et qu’elle est pleine. Je reprends donc le tram dans l’autre sens et en tente une autre, plus près de la gare. Il ne reste qu’une seule chambre simple, à un prix effarant pour moi qui suis habitué à l’Asie du Sud-Est (faut que je commence à m’y faire je pense) et seulement pour une seule nuit.
Je prends la chambre pour cette nuit et décide donc de changer mes plans. Je réserve une chambre (peu chère mais bon on verra bien la qualité) à Osaka et je prendrai le Shinkansen pour me balader d’une ville à l’autre.
Je pars ensuite en direction d’un des monuments que j’avais le plus envie de voir au Japon, le Dôme A, seul bâtiment restant debout après l’explosion de la bombe Atomique le 6 Août 1945.
Ca a été assez difficile et émouvant pour moi. Une fois de plus, depuis le début de mon voyage, je me suis dit que si le budget militaire était investi dans la recherche, l’écologie et la préservation des monuments historiques le monde serait un vrai paradis.




Je tombe ensuite sur un mec un peu fou (et sans doute un peu bourrate) qui m’amène sur le spot exact où, 580 mètres plus haut, la bombe A a explosé.



Il essaie ensuite de me vendre des poèmes mais je n’ai pas vraiment l’humeur.
Retour à l’auberge et glande devant un film bien pourri puis dodo.

Samedi 24 Juillet 2010 :

Donc comme j’ai changé tous mes plans je fonce à Osaka après une bonne grasse matinée. Encore une fois c’est rapide et efficace.
Une fois mes affaires déposées dans l’hôtel je me balade un peu dans la ville et je tombe sur un petit orchestre qui joue dans un restau du coin.


Dimanche 25 Juillet 2010 :

Today j’ai donc prévu d’aller à Himeji pour visiter le château. Après un rapide Shinkansen (ici ce qui est cool c’est que tu peux le prendre comme le métro, il y en a toutes les demi-heures et le Pass est bien rentable) je parts marcher sous le soleil brulant (au moins il fait beau, je récupèrerai peut-être un peu de mon bronzage perdu à Hong-Kong et en Chine). Je croise des « Bêtes » (©Sly) partout ça me rend fou…
Le château est magnifique malheureusement il est en rénovation jusqu’en 2011 (ou 2014 selon les sites). On ne peut donc pas entrer dedans mais l’extérieur claque déjà bien. Je rencontre un couple de Slovènes (les premiers que je vois depuis 6 mois je tenais donc à les mentionner) et on passe un bon moment à se balader dans les jardins et visiter les différentes ailes ouvertes.





En rentrant sur Osaka je tombe sur un petit restau où joue un groupe de jazz. Je m’installe donc et écoute un moment avant de rentrer me pieuter. Demain je me lève tôt pour aller à Miyajima.

Lundi 26 Juillet 2010 :

Bon bah finalement je ne me suis pas réveillé. Enfin si mais à 11 heures du matin. Du coup la marée haute est passée et cela a beaucoup moins d’intérêt. J’opte donc pour une journée lessive histoire d’avoir quelques affaires propres pour pouvoir me balader tranquille avec Arnaud.
Je tente aussi de trouver mes petits Onigiris mais il n’y en a plus (en même temps j’ai du vider tous les stocks ces derniers jours) du coup je dois aller à perpète pour en trouver.
Sur le chemin du retour je croise des hommes un peu bourrés et un travesti (le coin est fou).
Je passe ensuite profiter des bains de l’hôtel, des sortes de bains publics mais réservés aux clients de l’hôtel. Et l’autre bonne nouvelle c’est que le proprio me propose d’aller directement dans la chambre que je partagerai avec Arnaud. Le seul souci c’est qu’il s’agit d’une pièce fumeur du coup il y a une odeur présente qui déchire le nez.

Mardi 27 Juillet 2010 :

Je me lève un peu tôt pour aller chercher Arnaud à l’aéroport, le trajet est un peu long mais j’arrive à l’heure. Hhhhheeeuuu il parait que j’attends un peu, et puis un peu plus, et puis encore. Tout le monde semble sorti sauf Arnaud. Pourtant il m’a dit qu’il avait réussi à prendre l’avion.
Ah une nana arrive vers moi avec un panneau à la main et mon nom. Enfin elle était déjà là tout à l’heure mais le nom était écrit en Katakana donc un peu du Japonais pour moi :p. A priori il est bloqué à la douane parce qu’il n’a pas le nom de l’hôtel. Et évidement il n’a pas eut l’idée d’en inventer un. Du coup je rempli le petit papier à sa place avec le premier hôtel trouvé dans le Lonely Planet et j’attends qu’il passe les douanes.
Jusqu’au bout le passage des douanes fut subtile, après avoir récupérer ma valise (en attente sur un container prêt pour destruction… c’est au tour de la fouille, la nana ne repère pas la sac de fromage mais l’odeur, heureusement mes vieilles chaussures m’ont sauvé la mise en disant que ça venait de là, du coup la fouille fut brève :p.
Il a plutôt l’air en forme, même s’il doit être fatigué par le trajet et le décalage horaire.
On passe rapidement à l’hôtel pour déposer sa valise et nous repartons prendre le métro. Petite interrogation quand deux jeunes filles pratiquent des attouchements louches juste devant nous. Est-ce normal ?
On arrive rapidement à l’Aquarium d’Osaka (l’un des plus grands du monde parait-il). Il est vraiment sympa. J’apprécie spécialement la loutre (dédicace pour Ludo), et le requin baleine. On croise des Français (il y en a partout au Japon) devant les dauphins mais nous repartons rapidement.











Après l’aquarium nous allons nous balader dans Osaka et tombons sur une salle d’arcades Japonaise.
Le spectacle de fou sur le nombre de personnes et les différents jeux existant.



De retour à l’hôtel nous partons squatter les bains de l’hôtel avant de nous coucher, demain direction Kyoto.



Mercredi 28 Juillet 2010 :

Aller un petit levé tôt pour se mettre dans l’ambiance (ça veut dire vers 7h30, finies mes grasses matinées).
On se met en direction de la gare, on trouve rapidement un Shinkansen (pas si cher que ça) pour Kyoto et 15 minutes après on est sur place.
Le chemin pour l’auberge est plutôt standard même s’il fait bon là !!!
Des Français (toujours et encore) nous parlent de temples sympas à l’Ouest de Kyoto et de forêt de bambous. Nous décidons donc d’aller y faire un tour.
On tombe sur un ancien palais qui n’est pas indiqué dans le Lonely Planet, le Daikaku-ji. Il est vraiment magnifique et restera un de nos endroits préféré de Kyoto (et pourtant il y en a). Nous décidons de continuer notre trajet à pieds (malgré la chaleur) pour rejoindre la forêt de bambous et le Tenryu-ji, un temple dont les jardins sont magnifiques.







Nous avons par contre la malheureuse idée d’aller voir la montagne aux singes. C’était plutôt décevant et ça nous a bien tué les jambes. Ah bah ouais la bonne montée de malade qui nous défonce les pattes et les trois petits singes qui attendent en haut. Il y a une vue superbe sur l’ensemble de Kyoto par contre et ça c’est plus sympa. Arnaud se fait insulter par un singe en essayant de le prendre en photo (ça lui fait du bien) et nous redescendons en direction de la ville.



Une petite glace à l’Italienne et un train plus tard nous nous retrouvons à déguster un délicieux Katsu-ddddoooooonnnn (ah ah les tontons je suis sur que vous êtes méga jaloux).


On rentre ensuite à l’hôtel où nous glandons un peu devant des animes avant de partir nous coucher.

Jeudi 29 Juillet 2010 :

Aller c’est parti pour un lever à 7h30. On s’en va à la gare voir un peu le centre d’informations et découvrons qu’il existe un Pass de bus pour toute la journée. Oh la bonne nouvelle parce que les temples sont quand même un peu éloignés les uns des autres et qu’on a un programme chargé pour la semaine.
Le seul truc pas très fun c’est qu’il pleut un mini crachin mais qui attaque bien la chemise. Et qu’évidement il fait toujours chaud. Le combo est un peu fou est pas forcément terrible terrible.
On commence la matinée par le Ryosan-ji, un temple dans lequel se trouvent des magnifiques jardins zen.





On enchaine sur un des temples les plus incontournable de Kyoto : le Kinkaku-ji (ou Temple d’Or). Je l’ai préféré au Temple d’Or d’Amritsar (vu en Inde). Une vraie merveille pour les yeux (il faudra aussi le refaire en hiver, on a vu des photos sous la neige).



On enquille sur un groupe de temple qui sont plutôt sympa même si le seul jardin qu’on a fait un peu cher et on n’avait pas le droit de prendre des photos.
Nous repartons peu de temps après pour l’autel Shimagomo-ji qui est vraiment superbe même si je me fais un peu engueuler, à priori le chemin que je commençais à prendre était réservé aux fidèles. Arnaud en profite pour se faire insulter par un corbeau (décidément il n’est pas aimé des animaux).



L’arrêt suivant est le temple d’Argent (des gens de la guesthouse nous avaient dit qu’il n’était pas terrible mais on passe outre). Il est vraiment sympa et les jardins sont magnifiques.



Nous partons ensuite en direction d’un temple dans le Sud mais, après nous être perdus dans les usines de Kyoto nous abandonnons l’idée et repartons à l’hôtel. On en profite pour réserver les hôtels dans la suite du séjour (histoire de ne pas se retrouver en galère) et de replanifier un peu (donc de changer les plans).

Vendredi 30 Juillet 2010 :

On commence par les temples qu’on a ratés la veille et qu’Arnaud veut (à juste titre) absolument voir. Pour se faire nous utilisons nos pattes et, après avoir choppé un passage secret de malade (entre un mur de maison et une voie ferrée) nous pouvons profiter de la beauté des lieux. Les arcades claquent spécialement je trouve.
La précision assez subtile est de savoir que des lieux représentés dans les mangas existent réellement,  tous ceux que j’ai pu lire (à part les bons shonen de base) ont tous une part de réel. Prenez Conan, GTO ou encore City Hunter, une claque de voir en vrai ce que vous avez découvert en dessin.





Après avoir prit un train local nous récupérons les Pass de bus pour la journée et nous dirigeons vers le château. L’intérieur est super joli, les cloisons peintes représentent un ensemble d’animaux. Malheureusement il n’est pas possible de prendre des photos vous vous contenterez donc de l’extérieur.



Après un stop au Mac Do du coin (oui c’est le mal mais l’envie était trop présente) nous sommes déçus par le Palais Impérial (enfin les jardins car c’est un peu compliqué de rentrer dans le palais, une sombre histoire de réservation).
Quelques bus nous amènent dans un temple caché (qu’Arnaud a repéré sur le plan) puis sur un autre autel.



Nous nous rafraichissons avec les puits à disposition avant de repartir, à pied cette fois-ci.


Alors que nous sommes sur le chemin du temple de Chion nous sommes attaqués par une bande de pigeons kamikaze (je les soupçonne de vouloir viser délibérément Arnaud, avec son problème récurrent avec les animaux…). Nous sortons indemne de l’attaque pour voir que le Saint-Marcellin que m’a ramené Arnaud a mal vécu la journée sous la chaleur. Quelle erreur de débutant de ma part. Gâcher de la si bonne nourriture que j’attendais avec tant d’impatience :(.



Le chemin vers la prochaine étape est parsemé par une mission : trouver une poubelle pour déposer le déchet radioactif que constitue le fromage qui a mal tourné (et des poubelles, au Japon, il n’y en a pas tant que ça).
Après s’être arrêté devant un Bouddha géant nous arrivons au Kiyomizu-dera (le temple de l’eau pure). Arnaud remarque alors que c’était ça qu’il voulait voir (et il l’a pas remarqué ce matin, bah bravo…). J’avoue qu’il avait de la classe. Je vous laisse juger.




Considérant que le nombre de temples qu’on a mangé ces derniers jours n’est pas suffisant nous partons pour un qui est aussi classé au patrimoine mondial de l’Unesco : le Nishi Hongan-ji. Malheureusement nous arrivons à 5 minutes de la fermeture. Nous tentons quand même d’entrer en douce via un parking mais il n’y a quasiment rien à voir. Il nous faudra donc revenir le lendemain.


Aller une bonne nuit de sommeil après cette longue journée de marche.

Samedi 31 Juillet 2010 :

Aller encore une fois levé aux aurores (je ne me serais jamais levé aussi souvent aussi tôt). On part pour visiter le Nishi Hongan-ji qu’on avait raté la veille et il claque quand même à mort. On a bien fait d’y retourner avant notre départ pour Nara.




On enchaine notre stop suivant (après nous être perdus grâce à la superbe carte qu’on nous avait filé) : le Musée International du Manga de Kyoto. Oui je suis un geek et j’assume !!! Et j’en profite bien aussi.



On part ensuite récupérer nos sacs qu’on avait laissés dans un casier à la gare de Kyoto (heureusement le fromage a pas trop prit cette fois-ci) et, après avoir choppé le Japan RailPass d’Arnaud on se choppe un petit train typique….


… qui malheureusement nous dépose au milieu de nulle part en plein trajet. Il faut donc attendre le suivant avant d’arriver à Nara. A la gare on croise une « Bête » (©Sly) de malade que l’on retrouvera souvent à Nara.


La guest house est assez simple à trouver et on enchaine directement la visite de la ville.
Le premier temple (Gango-ji) est un peu caché et assez standard.

Par contre, après avoir prit un long bus nous arrivons au Yakushi-ji qui déchire vraiment (mon temple préféré de Nara). Il est composé de deux tours, deux buildings principaux puis une annexe.






Après avoir marché un peu un temple (oui c’est récurrent ces jours-ci en même temps ils sont vraiment pas mal) composé de différents petits bâtiments nous attend.



Sur le chemin du retour on s’arrête à la gare pour diner (oui bah on a rien mangé depuis le matin et il est quand même 17h00) dans un restau (oooowwwwwiiii le katsu-don). Une mini galère pour trouver un Atm qui accepte ma carte (l’argent ça peut servir parfois) et nous voilà dans le train pour la guest house. Il y a plein de nanas habillées en kimono, c’est assez sympa à voir.
De retour à l’hôtel on prépare un peu la suite du voyage avant d’arriver à Tokyo.
Le plus drôle dans une guest house, c’est quand on commence à parler avec les gens, certains répondent en japonais, en anglais… mais le mieux reste un homme à Nara, commencant à me parler en japonais, je lui répond par un « bon » anglais « I don’t speak japanese », puis un « Where do you come from ? » Réponse : France :)

Dimanche 01 Aout 2010 :

Attention, bizarre, ON SE LEVE TOT (j’en peux plus moi, entre ça et la marche…). On a décidé de faire travailler d’autres muscles en louant des vélos. Evidement le mien est complètement fou et la selle me fait un mal de fou aux fesses.


Nous partons en direction du parc de Nara, réputé pour ses daims se baladant un peu partout (et ils bouffent n’importe quoi les bougres, une vraie bande de mort la faim). Bizarrement cependant ils n’attaquent pas Arnaud…



Dans le parc il y a aussi trois temples dont l’autel Kasuga Taisha et le Tôdai-ji (qui contient le plus large Bouddha en intérieur au monde). J’avoue que même si on enchaine les temples depuis cinq jours c’est toujours aussi impressionnant et beau à voir.








L’option trajet plat aurait été sympa parce que là il est 11h00 et on est déjà en nage. On part en direction du château de Nara mais celui-ci est très décevant. Il ne reste qu’une porte et un bâtiment au milieu des champs…




Nous retournons donc à l’hôtel faire une mini pause avant de partir flâner en ville et regarder les magasins.




Je suis très fier de nous car nous n’avons pas cédé à notre geek intérieur. L’argent est resté dans nos poches et n’a pas rempli celles des vendeurs de goodies et autres produits dérivés (par contre je pense que ça va faire très très mal à Tokyo).

Lundi 02 Aout 2010 :

Je sens d’avance que la journée va être longue, très longue. Et avec beaucoup de trajets. Levé tôt (je rêve d’une grasse matinée…) et on enchaine les trains : premier pour Nara, puis un pour Kyoto, un pour Osaka et on choppe un Shinkansen pour Hiroshima. Par contre visiblement on s’est auto-piégé sur le Shinkansen, il secoue bien dans tous les sens, a du mal à freiner (un peu fatiguate) et surtout c’est un omnibus. Donc au lieu de mettre une heure trente bah on se tape trois heures… Champagne.
On court un peu pour prendre le tram (durant lequel le chauffeur nous balance des bruits fous de malade : Yosh) et mais on arrive au port dans les temps. Cool on va pouvoir avoir la marée haute.
Euuuuhhh il parait que je me suis planté de port. Il fallait aller à l’autre, qui est évidement à l’autre bout de la ville, pour avoir la navette gratuite. Vu qu’on est un peu pressés par le temps et qu’on n’en peut plus des trains/trams on prend celle qui est là. Ca permet aussi à Arnaud de faire un peu de bateau. Il a prit : l’avion, le train, le tram, le métro, le vélo, le bus, le bateau. Manque plus qu’un taxi mais on est toujours en panique sur les prix. Je proteste, on n’a pas fait de pousse-pousse.
Ce qui est tip top c’est qu’il fait un soleil de malade (je ne remettrais pas spécialement une couche sur la chaleur de malade qui va avec). Le temple de Miyajima est excellent en tous cas.





Une heure et demi plus tard nous repartons, par le bon ferry cette fois, pour aller visiter le Dôme A dont je vous aie parlé plus haut. Le tram est bien long et on se fait aussi insulter par un automobiliste alors que nous avions traversé au rouge. En même temps il était bien loin et nous avons été perturbés par la vision d’une Hachi-Roku (oooouuuuiiiinnnn je n’ai pas pu la prendre en photo :().
Il faudrait aussi qu’on poste les cartes postales à un moment parce que ça fait quatre jours qu’on se les trimballe. On aperçoit aussi un parking Japonais, tout en hauteur.


Aller et c’est reparti pour le combo des quatre trains pour retourner à Nara. Cette fois-ci on ne se fait pas piéger par l’omnibus mais vu qu’on arrive à 22H00 à la guest house et qu’on n’a pas eut l’occasion de manger de la journée on est quand même sur les rotules. Ce n’est pas grave il y a toujours demain pour manger.

Mardi 03 Aout 2010 :

On a décidé de changer un peu de la ville et de partir dans les montagnes Japonaises. Direction Takayama. Et pour se faire il faut encore… Du train. Ah bah ouais. Donc le train pour Nara, ensuite changement direction Kyoto, on enchaine direction Nagoya (non c’est fini Osaka là) et de Nagoya un train de montagne en direction de Takayama.
Les paysages sont super jolis et nous font encore une fois dire qu’il faudra revenir pour explorer plus en détails. J’annonce je pense que je vais passer toutes mes vacances au Japon jusqu’à la fin de ma vie, tellement j’ai de choses à voir.



Arrivés à la gare de Takayama on se rend compte que le fromage restant à très très mal supporté le trajet. Ce n’est plus un déchet radioactif là c’est carrément l’arme bactériologique. On le jette en douce dans la poubelle (ça me fend le cœur du gâchis comme ça mais bon). Si vous apprenez aux infos qu’on a trouvé des armes biologiques dans une poubelle du Japon : C’EST MA FAUTE !!!!
Un petit bus nous amène ensuite au Ryokan. Et là on s’est fait plaisir pour changer des guest house. C’est le grand luxe.


On part rapidement se balader un peu dans la ville. Ce qui m’a plu c’est le passage secret pour descendre sur la ville. Un peu caché.






J’avoue que j’ai été un peu déçu. On m’avait dit que c’était une ville sympa et assez traditionnelle mais en dehors d’une seule rue ça ressemble pas mal à ce qu’on a vu jusqu’à présent. Ca doit être sympa de partir de là pour aller faire des randonnées en montagne par contre.
Par contre la source d’eau chaude de l’hôtel rattrape tout et on en profite bien.






Un petit film et dodo, demain on repart dans les grandes métropoles.

Mercredi 04 Aout 2010 :

La nuit sur le futon était ultra confortable. La meilleure que j’ai passée jusqu’à présent dans mon voyage.
Notre planning de la journée est assez tendu. On a l’hôtel réservé ce soir à Tokyo et on voudrait voir le château de Nagoya sur le chemin. Du coup, pour varier, on se lève tôt. Eh ouais !!!


Ca nous permet néanmoins de profiter de l’Onsen et du petit déjeuner Japonais (même si certains trucs étaient trop fous pour qu’on les mange). On se choppe la navette et le petit train de montagne pour Nagoya. A part que lorsqu’on prend les places de train (vu le monde on a préféré faire ça que d’aller dans les wagons non réservés) le mec nous a filé des places non côte à côte. Le gaijin… Et quand on demande aux personnes d’échanger elles nous disent non. Menu… L’homme à côté de moi à même viré ses pompes du coup je contre-attaque avec mon iTouch et du Mondello à fond (ça lui fait du bien). Je fais de même avec la mémé à coté de lui pour lui pourrir son voyage, le duo infernal ! (Enfin il dort bien aussi, preuve en images).


On arrive enfin à Nagoya et nous déposons les affaires dans un casier avant de partir en direction du château. Il est super sympa et vachement intéressant à visiter par contre maudit sois-tu Arnaud qui a oublie mes petits onigiris dans le casier. Comment je fais sans ma dope moi ?





Une fois la visite terminée nous reprenons le bus en direction de la gare (dans lequel je m’endors lamentablement) et nous enchainons sur le train pour Tokyo.
Nous trouvons l’hôtel plutôt facilement malgré le piège d’un policier et qui nous a indiqué un chemin un peu plus long. L’homme à la réception est complètement fou.
Euh par contre s’il vous plait la chambre… Et c’est une chambre double ? Ah bah les gars on n’est pas sortis du sable et ça va pas être la galère ça. Je vous propose une petite photo.


Jeudi 05 Aout 2010 :

Aller on commence la visite de la ville. La direction du jour est Akihabara (« La ville électrique »). On commence par se balader un peu à pieds, dans les rues de notre quartier. J’avoue qu’il est bien fou avec des mecs un peu à l’aise (et bourrate sans doute) un peu partout. Mais ils sont bien polis et aimable.
On se choppe ensuite un métro et commençons doucement la visite. Enfin comme il est un peu tôt il n’y a pas grand-chose d’ouvert. On se choppe une petite boisson dans un combini et là je m’auto-piège. Je ne sais pas trop comment j’ai fait mon coup mais j’ai réussi à renverser mon chocolat sur ma chemise. Heureusement il y a des toilettes pas trop loin et je peux rattraper l’erreur.
On part ensuite enchainer les différents magasins du quartier. Pour les fans de manga que nous sommes c’est un vrai bonheur.
Nous arrivons à tomber dans le piège des magasins sur plusieurs étages. La plupart ont un étage pour les mangas, l’autre les DVD, les goodies… Et en bon gaijin que nous sommes, nous continuons le trajet « dernier étage puis on redescend » sauf que !!!!!! Une moitié des magasins n’ont que le bas de normal et le reste consacré aux trucs cochons, on a d’ailleurs bien fait rire un japonais voyant sur quel bouton de l’ascenseur on a appuyé sans savoir où on allait atterrir :).
Quelques photos en vrac :








Nous sommes aussi attirés, depuis la rue, par la musique d’un vieux jeu vidéo (Donkey Kong Country) et nous tombons dans un paradis pour les amateurs de vieilles consoles. Il y a des trucs fous partout !!! Nous restons cependant sages pour le budget et, vers la fin d’après-midi, quittons ce lieu pour rentrer nous préparer à l’hôtel.
Après une douche rapide nous nous choppons un petit métro et partons rejoindre la copine de Sly et une de ses amies pour diner. Le repas est super sympa et super bon. Et ça nous change un peu de nos bentos et de nos onigiris.
Le dessert est prit dans une sorte de bar où les bonbons sont à volonté. Et il y a vraiment des trucs fous. J’ai pu tester un bonbon au goût hamburger et un autre aux nouilles. Un peu dingue.



La fin de la soirée approche et nous rentrons à l’hôtel histoire d’être en forme pour le lendemain.

Vendredi 06 Aout 2010 :

J’annonce que l’invité surprise est arrivé. Sly a décidé de nous rejoindre pour trois jours à Tokyo et la surprise à bien marché. La tête d’Arnaud quand il a vu le Vieux Fou débarquer était folle.
On laisse les affaires dans la chambre et nous partons de suite pour Shinjuku après un stop pour que Sly se prenne ses pancakes pourris au Mac Do. Aaaaaaahhhhhhhh mon quartier préféré. Avec ses gratte-ciels de malade et ses « Bêtes » (©Sly). D’ailleurs la principale m’attend, ça fait depuis trois ans que je ne l’avais pas vue mais elle est là !!!







Après avoir fait un petit tour nous partons en direction de la mairie de Tokyo. On s’arrête en chemin dans une sandwicherie et Arnaud se fait piéger par une boisson aux légumes. Sachant qu’il pensait tomber sur multivitaminé se taper un tomates/carottes peut surprendre.
La mairie à vraiment de la gueule et la vue depuis le sommet est magnifique !!!





On continue notre balade en allant à Bic Camera où nous regardons un peu tout ce qu’il y a vendre puis nous partons pour Nakano.
Il y a un complexe complètement fou de magasins de manga où nous passons quelques heures et où je trouve des trucs fous de Gugu.
Nous repartons ensuite pour l’hôtel histoire de nous changer et de prendre une petite douche jusqu’à ce que Sly se rende compte qu’on a rendez-vous dans trente minutes et non pas dans deux heures trente. Du coup c’est un peu la course en direction du restaurant mais nous arrivons presque à l’heure pour diner avec Satsuki et Rena.
Il s’agit d’un barbecue Japonais et les viandes sont toutes plus bonnes les unes que les autres.


On enchaine sur un bar fou où le concept est d’être debout. Avec ma crise hémorroïdale que j’ai depuis deux jours je ne vous raconte pas la galère. Déjà j’ai un mal de fou pendant toute la journée (surtout en marchant) mais là c’est le pompon.


Par contre nous taquinons bien le blanc avec Satsuki et on se retrouve bien attaqués (en même temps on s’est quand même descendu une bouteille de Chardonnay à deux), Sly nous regarde en se marrant. Arnaud tente une approche à Rena de son côté et il a l’air de bien gérer en Anglais.


Alors c’est vrai que normalement nous sommes censés check in à l’hôtel avant 23h00 (oui parce qu’on change de chambre) du coup on part vers 22h00 (en même temps on est arrivé dans le bar à 19h00 vu qu’on a diné à 18h00). Sur le chemin du retour je réussi à me planter de métro, Sly et Arnaud me regardent, morts de rire, partir dans la mauvaise direction.





Finalement on réussi à rejoindre l’hôtel avec 30 minutes de retard mais nous récupérons nos chambres (après avoir bataillé un peu avec la femme en bas, je croyais qu’elle voulait nous faire raquer la chambre qu’Arnaud et moi avions déjà payée).
Bon bah en fait vu l’état dans lequel on est on n’ira pas au karaoké today. Aller dodo.

Samedi 07 Aout 2010 :

Bon Arnaud et moi décidons de nous accorder une grasse matinée pour une fois dans le séjour. Perso j’en profite pour rattraper le retard de malade que j’ai dans le blog (c’est toujours le bordel dans le tri des photos par contre). Sly ne sera pas avec nous mais on le retrouve demain matin.
On se décide à bouger vers 11h00 et on tente un Pass métro à la journée (vu qu’on a prévu de bien l’utiliser ça devrait être rentabilisé).
Le premier arrêt est le Sony building. Vu de l’extérieur il n’est pas si épatant que ça mais c’est le show room qui est plutôt sympa. On découvre tous les produits de Sony notamment la télé 3D qui est vraiment impressionnante (elle marche beaucoup mieux que chez Bic Camera en tous cas).
On marche ensuite un peu dans le quartier de Ginza à travers les buildings de malade avant d’arriver dans le quartier où travaillait Sly lorsqu’il était à Hong-Kong.
Les tours sont complètement folles !!!


Je vous propose surtout celle-là où Arnaud sert d’échelle. J’ai du me reculer comme un malade pour avoir l’intégralité de l’immeuble.


Evidement il y a toujours des « Bêtes » (©Sly) qui trainent.


La chose faite je décide de faire découvrir à Arnaud Shibuya. Il en est tombé fan. Comme tous les occidentaux le carrefour de malade l’a impressionné.



On se balade ensuite d’un magasin à l’autre avant de repartir en direction du palais impérial.
Enfin de la muraille et du parc du palais impérial vu qu’il n’est pas possible de le visiter.
Cet endroit m’étonne toujours autant. Au milieu des gratte-ciel il y a un espace de fou réservé à une seule famille. Impressionnant.




Un métro plus tard et nous voyons la Tour de Tokyo. La copie de notre bien-aimée Tour Eiffel (qui me manque parfois).


On a décidé de repartir à Akihabara histoire de finir quelques courses avant de passer à Ueno pour acheter un sac à Arnaud (bah ouais avec tous les souvenirs et surtout tout ce que je lui refile pour qu’il me le ramène à Paris il n’y a plus de place dans sa valise). Malheureusement on se fait complètement piéger à Ueno car on ne trouve aucun magasin avec des sacs (en dehors de trucs de luxe à un prix faramineux). On repart donc à Akihabara tenter une boutique folle qui potentiellement en avait et on trouve l’objet assez facilement.
Il est quand même 19h30 et on est complètement crevés. Arnaud, en plus, a les cuisses en sang à cause du frottement du short. Du coup on rentre à l’hôtel et on se prépare pour prendre notre dernier bain au Japon.
Euh j’annonce le bain était bien fou. Déjà on s’est fait accueillir par deux vieux dingues bien à l’aise qui nous ont tout de suite mis dans l’ambiance. Ensuite il y en a un qui s’est lavé pendant au moins 25 minutes et qui nous matait un peu dans la baignoire. Et finalement, pour sortir on s’est retrouvé bien piégates. Les portes pour revenir dans notre partie de l’hôtel étaient… Hmmm comment dire… Bah fermées hein. Donc on a du prendre une porte à moitié condamnée pour marcher dans la rue à moitié à poil. Ca me plait ça.


Etape suivante : la laverie automatique. C’est vrai que nos fringues commencent à sentir un peu (un soupçon quoi quand on rentre dans le métro on a un cercle de 5 mètres autour de nous…). On lance une machine et partons aller nous chercher à manger… Dans un petit combini (normal quoi, comme les jours…). Arnaud se fait alors accoster par un vieux fou. Il faut savoir en effet que le quartier que l’on a choisi est celui des hommes un peu à l’aise (en gros les clochards et les mecs bourrés). L’avantage c’est qu’ils sont très gentils. Contrairement aux Français qui te font bien chier dans la rue les hommes tapent la discussion de manière très amicale (mais bourrés quand même…). Donc pour en revenir à l’histoire un gars commence à parler avec Arnaud. Celui-ci hoche de la tête poliment et j’arrive pour tenter de faire comprendre qu’on ne parle pas Japonais (en même depuis tout à l’heure on lui dit : « No Japanese ») en croisant les doigts (signe normalement utilisé pour dire non, ou demander l’addition [pratique quoi, en même le mec se doute qu’on ne veut pas lui demander une addition]). L’homme commence alors à nous faire des signes de fou en croisant les doigts et en ricanant dans son coin (c’est vrai qu’on s’est marrate avec l’homme et qu’il l’a plutôt bien prit [mais on a toujours pas comprit ce qu’il voulait dire]).
Retour à la laverie pour balancer les objets dans le sèche-linge. S’il vous plait pourquoi vous êtes en train de vous servir dans nos fringues monsieur ? Un homme était en train de ranger nos affaires dans un vieux panier. Suite au premier moment de panique le personnage nous explique que la laverie ferme à 22h00 (alors s’il vous plait on a cru que c’était toute la nuit). Du coup on va devoir faire sécher les affaires dans la chambre. Ca va être bien pratique avec la clim de malade (qui est toujours sur deux positions : off ou on ou on ou on [ou bah le low, medium et high en fait c’est on hein, y a pas trop de différence]).
Retour à l’hôtel et, complètement crevate nous partons nous coucher (enfin Arnaud me réveille quand même à 2h30 quand il fait son sac et cogne bien partout).

Dimanche 08 Aout 2010 :

Grasse matinée (bah oui c’est le week-end) jusqu’à 9h15. Après des ablutions rapides et le rangement des sacs nous partons en direction de Shibuya pour rejoindre Sly devant le chien fou (les amateurs de City Hunter s’en souviendront surement).


Evidement le gaijin est en retard et il nous fait croire qu’il était de l’autre côté de la statue (c’est vrai que je l’ai pas trop cru). On en peut plus de nos sacs de malade et on décide donc de les laisser dans une consigne. L’avantage c’est qu’il n’y en a pas trop de disponible (elles sont toutes occupées). On part donc pour Harajuku et après avoir galéré un peu on en trouve quelques unes bien cachées.

Le but d’Harajuku est de pouvoir voir quelques cosplay (je vous ai dit que nous étions un peu geek). En fait on ne voit que des gaijins. Je tombe d’ailleurs sur un pote de Paris qui finit ses vacances (un peu fou comme concept). Nous continuons à tourner dans le coin (toujours pours les cosplays) et nous racontons nos aventures de la veille à Sly. Il nous explique alors que sa clim était : off ou off ou off ou off (oui enfin elle ne marchait pas quoi). Du coup il a bien mal au bide et se sent un peu faible.
On se retrouve dans un par cet décidons d’aller voir un temple fou. Au moment de se purifier Sly, comme un gaijin, commet l’erreur de boire l’eau. Du coup je le panique un peu en lui disant qu’il sera bien malade (comme ça je réussi à le faire s’auto-stresser).

Sly nous fait ensuite découvrir les petits croissants au chocolade qu’il mangeait par paquets de cinq (le bon goinfre) quand il bossait à Tokyo (en même temps c’est vrai qu’ils étaient bien bons). Sur le chemin de Shibuya je tente une boisson folle dont j’avais vu la pub dans le métro. C’est vrai que ce n’était pas trop bon (bien dégueulasse hein) et que c’était alcoolisé, comme j’ai le ventre vide je suis vite attaqué et, sur un coup de tête, je décide d’aller au karaoké. Après avoir jeté la femme dans le premier, elle nous a crevé à nous faire attendre cinq minutes (en fait je suis bien attaqué par la boisson folle et elle m’a fatigué), nous en trouvons un autre rapidement et montons dans la cabine qui nous est réservées.
Nous galérons un petit peu pour trouver les chansons qui nous intéressent (en même les menus sont en Jap et Sly n’est pas trop utile :p). Bon finalement il comprend comment ça marche et nous enchainons les tubes, des enfants nous font même signe depuis la rue quand ils nous voient nous amuser comme des petits fous. Notamment dans la playlist : je me lâche sur Offspring (incontournable), Sly nous fait une superbe prestation sur Saint Seiya, Arnaud et Sly en duo sur Bonjovi, Arnaud et moi sur une chanson d’E-Rotic et Sly et moi sur Get Wild (ooooooohhhhh le bonheur). Malheureusement, l’heure de repartir arrive trop tôt pour Sly et nous devons nous quitter.




Arnaud et moi décidons d’aller faire un tour du côté du Tokyo Dôme et nous découvrons avec surprise les attractions multiples qui s’y trouvent. Arnaud tente de me motiver pour essayer quelques trucs mais je ne suis pas super chaud (et j’ai peur du vide…) de toute façon on va déjà bien profiter demain.




Nous repartons en direction de Shinjuku pour trouver l’hôtel dans lequel nous dormirons ce soir. On a choisi de tenter un hôtel capsule (oui on est un peu fous dans notre tête). Sur le chemin on tombe sur une pub de malade pour une boisson folle. Des gens doivent escalader un mur pour gagner des prix fous. Je tente un échantillon de la boisson (qui a un goût de malade) mais Arnaud esquive (il a fait son enfant…).


On réussi enfin à trouver l’hôtel et à réserver la nuit (qui n’est pas donnée oooommmmmm). Je dois avouer que mon œil exercé à réussi à trouver l’endroit que nous voulions du premier coup (bon en fait c’est moi qui l’ai trouvé l’endroit mais Laurent tente encore de s’approprier la chose). Nous repartons pour Harajuku histoire de récupérer les bagages (bah ouais ils étaient toujours là-bas). C’est vrai qu’on a bien galéré dans la gare de Shinjuku pour tenter de trouver un casier mais en vain. Du coup on les a ramenés à l’hôtel et il faudra trouver une solution demain.
On part ensuite diner dans un petit bouiboui qui nous a fait des yakitoris de malade (on s’est bien rempli la panse). Arnaud en a profité pour se siffler une bière d’un litre (je suis pas encore trop habitué à confondre « bouteille de bière » sur la carte en pensant avoir une 25cl ou 33cl).



Nous nous baladons ensuite dans Kabuki-Cho, le quartier fun de Shinjuku (bon c’est aussi un peu le quartier rouge) avant de rentrer à l’hôtel, crevés de la journée mais heureux.
Nous profitons du bain de malade pour nous laver consciencieusement avant de tenter une approche à Internet. Internet était tellement piégé qu’on a du rebooter le routeur en douce pour le faire marcher. J’ai beaucoup aimé le gros sticker qu’il y avait sur la box disant : « Ne pas toucher sinon ça ne marchera plus ». J’aurai plutôt mis : « Toucher pour faire marcher Internet ».
Après avoir mis à jour le blog on se dirige vers notre lit, enfin notre niche ou alvéole que je vous présente en images.



Et surtout je trouve ma petite boisson à la pêche !!!


Lundi 09 Aout 2010 :

Bon levé tranquille, perso j’ai pas mal dormi dans ces petites capsules. Je ne le referai toutes les nuits mais c’est marrant à essayer. On réussi à trouver un casier assez rapidement et direction Disneyland Tokyo. Bah ouais c’est le deuxième sur la liste des parcs d’attractions à faire !!!


Le ciel est assez nuageux mais il ne pleut pas c’est plutôt cool. On arrive sur place vers 11H00 et décidons de faire le Disneyland normal. En effet il y a deux parcs à Tokyo. Disneyland et Disneyland Sea. La probabilité de trouver des « Bêtes » (©Sly) dans le normal est plus grande et les attractions, sur le site internet, nous ont parues plus sympa.
Euh alors s’il vous plait je veux que vous me parliez du monde de malade qu’il y a. C’est vrai que ça doit être les vacances parce que là il y a deux heures de queue annoncées pour chaque attraction. Ca va être un peu tendu quand même. On trouve quand même le train de la mine dont la file est plutôt courte mais on décide de profiter plutôt des « Bêtes » (©Sly) que l’on croise plutôt que se fatiguer à attendre.







Et on profite aussi bien, très très très bien (on a fait la fin d’une et deux autres de la journée) de « Cool the Heat ». Ma musique préférée est celle de Donald et en plus la « Bête » (©Sly) est complètement folle (je vous mets ici la vidéo d’un autre visiteur il faut attendre un peu pour la mienne qu’elle soit convertie), ses cris me font trop rigoler.



Sur celle-là vous pouvez voir les jets d’eau de malade partout en fait. C’était mortel et la musique est complètement folle et me file la patate. Il n’y a qu’au Japon qu’on trouve des trucs fous comme ça j’ai l’impression.
En pleine forme nous repartons pour le centre ville. Nous profitons d’un peu de temps pour faire le tour de la ville avec la ligne de métro Yamanote puis je pars acheter un petit souvenir que j’ai trouvé sur Internet.
Direction ensuite la mairie de Tokyo où nous profitons de la vue de nuit, splendide, sur toute la ville. Je ne veux pas repartiiiiiiiiiiiiiiiiiirrrrrrrrrrrrrrr. Laisser moi rester au Japon…





Après un petit diner très sympa dans un petit restaurant de Shinjuku nous nous rendons au Manga Café où nous allons passer la nuit. Le concept c’est d’avoir un box disponible, avec un pc, internet, une télé et des dizaines et dizaines de manga à disposition (évidement tous en Japonais) pour que les gens passent quelques minutes ou quelques heures. Il parait que ce sont souvent les personnes les moins aisées qui restent en général toute la nuit car cela ne coûte pas trop cher. Nous c’est plutôt pour le fun.




J’en profite pour trier les photos (le bon répertoire en bordel vu que je ne l’avais pas fait depuis le début du Japon) et avancer dans le blog. Et je pourri aussi un peu le Facebook des gens :).

Mardi 10 Aout 2010 :

Bon c’est vrai que la nuit était quand même bien folle. Au final je me suis semi endormi à 4h00 du matin mais c’était bien la misère pour avoir un vrai sommeil.
Le réveil à 8h30 pour partir à l’aéroport est donc complètement fou et on est bien dans le coma sur le chemin. En passant on tient à remercier Sly qui nous a bien tendu un piège sur la ligne de métro. Il y a en a deux, dont une avec plein de changements et ultra longue, pour Narita Airport. C’est celle-là qu’on avait commencé à prendre. Mais on est revenus en arrière pour repartir ensuite sur la bonne.
Finalement on arrive juste dans les temps pour l’avion d’Arnaud. Le check in se fait ultra rapidement et je le laisse passer les douanes, la gorge un peu serrée. On s’est bien marrés pendant ces deux semaines. Mais on reviendra à Tokyo c’est obligé. La gorge bien serrée était aussi de mise pour moi après avoir revu Laurent pendant ces 2 semaines.
Je pars ensuite pour le terminal 2 d’où part mon avion ce soir (j’ai quand même huit heures à attendre mais ça vaut pas le coup de revenir sur la ville). Je finis du tri de photos, regarde un petit film et part enregistrer mon bagage.
Euuuuhhh le piège de malade il parait qu’il faut faire une application en ligne pour demander un visa pour l’Australie. C’est vrai que je suis habitué à arriver et rentrer dans le pays moi depuis le début de mon voyage (hors les quelques visas achetés en ambassade). Du coup je me précipite sur un ordinateur, rempli le formulaire et retourne enregistrer en espérant que le numéro temporaire passe.
Visiblement c’est le cas je devrai pouvoir donc prendre mon vol (quoique ça aurait pu me faire une excuse pour rester au Japon). J’ai un peu les larmes aux yeux en partant (comme il y a trois ans en fait) j’aime tellement ce pays (d’ailleurs vous devriez avoir une petite surprise d’ici quelques jours sur le blog).
Aller on appelle mon vol.

AUSTRALIE ME VOILA !!!