lundi 8 novembre 2010

Mexique : Episode II - Dead or Alive ?

Jeudi 21 Octobre 2010 :

Le trajet jusqu’à la frontière se passe normalement, la route de terre est toujours là et nous masse les fesses agréablement (ou pas).
On arrive à la frontière et je suis tout content parce que je n’aurai pas à payer la taxe vu que le douanier m’avait dit : ok vous n’aurez pas besoin de payer.
Euuuuhhh c’est vrai que le mec, le même hein pas un autre, il a même pas prit la peine de se déguiser pour faire style c’était quelqu’un d’autre, me redemande 40 quetzales. Je lui pose quand même la question qui me trotte dans la tête : « POURQUOI ? ». Oui non mais parce que quand même il y a deux jours tu m’as dit que je n’aurai pas besoin de payer. Je suis très attentif à sa réponse.
Visiblement il hésite alors qu’il s’apprête à me sortir l’excuse de la rivière (eh mec on me l’a déjà faite). Il examine une nouvelle fois mon passeport et je vois une lumière clignoter dans ses yeux. Ca y est il l’a l’excuse. Tenez-vous bien : « Ah mais vous comprenez vous êtes passé déjà trois fois au Guatemala donc ça fait plus de travail dans l’ordinateur »… AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH oui c’est définitif tu te fous de ma gueule.
Je lui explique gentiment qu’il pourrait au moins avoir les couilles de me dire que c’est un bakchich mais il semble vraiment vouloir me faire croire que c’est officiel. Vu qu’il y a tout un car qui m’attend je paie mais je suis carrément énervé.
Un couple d’Allemand par contre refuse de payer et remonte dans le bus poursuivi par le douanier qui donne des coups au mec… Ah oui quand même. Ils n’ont pas de tampon sur leur passeport mais s’en foutent ça les a mis hors d’eux. J’aurai peut-être du faire pareil en fait.
On traverse donc la rivière, passons la douane du côté Mexicain où il n’y a pas de mauvaise surprise cette fois-ci et reprenons un autre bus en direction de Palenque.
Et au bout de cinq minutes nous sommes stoppés par une bande de Mexicains qui nous demandent de payer une écotaxe pour l’entretien de la forêt (oui voilà encore une bonne raison)… Ca commence à me rendre dingue. Nous sommes cependant tous d’accord pour essayer de ne pas payer et tentons d’expliquer que c’est à l’agence de s’occuper de ça. On commence donc à discuter et les mecs mettent des pierres en guise de cales pour nous éviter de partir. Ca annonce !!!
Finalement la police routière arrive et, ayant été nommé traducteur en chef (je ne sais même pas pourquoi vu mon niveau d’Espagnol) je réexplique le problème.
Après une bonne demi-heure de discussion les autres dans le bus préfèrent payer et nous nous retrouvons tous à sortir le portefeuille.
Sur le trajet je discute avec un couple de Tchèques qui semblent assez bouleversé par l’histoire. En fait ils se sont fait braquer à la machette par un groupe de Guatémaltèques en revenant de Tikal à Flores. Le truc pas glop du tout.
Finalement nous arrivons à Palenque et, après avoir gueulé auprès de l’agence pour toutes les histoires sur le trajet je me retrouve avec un ticket pour San Cristobal de las casas à prix réduit.
Je me déguste des petites quesadillas dans la rue et pars me reposer dans l’hôtel. La nana est plutôt en forme vu qu’elle chante sur la chanson d’Antonio Banderas que j’écoute en sirotant ma tequila.
Je pars ensuite me coucher, demain est encore un jour sans grasse matinée.

Vendredi 22 Octobre 2010 :

Le minibus est pour une fois à l’heure et nous partons en direction de Misol-Ha. Il y a, sur le chemin de San Cristobal, deux spots de cascades que je voulais vraiment faire. Le troisième est fermé car des sympathisants zapatistes y ont élu domicile (endroit à éviter donc).




Je discute un peu avec le chauffeur en attendant les retardataires, il m’explique qu’il est « Casado pero no castrado » (marié mais pas castré :)).
Nous partons ensuite pour Agua-Azul. Malgré les effondrements de terrain des derniers mois c’est magnifique. Une succession de cascades avec de l’eau azure.
J’en profite évidement pour me baigner, acheter quelques souvenirs et manger des succulentes empenadas.









Par contre je me retrouve piqué par une sale bestiole et une sorte de brûlure lancinante… J’espère que ce n’est pas trop grave.
On se retrouve au minibus et il manque encore trois nanas (les même qu’à Misol-Ha bizarrement). Le chauffeur nous explique que l’on va partir sans elles si on veut chopper notre correspondance pour San Cristobal. Il nous fait signer un papier comme quoi il avait bien dit 14h20 et qu’elles étaient en retard encore une fois. Dommage pour elles leur ticket est fichu.
Le bus est bien frigorifique, il n’y a pas beaucoup de place pour les jambes et bien évidement je me retrouve avec un haut-parleur juste au dessus de mon siège (je remarque bien qu’il n’y en a pas sur les cinq sièges devant et cinq derrière…). La télé diffuse Resident Evil IV et Salt, deux films que je voulais voir au ciné. Du coup je ferme les yeux pour ne pas avoir de spoiler et m’endors un peu.
Je me réveille deux heures plus tard avec la piqûre qui brule toujours. Le paysage est sympa, il y a des slogans zapatistes un peu partout et une tête de Barbie sur une pique (normal :|).
Les ralentisseurs me rendent dingue par contre dans ce pays. On est obligé de les franchir à 5 km/h et il y en a tous les deux kilomètres. Ceci explique pourquoi on met une heure pour faire cinquante kilomètres.
En arrivant à San Cristobal j’ai les fesses en compote, la jambe en feu et il fait un froid de canard. La ville se trouve en pleine montagne et il fait nuit assez tôt.
Je pars me planquer sous mes couvertures (j’ai cinq couches) et m’endors rapidement.

Samedi 23 Octobre 2010 :

Ahhhhh enfin une grasse matinée. Certes entrecoupée de personnes qui claquent la porte mais bon.
Le petit déjeuner est sympa, fruits et céréales. Je profite aussi de la journée pour ne rien faire.
Mise à jour du blog, glandouille dans le lit, rapide balade en ville.
La soirée est passée à picoler avec un groupe de l’auberge. A 3,5 € la Caïpiroska c’est un vrai bonheur.

Dimanche 24 Octobre 2010 :

Je retente une grasse matinée (owi) et pars ensuite acheter mon billet de bus pour Oaxaca. J’ai décidé de me faire plaisir et prends le bus super deluxe. Il est très cher mais il semble bien confortable et j’ai douze heures de trajet.
Je m’en vais ensuite me balader dans la ville, faire le marché où j’achète encore quelques cadeaux (je commence à avoir des soucis de place là) avant de partir déjeuner avec un groupe d’Anglais. Nous trouvons un restaurant de fallafel. Ca fait du bien de goûter une autre cuisine que Mexicaine et ils sont super bons (cela me rappelle Israël).





Je me balade de nouveau un peu en attendant mon bus et me voilà parti pour Oaxaca.

Lundi 25 Octobre 2010 :

Le bus était vraiment super. Déjà il n’y avait que 25 places au lieu de 40 donc chacun à son espace à soi. Ensuite il y avait une télé qui diffusait des films (bon ok en Espagnol) ou de la musique. Mais surtout chacun à sa petite prise électrique ce qui m’a permis de brancher mon pc.



Je dors très bien et j’arrive frais et dispo à Oaxaca. Evidement aucun des chauffeurs de taxi ne connait les adresses et les noms des guest house que je veux et comme mon Lonely Planet s’est arrêté à San Cristobal… Je réussi à squatter l’iPad d’un couple d’Australiens et récupère l’adresse.
A peine arrivé à la guest house je tombe sur Sabine et Rachel, deux Suissesses que j’avais croisées à San Cristobal. Elles m’expliquent qu’elles partent, avec un tour, visiter des ruines Zapotèques dans la région et je me dis que cela peut-être une bonne idée. Je pose mes affaires et réserve rapidement un tour aussi.
Les ruines de Monte Albán sont magnifiques et il fait un temps superbe. J’ai trouvé le guide un peu décevant par contre. Il nous explique peu de choses (principalement des trucs sur les plantes dont je n’ai un peu rien à faire) et nous abandonne rapidement.









Nous partons ensuite pour un magasin qui vend des animaux en bois peints. C’est plutôt original vu que tout est dans le domaine du fantastique. J’ai vu un dragon qui aurait bien plu au « Gitan » (©Laurent) mais qui était un peu grand.



Nous visitons un ancien cloître, pas terrible et après un succulent buffet nous repartons voir un magasin qui fabrique des objets en terre cuite.



Globalement le tour n’était pas extraordinaire en dehors de Monte-Albán. Par contre on s’est bien marré avec les Suissesses.
Sur le retour j’apprends enfin pourquoi certaines voitures se trimballent avec un triangle de détresse posé sur le toit : c’est pour signifier que le propriétaire désire vendre son véhicule.
Finalement nous revenons à la guest house où nous discutons avant d’aller nous coucher.

Mardi 26 Octobre 2010 :

Aller une mini grasse matinée et direction la gare de bus. Je m’en vais acheter mon billet pour Puerto Escondido.
Je me balade ensuite dans la ville, visitant les places, les marchés et les églises.





J’ai été spécialement émerveillé par l’église Santo Domingo de Guzmán qui était juste extraordinaire.





De retour à la guest house nous organisons, avec Sabine et Rachel un petit diner (miam le bon guacamole) avant de partir pour la gare de bus.



Mercredi 27 Octobre 2010 :

Après les onze heures de bus je suis un peu décalqué, j’ai décidé de jouer les grands princes et de me prendre une chambre privée au Tower Bridge (en même temps vu que la chambre privée coûte le prix d’un dortoir ailleurs…).



Je me pose rapidement et me renseigne pour le tour de bateau dans lequel on peut voir des dauphins et des tortues.
Je glandouille un peu au bord de la piscine, entre baignade et lecture.

Jeudi 28 Octobre 2010 :

Bon la nana a oublié de se renseigner pour le tour donc ça ne sera pas pour aujourd’hui. Qu’à cela ne tienne je pars en direction de la plage pour profiter un peu.




Pas grand-chose d’autre pour la journée à vrai dire.

Vendredi 29 Octobre 2010 :

Aller cette fois-ci on part pour la balade en bateau.
Le mec vient nous chercher à 7h00 (oula c’est un peu tôt je ne suis plus habitué) et nous rejoignons vite la plage.
A priori une partie de la virée consiste à pêcher mais personne, en dehors du propriétaire du bateau, n’en a grand-chose à faire.
On est focus sur les dauphins et les tortues.
Finalement après être arrivés en pleine mer nous nous retrouvons dans la zone où sont tous les dauphins. C’est vraiment cool de les voir nager et, de temps en temps, sauter hors de l’eau. Ils sont beaucoup moins joueurs qu’en Nouvelle-Zélande mais on profite à fond quand même (par contre du coup c’est bien dur de les prendre en photo).





On repart en direction du port et le capitaine nous explique qu’il va falloir sauter dans l’eau pour chopper une tortue au passage pour la voir de plus près. Nous ne sommes pas très doués même si j’ai raté la mienne de peu et il décide de le faire par lui-même.


Finalement nous rentrons au port et partons tous manger dans un boui-boui local. Mais vraiment local je me suis mis à la bouffe des rues et, je touche du bois, je ne suis pas encore malade.





Glandouille à la guest house, où je retrouve Selena, le reste de la journée. Le soir venu, alors que nous partons dîner, nous nous retrouvons devant une horde d’oiseaux posés sur les fils électriques. Ambiance Hitchcock. C’était bien flippant mais heureusement ils ne nous ont pas attaqués.

Samedi 30 Octobre 2010 :

Pas grand-chose à signaler, je glandouille au soleil, pars acheter mon billet de bus pour Mexico city le lendemain (en version luxe encore) et glandouille de nouveau.
Toute la bande de la guest house part manger dans un petit tacos le soir.


Dimanche 31 Octobre 2010 :

Et encore une journée glande au soleil avant de me préparer pour partir pour Mexico City.
Le bus est bien confortable en tous cas mais je suis déçu, il n’y a pas de prise électrique comme dans celui entre San Cristobal de las Casas et Oaxaca. On m’avait vendu la prise pourtant.

Lundi 01 Novembre 2010 :

Arrivé de bon matin à Mexico City je pose rapidement mes affaires et pars avec un groupe pour visiter le centre ville.
Nous passons tout d’abord dans la plus vieille institution d’Amérique : l’Hôpital de Jésus. Il a été commandité par Cortez et c’est un des seuls endroits où l’on trouve encore sa statue.



En tous cas c’est vraiment un cadre magnifique et il y a une superbe fresque à l’étage supérieur qui détaille certaines coutumes Aztèques et la venue des Conquistadores.



Nous nous baladons ensuite dans la ville et le guide nous explique que la cité de Mexico, suite au drainage du lac gigantesque qui l’entourait, est en train de s’enfoncer petit à petit. En effet la plupart des immeubles penchent (eh non pour une fois ce n'est pas moi qui n'ai pas prit la photo droite...).


Nous passons aussi devant une statue qui représente un aigle posé sur un cactus au dessus d’une grotte. Selon la légende le peuple Aztèque aurait trouvé la terre promise lorsqu’il rencontre un aigle sur un cactus au dessus d’une grotte. La grotte représente le monde sous-terrain où sont les morts, le cactus le sol où vivent les hommes et l’aigle les cieux où vivent les dieux.


La grande place (ou Zocalo) est superbe. La cathédrale surtout m’impressionne. Il y a aussi plein d’autels divers et variés pour lé « Jour des morts » qui a lieu le lendemain.



Nous passons aussi devant le temple Majeur qui a été déblayé en plein milieu de la ville. La plupart des pierres de ce dernier ont d’ailleurs été utilisées pour construire la cathédrale (notez l’immeuble penché en fond).


Nous continuons la balade en passant notamment devant de nombreux restaurants qui nous mettent l’eau à la bouche. Le palais des Beaux-Arts ci-dessous.


Finalement en fin d’après-midi nous voilà de retour à l’auberge et je vais rapidement me coucher, crevé par la journée.

Mardi 02 Novembre 2010 :

Bon j’ai été malade cette nuit. Ce qui est louche c’est que je n’ai rien mangé de spécialement tendu. Mais au matin cela va mieux.
Je laisse mes affaires à la guest house et m’en vais me balader un peu pour profiter de l’ambiance du « Jour des morts ».









Vers 14h00 je pars récupérer mes sacs et me dirige vers mon nouveau logement pour le reste de la semaine. La maman d’Aurélien a gentiment accepté de m’accueillir pour mon séjour à Mexico City.
Cela fait du bien de reparler Français et d’avoir pour cuisine autre chose que des tacos.

Mercredi 03 Novembre 2010 :

Il ne fait pas très beau aujourd’hui. Je décide donc de partir faire un tour chez le barbier (oui il est temps de tailler tout ça) et ensuite de tenter de trouver une librairie Française.
La première partie de la mission est réussie mais la seconde me laisse déçu. Le nombre de livres disponible n’est pas très important et j’ai : soit déjà lu, soit cela ne me tente pas. Tant pis j’attendrai mon retour en France pour relire en Français.
Le beau-père d’Aurélien me prépare aussi des plans pour les deux prochains jours. Avec ça et le petit guide je suis paré pour toute éventualité.
J’en profite aussi pour réserver mon billet d’avion pour Tijuana. Le trajet en bus est vraiment trop long (quarante deux heures annoncées sur le Lonely Planet) et coûte le même prix que l’avion. Je franchirai la frontière à pieds pour me rendre à San Diego.

Jeudi 04 Novembre 2010 :

Le matin n’annonce pas un temps des plus folichons mais je décide quand même de partir pour Teotihuacán. De toute façon si je n’y vais pas aujourd’hui je risque aussi d’avoir du mauvais temps demain.
Après trois métros je me retrouve dans le bus qui s’arrête sur le site. Evidement un arrêt plus loin un mec monte avec sa guitare et se pose juste à côté de mon siège pour me casser les pieds. En plus il joue et chante faux. Je tente de l’ignorer en augmentant le volume du baladeur mais il chante encore plus fort. Eh oh tu ne vois pas que tu saoules là ? Tu me rends ouf dans ma tête !!!
Bref vingt minutes plus tard il descend et je peux enfin me reposer.
Ce qui est cool c’est que le mauvais temps s’est levé et qu’il fait un soleil de malade.
Pour visiter le site c’est vraiment cool.
Les ruines sont sans plus mais les deux pyramides, du soleil et de la lune sont vraiment impressionnantes. La pyramide du soleil fait 65 mètres de haut et est une des plus hautes du monde. J’ai bien aimé aussi le musée qui retrace l’histoire du site.













Après deux bonnes heures dans le site je repars en direction de Mexico City et traverse toute la ville pour me rendre dans le quartier de Coyoacán. En passant j’ai bien aimé la nana qui a raté le bus et tente de monter au feu. Elle cogne bien contre la porte mais le chauffeur lui fait non. Failed !!!
Ce sont plein de petites maisons colorées et des places ombragées.





J’ai beaucoup aimé la procession de « morts » sortant du cimetiere à côté de l’église.


Je profite pendant quelques heures du quartier avant de rentrer et de me reposer après une telle journée.

Vendredi 05 Novembre 2010 :

Aller c’est ma dernière journée à Mexico City.
Le beau-père d’Aurélien me dépose le matin au musée d’anthropologie qui vaut vraiment le détour. Je ne suis pas un ultra fan des musées d’habitudes mais il est bourré de choses intéressantes (même s’il n’y a pas assez d’explications en Anglais selon moi). Les pièces qui ont été extraites des divers temples du Mexico sont extraordinaires et les reconstitutions en extérieures sont vraiment superbes.


Je pense que le musée du Caire devrait s’inspirer de ce modèle pour leur nouveau bâtiment. Et certains musées Parisiens feraient bien d’en prendre de la graine aussi.
Je pars ensuite en direction du centre ville, sur l’avenue de la Réforme. Il y a une exposition d’animaux fantastiques sur tout une partie du chemin.





Finalement j’arrive dans le quartier de la citadelle où je m’arrête pour profiter du marché de l’artisanat. J’ai dépensé tout ce que j’avais économisé en cadeau et je sens que je vais galérer pour transporter tout ça. La poste au Mexique n’est pas fiable m’a-t-on dit du coup je vais devoir attendre les Usa. Ou alors je vais même garder ça jusqu’à mon vol à Toronto (si je n’achète pas trop de trucs aux Etats-Unis).
J’en profite pour manger des succulent tacos dans une petite échoppe de la rue. Ah ça fait du bien.


De retour à la maison je m’attelle à rattraper tout le retard prit dans le blog (oui depuis une semaine je n’avais rien écrit), tente de ranger tout ce que j’ai acheté (c’est le bordel) et me repose un peu.

Samedi 06 Novembre 2010 :


Oula la la la la, paie le réveil à 4h00 du matin.
Le vol pour Tijuana est à 6h00 et, très gentiment (le pauvre), le beau-père d’Aurélien m’accompagne jusqu’au bon terminal (je pense qu’il a du se recoucher directement en rentrant).
Le vol se passe plutôt bien et je n’ai aucuns problèmes avec mes quatre sacs, surtout les p$¤*@£# de ……. (c’est une surprise). J’ai droit à quelques gâteaux et à boire (je suis sage je reste sur l’eau) et comme l’avion est presque vide j’ai trois sièges pour moi tout seul, oui je peux dormir !!!
Arrivé à Tijuana je décide de foncer traverser la frontière. Plusieurs options s’offrent à moi : taxi, bus… Mais vu le budget qu’il me reste (tous les sous sont partis dans les cadeaux) et qu’il y a 262 pesos de frais de sortie je suis vite limité. Je prends donc un bus qui va me déposer juste à « la linea » et je traverserai à l’ancienne, à pieds.

ETATS-UNIS ME REVOILA !!!


Ps : Petit sondage : Pour les Usa dois-je poster d'un coup à la fin ou à chaque changement d'état ?

8 commentaires:

  1. pas Etat mon lolo!!! comme ça on pourra voir les contrastes entre les Etats :D


    enorme le mexique!!! je veux la mer bleue, les cascades et les dauphins moi aussi ...!!!!!

    cha

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  2. Hey il est top ton bandeau. Tu gère le look hippie :)
    Bisous xx

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  3. Le look hippie il déchire, faut faire une soirée comme ça à ton retour !!!!

    Je suis en train de me dire que t'iras négocier avec les taxis à ton retour ou même avec la SNCf si un siège à un ressort de travers ;)

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  4. Yeah c'est aussi ce que m'a dit mon père quand je l'ai vu à l'aéroport de LAX : tu ressembles a un hippie.

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  5. merci Lolo pour ton blog c'est un plaisir de te lire!
    et cela me donne envie de mieux connaitre le Mexique!
    Marva

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  6. Et nous on attend toujours une carte postale! J'espère que tu as eu une pensée pour ton neveu à Monte Alban!! Abraço do Kenya des 3 A.

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  7. Alors j'ai en effet eut une pensée pour mon neveu.
    Je rappelle par ailleurs qu'Aurélie m'avait donné une adresse qui parait-il ne marche pas (l'adresse exacte de votre maison). Adresse à laquelle j'avais envoyé une carte postale d'Inde, une du Japon et j'en ai envoyé une autre d'Hawaï (à la BP de l'Onu je crois).

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  8. C'est vrai qu'il est beau le dragon ! :)

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