dimanche 9 mai 2010

Birmanie : You’re not alone

Quelques sons pour la Birmanie:
-    April Queen 2 – {Je ne connais pas les titres :()
-    L.E.S. Project – You’re not alone
-    Dr Alban – It’s my life
-    Safri Duo – Samb Adagio


Vendredi 09 Avril 2010 :

Bon je suis un peu crevé en arrivant à l’airport, cela fait un moment que je ne me suis plus levé à 5h30. En plus je me suis trompé d’une heure sur l’horaire de l’avion du coup je suis un peu speed pour l’enregistrement et la douane. Mais comme je prévois toujours pas mal de marge et que les Thaï sont super efficaces il n’y a pas trop de problème.
Le vol se passe nickel, l’avion est à moitié vide et je peux donc profiter des quatre places de la rangée centrale.
L’aéroport de Yangon n’est pas très grand, ça tombe bien j’aurai comme ça plus de facilité à trouver Marylin quand elle arrivera. Par contre les formalités de douanes sont assez poussées, ils vérifient exactement ce que tu as marqué sur la carte d’arrivée et si cela correspond à ce qu’il y a sur tes documents, réclament le papier de demande de visa, qu’heureusement j’avais gardé sur moi et qui ne se trouvait pas en bagage en soute.


Je choppe ensuite un taxi qui me dépose à l’hôtel. Celui-ci est propre, pas trop cher et avec la clim qui, je pense, va vite s’avérer indispensable vu la température en Birmanie.


La première mission va être de récupérer des Kyats. Pour la petite histoire en Birmanie on paie en Kyat pour tout ce qui est nourriture, achats divers et variés, bus… Et en Dollars U.S. pour l’avion, l’hôtel, la plupart des taxis… Et pour les Dollars U.S. il faut que ce soient des billets neufs. Sinon la plupart du temps ils ne sont pas acceptés. Par ailleurs il n’y a pas d’ATM en Birmanie, il faut donc aller changer de l’argent dans des bureaux de change, à l’hôtel ou dans la rue à des mecs spécialisés (on les reconnait à leur grosse liasse de billets qu’ils ont à la main). Le taux de change varie tous les jours (en fonction du taux du Dollar et de l’Euro) mais grosso modo 1 Euro donne 1300 Kyat. Voilà plus concrètement 50 Euros.



Je commence donc une petite tournée en demandant à divers endroits quel est le taux de change. Finalement des mecs me proposent un taux intéressant et je change mon beau billet de 100 € contre 130.000 Kyats, après les avoir scrupuleusement comptés et vérifiés (qu’ils ne soient pas déchirés).
Je continue ma balade en ville puis revient à l’hôtel pour déposer mes affaires et prendre un peu de fraicheur avant de ressortir.





Je recompte donc mes billets et m’aperçois alors qu’il en manque la moitié (60.000 Kyats). Un peu énervé je pars donc les rechercher pour récupérer le reste.
Une fois sur place une vieille femme m’interpelle et me dit que je ne les trouverais pas car ils se cachent. Je lui réponds gentiment qu’elle aurait pu me prévenir si l’arnaque est courante et après explications comprend qu’elle aurait pu être frappée si elle m’avait fait signe (en même temps elle m’explique qu’elle avait prévenu une Française et plusieurs autres touristes de la chose, j’ai donc été le seul à avoir été eut ce matin).
Le concept c’est que pendant que tu te galère à compter les 130 billets un autre mec en récupère une partie sur le tas que tu as déjà compté. Et vu que la liasse est assez conséquente tu ne fais pas forcément attention à la fin.

Je décide donc d’aller voir la police (moi qui ne rêvait que d’une chose, ne rien avoir à faire avec les militaires ou les policier Birmans) et Ethel (la vieille femme) me donne un mot à leur transmettre pour qu’ils m’aident. Au commissariat il faut attendre un peu et ils doivent faire appel à un commerçant voisin qui sert de traducteur, aucun policier n’étant vraiment doué en Anglais.
J’ai donc décris l’endroit où je m’étais fait arnaquer, avec un magnifique dessin à l’appui, et quelques signes distinctifs des voleurs. Les policiers me disent d’attendre un peu que les « détectives » envoyés sur place puissent tenter d’enquêter.
Miraculeusement, dix minutes après, un policier revient et me donne les 60.000 Kyats manquants. Visiblement ils en ont choppé un et ont donc pu récupérer mon argent.

Je retourne voir Ethel et nous discutons autour d’un thé pendant la fin d’après-midi. Apprenant que je suis célibataire elle me dit qu’il faudrait qu’elle me présente sa petite-fille qui est, parait-il, une vraie beauté. Chouette j’ai une blind date.
Je dine le soir dans un restaurant Indien (visiblement la nourriture me manquait) qui m’a été conseillé par la propriétaire de l’hôtel.


Samedi 10 Avril 2010 :

Levé en milieu de matinée je repars me balader en ville et profiter de la température, encore assez clémente. Je garde néanmoins le meilleur de Yangon pour demain, lorsque Mary sera là.



Sur le chemin un bâtiment assez joli mais complètement entouré de barbelés. Dommage je l’aurai bien visité.


Je m’arrête, chemin faisant, dans un restaurant de donuts ou je peux goûter à un délicieux donuts au chocolat. Visiblement les Birmans en sont assez friands vu que je croise pas mal de magasins en vendant.
Je repars ensuite en direction de la gare afin de me renseigner sur les billets de trains pour le lundi. En effet nous sommes dans un timing quand même assez serré si nous voulons visiter Bagan, Mandalay et le Lac Inle. Par contre la semaine prochaine est une semaine de fête nationale (la fête de l’eau), tous les bus et avions sont donc complets le lundi et il ne reste peut-être plus de places de trains (sauf s’il y a des quotas pour les étrangers).

Je rencontre, chemin faisant, un couple de Français qui sont aussi en voyage pour une année. Après avoir passé 2 mois en Inde et 2 mois en Thaïlande et Laos, ils passent 1 mois en Birmanie puis retournent sur la Malaisie, l’Indonésie, l’Inde (du Nord cette fois) de nouveau et désirent finir par la Chine. Nous discutons pendant une heure avant de nous séparer, nous nous recroiseront surement, les zones autorisées aux touristes en Birmanie étant assez restreintes.
A la gare j’apprends qu’il reste des places mais qu’il faut que je revienne avec Mary demain, ayant besoin des deux passeports pour réserver les tickets.
Je retourne donc à l’hôtel, profiter un peu des merveilleuses coupures de courant. En fait, toutes les deux heures le courant saute pour une durée indéterminée (de 10 minutes à une demi-heure pour l’instant).
Je retourne diner dans mon restaurant Indien avant de me coucher tôt.

Dimanche 11 Avril 2010 :

Pff encore une fois je suis obligé de me lever tôt, cette fois pour aller chercher Marylin à l’airport.
Et à 8h00 du matin il fait déjà très bon. J’arrive un peu en avance et tente de trouver un comptoir Thaï Airways pour changer mon billet de retour (partir le matin au lieu du soir le 24). Malheureusement le mec qui a organisé l’aéroport a décidé de mettre le comptoir après les guichets d’immigration. Il n’est donc pas possible de s’y rendre. Tant pis je tenterai de le changer plus tard. En même temps vu que les avions sont quasiment toujours à moitié vides je pense que je pourrais me pointer le matin même pour avoir une place.
Je retourne patienter devant la sortie et accueille Mary pour la ramener à l’hôtel.

Nous effectuons néanmoins d’abord le stop à la gare pour acheter nos billets pour Mandalay. Après avoir fait trois guichets, nous être battus pour faire accepter nos Dollars (les premiers étaient, soit disant, trop usagés) nous repartons avec nos titres de transports.
A l’hôtel, crevée par le décalage horaire et l’avion, Mary décide de faire une sieste pendant que j’avance dans cette news.

Après un petit repos nous partons échanger de l’argent dans un coin un peu plus sur, les taux étant meilleurs à Yangon que dans le reste du pays. On fait quand même bien attention à l’argent donné, d’autant que le montant est un peu plus conséquent. Heureusement il ne nous file pas des billets de 1.000 Kyats mais de 5.000. Enfin la liasse est quand même conséquente et on ne s’est pas fait avoir.
Sur le chemin on avait repéré un restaurant qui avait l’air plutôt très correct et nous tentons un « petit riz avec des quenelles à la sauce crevette » (comprendrons qui pourront), pardon je m’égare… Donc un riz au poulet enrobé dans une omelette. L’effet, assez sympa dans l’assiette, est néanmoins résumé par la phrase de Mary : « On dirait un cerveau »… Merci Darling, bon appétit. C’est super bon et nous nous retrouvons vite l’estomac bien plein.
Un taxi et on enchaine sur la Shwedagon Paya, un temple composé d’un dôme, recouvert d’or, et de différents bâtiments dans lesquels se trouvent des statues de Bouddha. C’est simplement magnifique.







En plus, les chaussures étant interdites (comme dans la plupart des lieux sacrés des diverses religions) on profite de se balader pieds nus (un vrai bonheur). Par contre le sol est brulant par endroits, on vérifie ainsi la théorie selon laquelle le noir retient plus la chaleur, les dalles sombres sont plus chaudes que les claires (j’ai pu ainsi m’amuser à bruler Mary en la poussant sur les dalles noires).
Nous assistons aussi à une cérémonie où de jeunes enfants qui vont commencer leur formation de moine quittent leur famille.


Des locaux nous demandent aussi de pouvoir être pris en photo avec nous, à notre grand amusement (eh oui nous sommes deux stars).
Enchainement deuxième Paya, plus petite et principalement constituée d’un dôme, avec une coupole folle censée représenter des constellations lorsque le gardien allume les lumières. Enfin c’est quand même la première fois que nous découvrons la constellation de la salade et celle de l’abat-jour.



Nous allons ensuite acheter des gâteaux pour le trajet en train du lendemain et prendre un jus d’orange au Tokyo Donuts.


Finalement, direction l’hôtel, où nous nous forçons à rester éveiller, au moins jusqu’à 20h00 (enfin surtout Mary) pour ne pas nous éveiller en pleine nuit.

Lundi 12 Avril 2010 :

Bon le levé est un peu tôt quand même. 4h00 du matin, réveil et préparation pour aller à la gare. On arrive cependant avec 20 minutes de battement et il y a plein de Birmans qui attendent devant les grilles.
On croise une Française qui nous demande si on est bien sur que ce soit là parce qu’il paraitrait qu’il n’y a que le booking office à cet endroit et que la gare est de l’autre côté. Etant totalement dans le coltard et voyant la foule devant les grilles (qui certes n’avaient pas la tonne de sacs habituels qu’ils transportent) nous haussons les épaules et décidons d’attendre encore un peu. A 4h55 les grilles ouvrent et nous rentrons pour nous apercevoir qu’en effet il n’y a pas de quai ici… Oh la merdeee. Un mec nous explique que nous devons faire le tour. Et c’est parti au pas de course. Nous arrivons au moment où le train part et devons sauter dans un wagon en marche (première fois que ça m’arrive ça doit être l’effet, « voyage avec une femme tu ne seras jamais à l’heure »). C’était assez fun mais du coup on est un peu crevé.
Heureusement les sièges du train sont bien confortables. Mais il n’y a pas d’électricité dans le wagon, c’est donc un peu tendu de se poser au frais.



Et nous découvrons vite que les trains Birmans sont encore plus roots que les trains Indiens. Visiblement les rails ne sont pas posés très droits (ou du moins le sol sur lequel ils sont posés est assez inégal). Ce qui donne : du roulis, des cahots, on a l’impression de se retrouver sur un cheval au trot (mais jamais au galop on ne va pas assez vite pour ça) parfois, et, de temps en temps, nous avons droit à un mouvement d’avant vers l’arrière assez fun.

Par contre le trajet dure 16 heures, non pas de problème on n’a pas du tout mal aux fesses à l’arrivée, même si les sièges sont pas mal. L’absence de climatisation et de ventilateurs se fait un peu ressentir mais heureusement nous pouvons ouvrir les fenêtres en grand et donc profiter de l’eau que nous jettent les gamins pour nous rafraichir. Ah on me dit qu’en fait c’est la fête de l’Eau (ou nouvel an Birman) toute la semaine et qu’on va déguster en permanence ;). Notre voisin se prend plusieurs jets bien placés en pleine gueule d’ailleurs ce qui me fait beaucoup rire.
Nous passons des paysages assez sympas.




Et notamment à côté de la capitale Birmane, un rêve pour tout conducteur automobile, qui est totalement déserte. Folie des grandeurs des généraux qui l’ont faite construire en 2004 et ont déplacé de force toute l’administration au milieu de nulle part.
Le départ fut de nuit, l’arrivée en est de même. Nous trouvons rapidement un rick shaw qui nous emmène à l’hôtel. Sur le chemin nous croisons de multiples rassemblements de jeunes qui, dansent dans les rues sur des rythmes de techno (owi Darude !!!). L’ambiance est vraiment sympa. Nous croisons plein de punks Birmans à 2 ou 3 sur les motos qui nous font des grands signes de la main (promis si je réussi à les prendre en photo je vous la mets).
Bon l’hôtel choisi est vachement agréable. Grande chambre, grande salle de bains, piscine, décor super sympa. Visiblement la mère de Mary, mon père et Mary se sont ligués et ont décidé que je passerai du temps dans un hôtel luxueux. Il s’agit d’un super choix comme en témoigneront la suite des évènements.




Nous nous couchons rapidement, fatigués par la journée (enfin moi surtout parce que je n’ai pas dormi tout le trajet contrairement à Mary, quel petit loir celle-là :)).

Mardi 13 Avril 2010 :

Un levé un peu tôt pour cette première journée. Nous avons fixé rendez-vous au chauffeur de rick shaw à 9h00 pour qu’il nous emmène faire un tour dans les environs de Mandalay toute la journée.
Le but est de visiter trois villes aux alentours : Amarapura, Sagaing et Inwa.
Après un petit déjeuner rapide nous sommes donc partis en direction d’Amarapura où se trouve le U Bein’s Bridge, le plus long pont en bois au monde. Nous y découvrons que parfois les canards tentent de se suicider en se noyant (pas très malignes les braves bêtes) et que certains ont eut la bonne idée de mettre des tables et chaises directement dans l’eau ce qui doit être très rafraichissant (même si nous n’avons pas tenté).





Nous enchainons sur le monastère d’Amarapura où nous assistons à la procession quotidienne des moines qui partent déjeuner.


Mary veut alors absolument adopter un des chiens du monastère car le pauvre « mange des cailloux » (oui ne m’interrogez plus sur la logique des femmes).


Nous visitons ensuite une échoppe fabricant des habits de soie.


Puis notre chauffeur nous amène à Sagaing, une ville où se trouvent de multiples monastères sur les différentes collines des alentours. Nous avons le droit à une splendide montée de marches (un peu crevés en arrivant en haut).
Mais la vue est magnifique et le monastère vaut le coup.






Un panneau un peu bizarre néanmoins sur le chemin aller.


Sur le chemin du retour des jeunes moines nous suivent avec leurs pistolets à eau. J’en profite pour leur désigner Mary, la dénonçant comme une proie plus facile, et ils s’empressent de l’arroser.


Depuis le début de la journée on s’en est quand même prit plein la gueule. Que ce soit dans le rick shaw ou en dehors. Ils y vont au pistolet à eau, au bol, au seau ou carrément au jet d’eau. Demain on sort avec deux fois moins d’affaires parce que c’est un peu la mission de tout protéger là.




Le chauffeur nous dépose ensuite dans un petit village où nous sommes accueillis par une armée de robots. En effet, au moment où le rick shaw stop une horde de jeunes filles arrive pour nous vendre divers objets. Le plus inquiétant est qu’elles parlent toutes exactement en même temps en prononçant les mêmes mots. Au moment où nous disons que nous sommes Français nous avons droit à une phrase magnifique (« Bonjour. Comment tu t’appelle ? Tu veux collier ? C’est beau, c’est local)qui sort de toutes les bouches à la même seconde. Crise de fou rire.

Nous en profitons pour aller manger un bon plat de nouilles avant de nous rendre, en bateau, sur l’île même d’Inwa. Sur le débarcadère nous choisissons de nous déplacer en calèche, Mary à la côte, le conducteur lui propose de passer devant et de conduire un peu la calèche.




Nous effectuons divers stops dans des ruines




Un monastère en bois (malheureusement les photos rendent beaucoup moins bien qu’en réel)



Un ancien fort où des Birmans jouent au poker (personnellement je trouve qu’ils ont beaucoup de cartes en main pour que ça soit du poker)



Puis une tour de Pise version Birmane qui n’est pas du tout délabrée. Soit dit en passant je tiens à signaler à Ludo que tu dois une montagne de fric aux Birmans pour usage de l’expression « Local » parcequ’on a eut droit à au « Tu veux un collier, c’est joli, c’est local » un nombre incalculable de fois (et je pense qu’ils l’ont inventée avant toi).




Enfin un monastère où des jeunes moines s’improvisent guident et nous emmènent dans les différents endroits intéressants. A noter cependant que nous avons perdu toute sensibilité à la plante des pieds lorsque nous avons du marcher sur les pierres ensoleillées (oui je confirme ça chauffe).





Nous croisons aussi des gens équipés de casques divers et variés (j’aime bien la version casque militaire Allemand) et le protège visage « Hello Kitty ».


Et des ponts assez spéciaux.


Nous repartons à l’embarcadère où Mandy (Mary version Birmane) et moi (Louan) faisons nos adieux au conducteur et à Mingway (le cheval).
Le chauffeur du rick shaw abandonne sa partie de jeu pour nous ramener au pont en bois pour voir le coucher de soleil. Je finis de jouer un peu avec des petiots qui sont au taquet sur l’eau.




Sur le chemin, nous sommes lâchement attaqués, au seau d’eau, par les saints moines… Finalement nous trouvons qu’il commence à faire froid, euhhh check du thermomètre 38°C, oui enfin il fait plus froid que tout à l’heure et puis on est genre juste trempés. Nous demandons donc au chauffeur de nous raccompagner avant que la nuit tombe.

Mary adopte la technique de la tortue, nous avons depuis longtemps confié le sac avec les affaires au conducteur (qui lui est protégé), toutes les techniques sont bonnes pour tenter d’éviter les seaux d’eaux qui pleuvent. Perso je me prends un enchainement côté droit, côté gauche, visage, qui fait beaucoup rire Marylin.


Mais je me venge lorsqu’un Birman en moto, après lui avoir déclaré son indicible amour, me prête sa bouteille d’eau que je vide sur le dos de Mary.

A l’arrivée à l’hôtel scène improbable, le personnel a construit un stand sur lequel sont positionnés des jeunes qui tiennent des jets d’eaux et arrosent toute la rue sur des rythmes « dance » effrénés. Heureusement il y a une entrée secrète que Mary emprunte avec les affaires alors que je décide, bravement, de me joindre à la foule.


On me fait signe que j’ai le droit de prendre certains jets d’eau pour, moi aussi, mouiller tout le monde. Ni une, ni deux, c’est parti. Bah c’est plus marrant d’arroser que d’être arrosé en effet :). Mary me rejoins un peu après et nous nous éclatons sur le stand.








Le seul petit souci est que mon appareil photo a pris très très cher. Je pense qu’il va falloir repasser sur l’appareil acheté en Inde. Comme vous pouvez le voir sur la photo prise avec un peu plus tard.


Après avoir joué un bon moment nous partons nous doucher, sécher puis diner où des Français nous prouvent encore une fois qu’il existe des vrais cons dans ce pays en traitant le personnel du restaurant comme des moins que rien. Le diner est très bon par contre.
Je fais rapidement les comptes oula va falloir limiter un peu, la journée à coûté cher.

Mercredi 14 Avril 2010 :

Bon à 9h30 la musique s’allume, la teuf devant l’hôtel recommence visiblement.
Je pars rapidement faire un tour avant que les jets d’eau ne commencent pour demander le titre du cd qu’ils passent (obligé je vais l’acheter, je kiffe le son) puis tape nos dernières aventures pendant que Mary fait la grasse matinée.
L’appareil photo fait vraiment la gueule, il ne s’allume même plus on va reswitcher sur le fujifilm en attendant Bangkok (si les magasins sont ouverts à nouveau).
Une fois Mary réveillée nous partons faire un petit saut à la piscine histoire, quand même, d’en profiter pendant le séjour.



Nous partons ensuite pour la gare afin de tenter d’acheter des billets de trains pour Bagan demain. Sur le chemin nous réussissons à esquiver la plupart des seaux d’eau. En fait il est 14h00 ils doivent tous manger ou se reposer, vu le soleil tapant. Le chauffeur du rick shaw nous endort quand même 200 Kyats en se barrant à toute vitesse alors qu’il devait payer le parking, du coup c’est pour notre gueule…

Nous arrivons à négocier deux billets pour le train de nuit (ça va être folklorique je sens le trajet ambiance aller, de nuit, et Mary qui voulait qu’on le fasse en économique, sur les planches de bois) après que le guichetier se soit interrogé sur la présence des coupons d’avion dans le passeport de Marylin (pendant quand même 5 bonnes minutes).

A la gare nous retrouvons notre chauffeur de la veille qui nous emmène faire un tour afin de tenter de trouver ma nouvelle lubie, le cd audio d’April Queens 2, le tube Birman du moment. Malheureusement tous les magasins de cd sont fermés, « Water festival » oblige. Nous nous arrêtons par contre pour déjeuner dans un restaurant purement local. C’était super bon même si cette fourbe de Mary me colle un concombre cru dans mon bol (tu veux m’empoisonner, les légumes crus c’est mmmaaallll dans ces pays). On a quand même été super téméraires sur la bouffe locale.



De retour à l’hôtel je repars danser un peu sous les jets d’eau pendant que la miss bronze en lisant sur le bord de la piscine. Nous nous préparons ensuite pour aller voir un spectacle des « Moustaches Brothers ». Bon le chemin a été assez laborieux.
Le rick shaw crève une première fois et s’arrête pour changer sa roue dans un magasin de pneus.


Finalement il décide de laisser la même roue vu qu’elle a l’air de marcher après avoir été regonflée. Nous repartons et nous arrêtons 200 mètres plus loin, la roue est définitivement morte. Il sort alors la roue de secours qu’il avait fait réparer dans le magasin en même temps et la met à la place de celle crevée. Malheureusement la réparation semble de fortune vu que la roue de secours se retrouve à plat au bout de 500 mètres. Nous descendons donc et montons dans la version vélo du rick shaw qu’il emprunte/loue à un contact.


Finalement malgré le petit contretemps nous arrivons à l’heure pour le show. Il s’agit d’un spectacle mélangeant des danses traditionnelles et quelques réflexions satiriques sur le gouvernement. Les frères se sont retrouvés plusieurs fois en prison et affichent fièrement la photo d’Aung San Suu Kyi, l’opposante au régime (le fait de posséder sa photo est interdit en Birmanie). Si vous voulez en savoir plus sur ces comédiens : « Les Moustaches Brothers, frères du rire », « Marionnettes contre la junte Birmane ». C’est assez poignant d’entendre un des frères dire, en parlant des généraux : « Je les déteste ». Sachant qu’il peut risquer gros pour ces quelques mots.











Le show fini nous repartons en direction de l’hôtel afin de passer la dernière nuit à Mandalay.

Jeudi 15 Avril 2010 :

Après une grasse matinée bien méritée, Mary part faire son écrevisse sur le bord de la piscine pendant que je prépare consciencieusement mon sac (j’en profite pour me dire que je vais devoir coller plein de trucs en douce dans son sac pour qu’elle les ramène en France ;)).
Notre chauffeur de rick shaw habituel vient ensuite nous chercher pour nous emmener aller acheter les tee-shirts des Moustaches Brothers.



Puis nous partons visiter la paya Mahamuni. Après nous être gentiment cramés les pieds sur les dalles brulantes nous nous faisons harponner par un moine qui nous fait visiter l’ensemble des différents endroits du monument.










Nous avons bien comprit qu’il attendait une petite donation à la fin de la visite mais lorsqu’après que je lui aie filé l’argent il nous annonce que c’est l’équivalent de 10$ nous sommes un peu estomaqués. Il est gourmant le saint homme. Nous finissons par lui donner un petit peu plus qu’initialement mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties quand même.

Sur le chemin de l’hôtel nous nous arrêtons pour déjeuner et récoltons les seaux d’eau habituels (Mary se prend quelques jolis tirs bien placés dans la tête).
Je repars faire la fête avec les jets d’eaux qui squattent l’entrée pendant que Mary tente de faire sécher un peu ses vêtements.

Arrive bientôt l’heure de partir à la gare nous nous changeons rapidement en espérant ne pas trop souffrir sur le chemin. Heureusement à part un petit tir isolé nous arrivons secs à destination.
Par contre on est une bonne heure en avance (on avait compté des aléas comme une autre crevaison qui heureusement n’a pas eut lieu). Nous nous préparons donc pour le trajet de nuit (eau, biscuits, anti-moustiques…). Alors que nous partons nous commençons à regarder un film mais un bol d’eau envoyé par la fenêtre et mouillant un peu le pc nous fait vite changer d’avis.

Le trajet est un peu plus sport que le Yangon- Mandalay, plus de cahots, plus chaud (vu qu’on a fermé les fenêtres pour esquiver l’eau) et surtout pleins de petites bestioles vivent avec nous dans le wagon, des libellules, papillons de nuit, moustiques et une horde de sauterelles nous tiennent compagnie.
Le trajet me permet néanmoins de discuter un peu avec un Japonais qui change complètement de carrière professionnelle et, après avoir été acheteur dans une grosse entreprise, désire monter son restaurant de cuisine Indienne à Tokyo. Aller Mary dans sa grande bonté nous verse sa version du trajet Mandalay-Bagan, évidement beaucoup plus détaillée que la mienne.

Trajet Mandalay Bagan : Match Humain Vs Insectes
Humains : app. 27 dont couchés par terre 3
Insectes : app. 10 000 dont sauterelles 3 575
Vainqueurs : insectes par KO phobique

Round 1 : les challengers insouciants prennent place sur le ring
Nous arrivons à la gare avec une confortable avance, nous installons dans des sièges certes un peu plus délabrés que ceux de notre précédent trajet, mais toujours confortables. Et cette fois, nous avons de l’électricité dans le wagon, ce qui nous semble plutôt bon signe. Après avoir fait connaissance avec ceux qui seront nos compagnons de route (deux japonais et un chinois), tous le monde commence à se relaxer dans son siège. Certains dorment, d’autres écoutent de la musique. Nous tentons de regarder un film, mais Water Festival oblige, le PC se prend un bon coup d’eau dans la tête, ce qui nous oblige à interrompre prématurément la manœuvre. Sur ce, je décide de faire la seule chose raisonnable dans une telle situation : dormir.

Round 2 : l’attaque coup de poing de nos amis les insectes
Au bout de quelque temps de sommeil, j’ouvre un œil et décide de bouquiner un peu, histoire de savoir ce que vont faire les quatre jeunes en apprenant que leur copain Duane est mort en tombant dans les lames de la moissonneuse batteuse (un sacré suspense, vous en conviendrez). Je laisse donc le siège coté fenêtre à Lau (plus frais et bizarrement plus large que son voisin) et commence gentiment à lire. Sauf que voila, pendant mon sommeil, nous avons vécu le contre coup de l’électricité : une nuée d’insectes à envahit le wagon : moustiques, moucherons… Bref la pléthore qu’on retrouve quand on allume une lumière la nuit dans un pays chaud. Mais pas seulement ! Une trentaine de sauterelles (façon sauterelles d’Asie du Sud Est : très grosses) ont aussi décidé que notre wagon les tentait. Oh joie. J’aime les insectes qui pullulent. Tentant de garder mon self control, je me badigeonne de produit anti-moustique pour la 4ème fois du trajet, me plonge dans mon intrigue, et découvre que les pages blanches attirent les bestioles. Un moucheron qui tombe sur la page, deux moucherons qui tombent sur la page, trois moucher… PUTAIN J’AI UNE SAUTERELLE DANS LES CHEVEUUUUUUX ! Dans mon livre, le père Cavanaugh est en train de se battre contre le fantôme de la première guerre mondiale qui lui vomit des vers dessus (pour les gens intéressés, cette intrigue incroyable s’appelle ‘Nuit d’été’ et est de Dan Simmons). Il est donc temps d’arrêter les conneries. Je referme le livre, reprend ma place près de la fenêtre (plus loin de la lumière et des insectes) et tente de me rendormir. Oui, ça s’appelle fuir, et vous savez quoi, ça marche très bien !

Round 3 : un sommeil presque parfait
Les yeux fermés, je tente de me replonger dans un monde meilleur et plus aseptisé. Quand j’entrouvre les paupières, le spectacle est assez marrant. Toutes les minutes environ, un des touristes est pris d’un geste compulsif pour chasser un insecte quelconque. Sauf qu’au bout de quelque temps, j’ai envie de connaitre la suite de mon livre. Je retente donc une lecture expresse et alors que le père Cavanaugh maintenant transformé en zombie essaye de tuer Mike l’enfant de chœur, je me prends encore une sauterelle sur la main (vous remarquerez que le ton se fait de plus en plus blasé, pour info, on devait en être à 8 heures de trajet là). Ma décision est prise, ferme et définitive, je me roule en boule, met mon iPod pour ne plus entendre les bzz bzz et ferme les yeux très fort. La trêve entre humains et insectes est implicite : tout l’espace au-dessus d’1m70 est à eux.

Une petite photo quand même de Mary dans le train en mode K.O (on remarque la concentration pour rester dans son monde aseptisé).


Vendredi 16 Avril 2010 :

L’arrivée à 5h30 à Bagan est quand même un soulagement, nous partageons un rick shaw avec les autres touristes du wagon mais arrivons à notre hôtel rapidement.
La journée est très tranquille, nous la passons à dormir. Enfin personnellement je dors pendant que Mary essaie de stabiliser son estomac qui lui joue des tours.
Peu avant la nuit nous sortons pour aller diner dans un petit restaurant. La nourriture Birmane est vraiment excellente. Et elle n’est absolument pas épicée.

Samedi 17 Avril 2010 :

Après un petit déjeuner frugal je me renseigne un peu sur les options pour la suite du séjour, quels sont les moyens de transport pour aller au lac Inle (si possible), ou à Nagpali Beach. Plusieurs possibilités s’offrent à nous mais nous déciderons plus tard.
Nous partons ensuite visiter quelques temples de la région en calèche. A vrai dire ce n’est pas ce qui manque. Bagan compte plus de 4.000 temples répartis un peu partout dans la plaine. Les tailles diffèrent, les formes aussi.






J’en profite aussi pour dire que mon appareil de photo est IMMORTEL. Après le bain qu’il a pris à Mandalay (et vous avez vu la gueule des photos sur la fin) il est resté au sec jusqu’à notre arrivée à Bagan et marche du tonnerre. Je dis : Panasonic rulez !!!
Dans le premier temple nous nous faisons sauter dessus par une horde de vendeuses en furie qui désirent faire leur chiffre de la journée. La pagode est une des premières esquisses du modèle qui sera utilisé pour construire celle de Yangon.




Nous pouvons aussi grimper au sommet de l’un d’eux pour avoir une très belle vue sur la plaine.


Notez quand même les escaliers qui nous emmènent à destination.




Un autre nous permet de voir des peintures sur les murs intérieurs.




Ou alors des magnifiques statues en or de Bouddha.




Après un bon tour de la plaine en calèche nous repartons en direction du restaurant pour déguster du très bon riz au poulet. A noter que je me suis fait lâchement voler mon délicieux riz sauté par Marylin qui trouvait que son plat avait trop de légumes (l’excuse improbable quoi)…

Dimanche 18 Avril 2010 :

On a prévu un réveil tôt (5h30) pour aller voir le lever du soleil sur les temples de Bagan. Et j’avoue que ça en jette pas mal.






Nous apprenons que notre chauffeur est arrivé un peu en retard parce qu’il s’est bourré la gueule la veille et qu’il a encore la gueule de bois. Ambiance :). Enfin c’est plutôt agréable de se dire que, même sous la dictature, les gens font quand même la fête et qu’ils profitent de la vie. Ca donne aussi de quoi réfléchir quand on les voit toujours souriants. J’avoue aussi que le trajet à trois sur la moto pour aller voir le levé de soleil était aussi assez marrant (à part que Mary virait en permanence mes pieds des soutiens du coup c’était assez tendu et ça m’a un peu musclé les cuisses).

Nous repartons ensuite pour l’hôtel afin de prendre notre petit déjeuner et faire une petite sieste avant d’aller au musée.
Nous découvrons cependant que le musée est fermé. D’après les explications glanées par le chauffeur, depuis les explosions de Yangon ils ont peur que les musées soient visés. Pour ceux qui ne suivent pas trop la presse internationale il y a eut trois explosions quelques jours avant dans un parc de la capitale (ah pardon on me chuchote qu’officiellement ce n’est plus la vraie capitale… enfin ça la restera pour moi) lors de la fête de l’eau. Nous nous demandons aussi si cela n’a pas entrainer un blocus du gouvernement sur les news, ce qui expliquerait qu’il n’y ait plus d’accès internet nulle part dans Bagan.

Nous changeons donc nos plans et partons faire un petit tour en bateau sur la rivière. Visiblement le bateau a deux vitesses, une très très lente (on avance plus vite à pied) et une très très bruyante. Mais ça rafraichi quand même et ça permet de voir les montagnes et les temples depuis le fleuve.





En passant je n’avais pas encore fait tomber l’appareil, c’est chose faite mais il vit toujours.


Sur le chemin du retour nous avons droit à une petite leçon de vie, le chauffeur nous expliquant qu’il faut vivre souriant et avoir une belle « positive attitude » pour profiter au maximum. Il a bien remarqué que Marylin était le genre de personne à être un peu tendue et à tirer la tronche alors que j’étais tout le contraire. Un génie je vous dis ce brave homme. EYHHHHHHHHHHHHHHHH !!!! (cri de Mary quand elle a lu ce passage).
Nous repartons diner dans notre restaurant habituel et cette fois-ci je peux manger mon riz sauté tranquillement et sans me le faire piquer.

Lundi 19 Avril 2010 :

Grasse matinée, today c’est le jour du check out. Nous mangeons rapidement après avoir rendu la clé et nous préparons pour aller à la gare. Il parait qu’il faut y être une heure avant le départ du train. En fait nous regardons le train deux voies plus loin pendant 45 minutes avant de pouvoir monter dedans à 16h30.
Nous avons payé assez cher le trajet mais je ne dirai qu’une chose : Oh le luxe. Couchette et air conditionné s’il vous plait.



En plus nous ne sommes que quatre dans le wagon, avec un couple de Birmans qui, nous supposons, partent en lune de miel. Ils ont des tee-shirts assortis elle a ‘LO’, il a ‘VE’ (pour les gens un peu lents, quand ils sont à coté, ça fait ‘LOVE’) et plein de petits gestes tendres. Ca doit vraiment être le tout début !!!
Le restaurant est pas mal et globalement la nuit se passe plutôt bien même si la clim fait du yoyo en fonction de la tension présente sur les tronçons de la ligne de chemin de fer, que Mary se fait fouetter par des branches quand on dine et que j’ai plusieurs fois cru qu’on allait dérailler tellement le train bougeait dans tous les sens.

Mardi 20 Avril 2010 :

Nous arrivons à l’heure le matin (8h45) et partons directement récupérer la chambre dans le même hôtel qu’avant notre départ pour Mandalay.
Après nous être lavés, avoir refilé presque toutes nos fringues à laver, nous partons en direction de l’aéroport afin de pouvoir changer notre billet. En effet nous voudrions partir le lendemain matin pour Bangkok afin de passer quelques jours là-bas. Du coup pas de Lac Inle mais je reviendrai pour sur en Birmanie et j’irai à ce moment (en plus il parait qu’il n’y a pas trop d’eau et que c’est du coup décevant, désolé Maman mais je ne pourrai pas aller voir tes amis pour leur transmettre ton message).
Arrivés à l’airport nous galérons un peu avant de trouver l’agence de Thaï Airlines. Il nous faut récupérer des badges « Sécurité airport » (je suis tout fier c’est la première fois que j’en porte), puis prendre une série de couloirs avant de trouver le bon bureau.




La seule personne présente contemple quelques temps nos billets, semble hésiter et finalement nous dit : « Vous n’avez qu’à venir demain matin à l’heure d’embarquement et on vous les changera à ce moment ». Ca c’est de l’efficacité.
On repart sur le centre ville pour manger un morceau, j’en profite pour acheter mon album d’April Queen 2 et deux ou trois Dvd (à 50 cents pièce faut être con pour pas en profiter, ce qui me manque le plus c’est la place) et rassurer rapidement la famille que nous sommes toujours en vie.
La mission du soir sera de trouver un bureau de change qui peut changer des Kyats vers des Dollars. Vu que la Thaïlande n’était pas prévue au départ on se retrouve avec un peu trop de monnaie Birmane et pour le coup elle n’est pas facile à écouler…
Mission accomplie, on a réussi à se trouver un changeur. Le taux est un peu moins bon que dans l’autre sens mais la perte finale n’est que de 5 $ (sur 180 c’est plutôt pas mal).

Mercredi 21 Avril 2010 :

Le réveil est matinal et nous arrivons à l’aéroport avec beaucoup trop d’avance (le mec de la veille nous avait menti sur l’horaire).
Par contre pas de soucis pour échanger les billets, ça passe comme une lettre à La Poste et, après avoir payé les droits de sorties et passé la douane nous nous prenons un rapide petit-déjeuner.
Mauvaise surprise à ce moment, un mec de Thaï Airways nous fait redescendre, la nana du guichet avait oublié de nous dire que Mary devait payer pour changer son billet. On effectue la transaction rapidement et prenons notre avion pour Bangkok.

Pour conclure je ne dirai qu’une chose : LA BIRMANIE C’EST UNE TUEURIE !!!

THAÏLANDE NOUS VOILA (et me RE-REVOILA) !!!

3 commentaires:

  1. Je partage ton sentiment Laurent, la Birmanie a vraiment l'air d'être un pays fantastique, chiche on y retourne en avril 2011 pour leur nouvel an et se refaire des journée arrosées.
    Faudra que tu fasse tourner la dance birman ^^

    Vraiment excellente la nuit des sauterelles dans les cheveux, il devait y avoir des ptit cris par moment :D

    Je veuxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx aussi yaller :)

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  2. geoffray (aijin)9 mai 2010 à 17:06

    J'adore te suivre mon dpp ^^ a la prochaine aventure

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