Salaam’ Alaykum à tou(te)s,
Bon tous ceux/celles qui ont choisi : la frontière a été passée normalement je peux vous dire que vous avez perdu…(en même temps vu que personne ne joue jamais à mes petits jeux ça change pas grand-chose).
En effet, arrivés au port nous apprenons, par la maréchaussée, qu’il n’y a pas de bateau aujourd’hui pour cause de mer trop houleuse.
Deux solutions s’offrent à moi :
- Ou je patiente sur Aqaba pour espérer avoir hypothétiquement un bateau demain. Parce que quand même ça doit déchirer de traverser la mer en bateau et il parait que c’est super joli.
- Ou alors je prends le taxi avec mes compagnons anglais jusqu’à la frontière avec Israël pour traverser rapidement Eilat et repasser en Egypte via Taba.
Voyant le rythme incertain des navires et n’ayant pas spécialement envie d’être bloqué sur Aqaba j’opte pour la seconde solution.
Notre chauffeur, tout heureux de se faire un peu plus d’argent s’empresse de nous amener à bon port. J’avoue qu’il s’est un peu pris pour un membre des SpeedStar d’Akina mais étant donné qu’il n’était pas Takumi mais plutôt Itsuki et que sa voiture n’était pas l’Hachi-Roku j’ai un peu balisé (désolé pour la private joke mais ceux qui comprendront se mettront à ma place et flipperont aussi).
Néanmoins il est fort sympathique et nous racontes un peu sa vie, ses quatre enfants dont le dernier qu’il calme en chantant lorsqu’il a des cauchemars, qu’il chante dans des mariages dans son village près de Petra. Et il pousse la chansonnette. C’est vrai qu’il a une voix sympa.
Grace à lui je découvre aussi que la Jordanie vit du tourisme, du ciment et du phosphate.
Après un bref passage en Israël (et les 98,5 Shekket de frais de douanes à payer)…
Nous voici enfin en Egypte
Les formalités de douanes accomplies nous décidons (je suis toujours avec Nick et Rachel, le couple d’Anglais conducteurs de camions) de marcher un peu jusqu’à l’arrêt de bus puis de pique-niquer en attendant celui-ci (qui passe à 15h30, soit dans 3 heures).
Cependant un chauffeur de taxi/minibus nous propose un prix fort intéressant pour nous amener à Dahab (7 € les 120 kms). Du coup c’est reparti.
Et si les Jordaniens au volant sont sport, les Egyptiens sont pires, lui se prend clairement pour Schumarer. Il n’a pas peur de grand-chose. A un moment il s’arrête d’ailleurs à côté d’un autre minibus pour s’engueuler ? (je ne suis pas certain de la chose mais vu qu’ils criaient tous deux…) alors qu’un autocar plein de touristes arrivait à fond derrière (euh it’s possible to accelerate please ?). Ou alors il veut doubler un autocar qui double déjà un camion…
En chemin on s’arrête encore une fois pour prendre des gens (ses potes sans doute, ou des autostoppeurs vu qu’ils n’ont pas payé) et nous voici à Dahab.
Devant la multitude d’auberges et d’hôtels pas chers j’opte pour le Village Penguin (oui le nom m’a plu et il plaira à plus d’un).
Une chambre individuelle s’il vous plait, j’ai prit des goûts de luxe et j’en profite pendant que les prix sont encore ultra bas.
A 15h30 je déjeune enfin sur le bord de la mer et m’en vais écrire ces quelques lignes.
Le soir avant un dodo bien mérité je tente le diner à la « Funny Mumy ». Ouais bah ne tentez pas. Déjà c’est la baston tout le repas contre les chats qui viennent piquer dans l’assiette. Et puis après je dirai que je leur filerai même pas ce que j’ai mangé aux chats. Je sens que demain je ne vais pas être en forme…
Comme moi et le sport ça fait trois voir quatre je découvre qu’il y a un match : Egypte – Algérie. Visiblement cela déchaîne les foules dehors. J’espère juste pouvoir dormir.
Lundi 01 Février 2010 :
Finalement je n’ai pas été malade, heureusement.
Pas grand-chose à dire sur cette journée je l’ai passée pour la moitié sur la terrasse du Pingouin Restaurant à lézarder au soleil.
Mardi 02 Février 2010 :
Bon today le programme c’est le départ pour Le Caire, un charmant petit bus de 9/10 heures.
Dans la gare de bus je me « noue d’amitié » avec un vieux fou qui part en vacances au Caire. Je découvre aussi la techno Egyptienne. Un peu étrange à l’oreille au départ je ne la trouve pas si mal finalement.
S’il y a un truc auquel il faut se faire dans la région du Sinaï c’est le nombre important de check-point qu’il y a un peu partout. Visiblement ils veulent que les touristes se sentent bien en sécurité.
Pendant la pause du trajet je suis assez tenté par le sandwich kebab mais la manière de le préparer et les méthodes de conservation dans la poussière me paniquent un peu.
Je fais alors connaissance avec deux Français qui vont aussi se balader au Caire.
Le trajet se déroule plutôt bien. A l’arrivée au Caire néanmoins embouteillage de grand malade. Le double voie se transforme en triple puis quadruple avec des voitures dépassant par la voie séparatrice, les ravins… Jusqu’à ce que nous arrivions à l’objet du délit. Deux camions plein de sable se sont renversés dans le ravin de séparation des voies.
L’obstacle dépassé le chauffeur se lâche. Au même moment où Boom Boom Japan passe sur mon IPhone (un lien de cause à effet ?). Ca m’inquiète quand même, j’ai bien cru que nous allions faire comme les camions de sable et nous renverser tellement le bus était penché.
Arrivés au Caire mes compagnons Français et moi décidons de prendre un taxi groupés pour l’hôtel.
Je m’installe devant (à mon corps défendant) et tente de boucler ma ceinture. Ah il semblerait que ça ne soit pas possible parce que 1) La ceinture est complètement durcie. 2) Il n’y a de toute façon plus l’objet dans lequel insérer la boucle de la ceinture (aller petit jeu si quelqu’un connait le nom de cette partie de la ceinture je suis preneur je n’arrive pas à le retrouver).
Deuxième moment de stress quand le pote du mec qui va nous conduire explique au futur chauffeur comment marche la voiture. Ah oui quand même… No stress tout va bien se passer.
Bon au final tout se passe bien malgré la circulation folle du Caire (et en Egypte). Je pense que c’est un peu pareil partout mais pour résumer :
- Le klaxon est la pour signaler que tu arrives, et/ou pour signaler que tu demandes au mec de passer. Mais il peut aussi signifier, en réponse à un autre klaxon « Enculé tu fais chier ». Ou alors tout une conversation peut se dérouler « J’arrive », « Ok je te laisse passer », « Merci », « De rien ». Si elle se prolonge on peut même supposer un « Salut, ça va », « Ouais très bien et toi ? », « Nickel tu vas où ? », « A Louxor », « Ok, bonne route », « Merci ». Enfin je pense qu’une thèse pourrait être faite sur l’utilisation du klaxon en Egypte…
- Il n’y a pas de feu, il n’y a pas de clignotants et tout le monde déboite un peu n’importe comment (encore une fois l’usage du klaxon est assez utile)…
- Il n’y a pas vraiment de priorité, c’est le premier arrivé, premier servi. Avec néanmoins une priorité au véhicule le plus gros. Ainsi, à Louxor, j’ai vu notre taxi presque faucher une moto qui était pourtant engagée sur le carrefour avant nous.
- Je me demande comment se passe l’obtention du permis Egyptien (à vrai dire je me demande même s’il y en a un). Les instructeurs de l’auto-école doivent sans doute apprendre à leur élève à conduire le plus vite possible. L’esquive d’obstacles doit néanmoins être l’épreuve comptant pour le plus de points.
- Finalement tout le monde traverse n’importe comment… C’est assez sport pour les piétons quand même. Pour info il suffit de regarder à quoi ressemble l’icône du piéton qui traverse (sachant qu’elle est animée en réalité…)
Oui oui il court. C’est un peu le mode « Run for your life ». Mais globalement je n’ai pas vu trop d’accidents (par contre ils doivent être assez grave quand y en a).
Après nous être installés à l’hôtel nous partons manger, il est quand même 23h00 et je n’ai rien avalé depuis la vilaine pizza de la veille… Avec surprise (et parce que le monde est décidément petit) nous croisons une connaissance (un Américain) des deux Français qui va diner dans le même restaurant. Il nous présente un Egyptien (Aaaaahhhhmmmmmeeeeeeedddd, désolé pour la private joke mais fallait être en Egypte) assez sympa qu’il a rencontré dans la rue. Ahmed deviendra un nom qu’il ne faut pas invoquer à la légère (si vous êtes sages je vous raconterai l’histoire, même si Mason le fait bien mieux que moi).
Mercredi 03 Février 2010 :
Je lâche la chambre au matin pour tenter de retrouver le fun des dortoirs (parce que c’était quand même bien sympa et j’avais rencontré plein de gens sympa et puis c’est moins cher).
Je retrouve l’Américain d’hier soir et, avec l’amie avec laquelle il voyage, nous décidons de partir voir les Pyramides.
Moment d’émotion : la dernière des 7 merveilles du monde encore visible.
On se balade un peu sur le site notamment pour aller voir la pyramide de Mykérinos qui est la plus éloignée de l’entrée. Nous remarquons que celle-ci semble en restauration, des pierres plus récentes recouvrant les plus anciennes.
Au moment de repartir des flics nous proposent de prendre quelques photos avec la pyramide de Khephren. Je vous en montre une parce qu’elles sont assez drôle (les autres sont toutes comme ça). Evidement un bakchich est attendu à la fin mais étant donné qu’ils ont été plutôt cool ça ne dérange pas trop.
On enchaine ensuite sur le Sphinx (qui lui aussi est en restauration).
Pendant notre balade nous discutons un peu des différents projets en Egypte. Mes deux compagnons Américains (Mason et Léah) prennent un train ce soir pour Assouan pour, deux ou trois jours après, descendre le Nil en felouque jusqu’à Louxor et finalement retourner sur Le Caire.
J’ai toujours eut le projet de faire une partie du Nil en bateau mais ce n’est pas possible dans le sens Louxor-Assouan du coup je pense que je vais les rejoindre en prenant le train demain soir. Visiter Abou-Simbel puis descendre sur Louxor, et chopper mon avion au Caire le 18 (si je peux changer mon billet).
Après avoir déjeuné dans un petit boui-boui, où Mason et moi sympathisons avec le cuistot (qui nous fait visiter sa cuisine) nous repartons sur le centre-ville.
Lors du métro de retour, petite boulette de ma part lorsque je prends le wagon réservé aux femmes. Heureusement mon statu d’étranger et le fait que je sois avec une femme les rendent tolérantes et je ne me fais pas insulter.
Je pars ensuite tenter de changer mon billet d’avion mais l’agence Egypt Air est fermée. Un mec me dit qu’une autre agence est un peu plus loin mais en m’y rendant j’ai l’impression qu’il s’agit d’un des nombreux plans foireux de l’Egypte. Du coup je préfère attendre le lendemain.
Au moment du départ des deux Américains j’apprends que les deux Français (Julien et Nathasna) prendront le train demain soir avec moi pour qu’on se retrouve tous sur la felouque. Je sens que ça va être bien sympa.
Le programme de ce soir est tranquille : rédaction du journal devant des films diffusés sur FoxMovies (Dracula 2000, un film sur un mec qui sort de prison et fait du basket [ou un truc dans le genre], et le témoin du mal).
Jeudi 04 Février 2010 :
Nous partons assez tôt avec Julien pour la gare afin de réserver nos billets de train.
Arrivé au guichet (heureusement que Julien était déjà venu la veille et qu’il savait à quel guichet s’adresser sinon on aurait bien galéré) nous apprenons que le train est complet ce jour-là.
Les différentes options sont de prendre le ticket pour le lendemain soir, mais dans ce cas nos amis Américains vont attendre un jour de plus à Assouan, ou alors de tenter de voir les bus. Après avoir marché un peu, mais surtout esquivé les différents « pilotes » des routes Egyptiennes nous arrivons à la gare routière et oh magie il n’y a pas de soucis. Il reste encore des places pour le bus de Louxor et nous enchainerons sur un bus pour Assouan. Bon ça fait juste une quinzaine d’heures de trajet mais on devrait s’en sortir (s’il y a évidement des bus pour Assouan à Louxor mais ça c’est une autre histoire).
On rentre à l’hôtel en taxi (et j’arrive à négocier pour le prix que l’on attend, magie encore une fois) et je pars changer mon billet d’avion Egypt Air (encore une fois sans soucis).
J’enchaine ensuite sur l’Egyptian Museum.
Pour être tout à fait franc c’est la première déception de mon voyage.
Il y a des œuvres magnifiques, dont certaines très impressionnantes (notamment les statues située au rez-de-chaussée) mais globalement je trouve le musée très mal fait. Il y a peu, voire aucune explications, l’organisation n’est pas facilement compréhensible…
Enfin la salle de Toutankhamon contient quand même des objets superbes, les représentations de la vie quotidienne des Egyptiens de l’époque sont super intéressantes et j’ai passé une très bonne après-midi.
Mais j’attendrai qu’ils aient construit le nouveau musée (In sha’ Allah fini en 2012) pour retourner le voir.
Après avoir réglé tous les détails de la chambre direction la gare routière (un peu en avance on ne sait jamais).
Je tente une pizza comme diner (malgré mon expérience décevante de celle de Dahab) qui n’est pas trop mal du tout. J’avoue ne pas avoir fait le fou en zappant la pizza Tebesty (du nom du restaurant) qui consistait en 1/3 de fromages (ça peut aller), 1/3 de viande (ça peut aller aussi) et 1/3 de poisson (et là oumph parce que les crevettes et le calamar je ne suis pas sur qu’ils soient très frais).
Dans le bus on se retrouve tout au fond, avec des sièges qui ne peuvent pas s’incliner et les mecs de devant qui foutent la pression pour, eux, pouvoir à moitié s’allonger.
Vendredi 05 Février 2010 :
Autant dire que les 10h30 de bus ont été très longues et que nous avons pu peu dormir.
Fourbus en sortant du bus nous manquons de nous tromper d’arrêt et de descendre trop tôt. Un gentil taxi nous proposait, moyennant quelques Livres Egyptiennes, de nous emmener à la gare routière (où nous attendait la correspondance pour Assouan). L’esquive est cependant réussie et nous arrivons au bon arrêt sans payer de supplément.
Ma patience a alors été mise à rude épreuve. A peine descendu une horde de gens nous saute dessus pour nous proposer des taxis divers et variés. Ayant peu et mal dormi, après avoir passé 10h30 dans un bus, à 7h00 du mat, je dois dire que j’ai fait preuve d’un sang-froid incroyable en n’en tuant pas quelques uns (vous connaissez tou(te)s mon caractère, oh combien placide)…
Comble de malchance le service des bus pour Assouan est fermé (à vrai dire tous les services de bus sont fermés).
Cependant Julien réussi à nous négocier un minibus (vu mon état j’ai préféré ne pas m’en mêler) pour une bouchée de pain qui nous amènera à bon port. Soit dit en passant nous avions négocié avec un mec qui refusait de nous prendre à ce tarif mais qui nous a imposé à son pote (plus trop sur qu’ils soient potes après ça). Les bagages partent sur le toit et on est quand même 14 dans le véhicule (du coup bien serré).
C’est reparti pour 4 heures de bus jusqu’à Assouan.
Sur place nous réussissons à trouver un Internet café et récupérons l’adresse de l’hôtel où Léah et Mason sont.
Après avoir choppé des chambres et récupéré nos deux Américains, mangé dans le souk, nous décidons d’aller visiter les jardins botaniques situés sur une des îles d’Assouan.
Nous négocions une felouque pour nous déposer et profitons du calme de l’endroit et de la végétation sympathique.
De droite à gauche : Julien, Nathasna, Mason et Léah
Au moment où nous décidons de passer sur l’île Eléphantine nous devons néanmoins négocier beaucoup plus âprement (alors qu’il y a seulement 200 mètres à faire).
Nous arrivons dans un village où des jeunes jouent au foot. Partie à laquelle se joint immédiatement Mason.
Nous découvrons ensuite le village, bien différent des villes Egyptiennes (beaucoup plus proches des villes Africaines) vues jusqu’à présent.
Au moment de retraverser pour Assouan, alors que nous débattons à nouveau avec le capitaine, celui-ci accepte de nous faire payer le prix voulu si nous montons rapidement dans son bateau. Il compte montrer à deux touristes que son embarcation est la meilleure (car nous l’avons choisie) et leur faire payer plein pot.
Avant de repartir à l’hôtel nous discutons avec quelques capitaines pour savoir combien nous couterait une felouque, jusqu’où pouvons-nous aller avec, quelles sont les options comprises, où sont les couchages etc.…
De retour à l’hôtel notre décision est cependant collective. La felouque ne nous permet pas d’aller jusqu’à Louxor, à moins de passer une semaine dessus, les nuits sont beaucoup trop fraiches (et il n’y a pas de couvertures) et le prix est globalement en dehors de notre budget.
Tant pis ça sera pour une prochaine fois. Un truc à faire en été à mon avis.
Nous choisissons par contre de prendre le premier convoi pour Abou Simbel le lendemain matin. Et celui-ci part très très tôt.
Du coup diner dans un restaurant, avec 3 autres Américains (dont les deux qui ont payé plein pot) et une Sud Coréenne et dodo juste après.
Samedi 06 Février 2010 :
Ok alors le réveil à 3h00 du matin est quand même ultra dur.
Après une douche rapide et un très vilain petit déjeuner nous voilà partis pour 3 heures 30 de bus.
Evidement je me tape une des places les plus pourries, située juste au niveau de la roue arrière. Ce qui fait que je n’ai aucun espace pour allonger mes jambes.
Alors si les Pyramides ont été sympa, mais sans aucune comparaison avec Petra, je dois dire que le grand temple d’Abou Simbel est vraiment magnifique. Ramsès II ne faisait quand même pas les choses à moitié. Surtout lorsqu’il se déifier.
Et le « petit » temple d’Abou-Simbel :
C’est d’autant plus extraordinaire que l’ensemble des temples a été déplacé afin d’éviter qu’il ne soit englouti par les eaux lors de la construction du grand barrage et la constitution du lac Nasser.
Après la visite des temples nous repartons pour 3 heures de bus en direction d’Assouan. Trois arrêts sont normalement prévus sur le chemin.
Le grand barrage ne séduit pas grand monde dans le bus par contre nous décidons de nous arrêter visiter le temple de Philae.
Après une sympathique balade en bateau nous arrivons sur l’île. Ce temple, dédié à Isis, a lui aussi été déplacé lors de la construction d’un précédent barrage.
La visite finie nous repartons vers l’hôtel en zappant le troisième stop (l’Obélisque Inachevée).
Une sieste s’impose et il faudra que nous discutions de notre retour sur Louxor le lendemain.
Après un diner bien cher mais surtout ultra dégueulasse nous sortons le jeu de cartes pour essayer quelques jeux Egyptiens que nous apprend Mason.
Nous décidons de partir demain vers midi pour prendre le minibus en direction de Louxor avec Nathasna, Julien et Mason (Léah décidant de partir de son côté, plus tôt, peut-être la croiserons-nous de nouveau à Louxor).
Dimanche 07 Février 2010 :
Après un rapide taxi pour la gare de bus nous tentons de négocier notre voyage vers le Nord.
Les tarifs demandés sont trois fois ceux que nous avons payé à l’aller du coup nous envoyons promener plusieurs taxi avant que l’un d’entre eux accepte notre prix.
Il nous demande cependant de payer d’avance et semble se marrer pour une quelconque raison avec ses potes. Nous l’envoyons aussi balader et en choisissons un autre qui, lui, accepte le prix demandé et ne nous demande rien du tout, à part de contrôler nos passeports (ce qui nous a semblé un peu louche mais était finalement une bonne chose).
Les quatre heures sont vite passés, avec seulement un petit incident sur un check point. Les militaires sur place arrêtent le minibus et contrôlent notre identité. Nous apprenons alors que les minibus n’ont pas le droit de transporter plus de quatre étrangers. Sentant venir la demande de bakchich nous nous préparons au pire au niveau du montant mais finalement nous pouvons repartir sans avoir rien à payer.
Je vais juste faire une petite digression ici sur un transport en minibus. Déjà il n’y a pas beaucoup de place (15 par minibus en comptant le chauffeur), comme vu sur les photos précédentes les bagages sont posés sur le toit, et finalement il y a toujours un mec qui décide d’imposer sa musique. En gros au début deux ou trois allument leur tel portable et foutent une musique qui leur plait mais l’un se lasse plus vite que l’autre et stop. Je devrai essayer de mettre la mienne une fois mais j’ai peur un peu de la réaction des locaux face à un « Bring the noise » (les gens médusés et les pavés qui volent vers ma gueule).
Arrivé à Louxor, nous trouvons l’hôtel que nous avions choisi complet. L’homme nous propose néanmoins, et sans aucun scrupule, de dormir par terre (et de nous faire payer) en attendant une chambre pour le lendemain.
Nous décidons d’aller voir un autre hôtel, juste à côté, qui nous semble dans nos prix.
Surprise, la manager est Française. La chambre pour quatre est disponible, tout semble clean. Elle prend même le temps de nous expliquer comment est constituée Louxor, qu’est-ce qui lui semble incontournable, les tours proposés etc.…
Un peu affamés (nous n’avons rien mangé depuis le vilain diner de la veille) nous nous rendons dans un restaurant qu’elle nous a conseillé.
Les prix sont ceux de la veille mais la nourriture est succulente et nous cela nous semble un vrai festin.
Nous finissons la soirée à jouer aux cartes sur la terrasse de l’hôtel et discutons des plans pour chacun. Julien et Nathasna partiront sans doute dans trois jours, soit pour le Caire, soit pour retourner en France (en fonction de leurs finances). Mason n’a pas encore décidé. Quand à moi je resterai surement un peu plus longtemps sur Louxor pour visiter plus de temples.
Lundi 08 Février 2010 :
Après un très bon petit déjeuner avec une omelette (oui je sais c’est risqué mais bon qui ne tente rien n’a rien) et une bonne crêpe et un délire sympa sur la différence entre les films Américains et Français (le délire est parti sur le fait de jeter du toit un mec qui nous proposait en permanence un truc. Dans le film Français il tombe et fait un trou, dans le film Américain il tombe et une série d’explosion toutes plus impressionnantes les une que les autres s’en suit…) nous décidons d’aller visiter les temples de la rive Est (Karnak, Louxor, le musée).
Après une petite balade sympathique le long du Nil nous arrivons à l’entrée du
temple de Karnak. A première vue peu impressionnant nous découvrons cependant peu à peu le lieu et restons assez émerveillés, notamment par :
- La salle des colonnes
- Les multiples couleurs sur certains des hiéroglyphes
- Les obélisques
- Les statues
J’en profite aussi pour faire une petite photo avec mon pote le dieu babouin (aka Thot).
Avec Mason nous rencontrons un Egyptien qui nous fait visiter rapidement une petite partie fermée au public et nous offre « la protection de Ramsès III ».
Après la visite de ce magnifique temple nous décidons de rentrer à l’hôtel et de nous reposer, ayant une grosse journée le lendemain. Le musée et le temple de Louxor étant reportés au surlendemain.
La soirée se déroule tranquillement après un diner à notre nouveau QG (le restaurant de la veille : le Sofra) et une séance de lecture pour chacun, avec néanmoins un petit jeu du pendu en Anglais et en Français.
Mardi 09 Février 2010 :
Après un levé « tôt » (7h00, ça change des deux grasses matinées des jours précédents), une douche et un petit déjeuner rapide nous rejoignons notre guide qui va nous faire visiter la rive Ouest de Louxor.
La rive Est est réservée aux lieux de vie. En effet il s’agit du côté du levé du soleil, symbole de renouveau. Alors que le côté Ouest, couché du soleil est le lieu réservé aux morts et aux nécropoles.
Le guide est super marrant. Nous apprenons que le chauffeur, ayant quatre femmes, dort peu et est doit sans doute être consommateur de Viagra.
Petite digression pour vous présenter la publicité du Viagra en Egypte. Parce que la photo est assez petite je vous détaille la scène. Au fond une nana fait la gueule car elle a un ballon tout dégonflé à côté d’elle. Alors que celle de devant à un sourire d’une oreille à l’autre avec son ballon tout gonflé. C’est assez joliment imagé non ? (Ok la pub pue…)
Nous commençons avec comme premier monument, les colosses de Memnon, derniers vestiges du plus grand temple construit en Egypte par Amenhotep III (le temple des millions d’années) mais qui, malheureusement, à complètement disparu. Une secousse aurait commencé à le détruire pendant le règne de Ramsès II puis, n’étant plus entretenu et le Nil l’inondant une partie de l’année il aurait « fondu » par la suite (étant principalement construit avec un mélange de boue et de paille) et les pierres récupérées par les pharaons suivants pour bâtir leurs temples.
Nous partons ensuite pour le temple funéraire d’Hatchepsout (une des rares femmes à avoir été enterrée dans la Vallée des Rois, après avoir usurpé le trône de son neveu et beau-fils). Celui-ci a été plusieurs fois détruit par les secousses sismiques mais il a été reconstruit plusieurs fois.
Les hiéroglyphes détaillent principalement les multiples échanges commerciaux de l’époque avec les différents pays, notamment l’Ethiopie.
Ce temple est connu aussi pour l’événement tragique de Novembre 1997 lorsque 62 personnes ont été assassinées par des terroristes Islamistes.
L’étape suivante est la Vallée des Rois afin de visiter trois tombes de Pharaons.
Le guide nous a choisies, parmi celles ouvertes, les tombes de Taousert et Sethnakht, Séthi II et Siptah. Elles permettent de voir différents états d’avancement des tombes.
En effet celles-ci n’étaient vraiment jamais finies. Plus le règne du Pharaon était long, plus profonde était sa tombe. Elles étaient donc en perpétuelles constructions.
Je décide de profiter de l’occasion pour prendre une visite en supplément et de voir la tombe de Ramsès VI (qui s’est à moitié approprié celle de son père en fait). Les bas-reliefs sont magnifiques et les couleurs encore très bien conservées.
C’est un vrai plaisir pour les yeux. Il n’est cependant pas autorisé de prendre de photos dans les tombeaux, je ne pourrais donc vous faire partager cette expérience.
Pour information la tombe la plus longue actuellement découverte est celle de Séthi Ier (sont règne ayant été particulièrement long) est en réfection depuis une vingtaine d’année. Demandant à notre guide s’il serait possible de la visiter un jour celui-ci m’explique qu’il y a peu de chance car des visites ultra privées et ultra chères (20.000 Livres Egyptiennes soit environ 2.500 €) sont organisées. L’ouverture au public stopperait en partie ce trafic. Le genre de truc qui M’ENERVE !!!!
Avant de partir sur la Vallée des Reines nous allons visiter un magasin où des artisans fabriquent différents souvenirs (statuettes, pendentifs…) à partir des pierres et des huiles de la région. Petit moment assez amusant lorsque le propriétaire de la boutique nous décrit les différentes étapes pour la fabrication d’un vase, chaque ouvrier en question, alors qu’il nous regardait sans rien faire jusqu’à présent, se met à la tâche consciencieusement lorsqu’il est désigné, puis stop tout lorsque son voisin est appelé.
Les deux tombes de la Vallée des Reines sont très différentes. Une a été brulée lors de l’époque Romaine alors que l’autre est encore très bien conservée. Malgré la perte des couleurs originelles lors de l’incendie, la couleur noire laquée de la suie met en relief les hiéroglyphes et donne un effet très intéressant à la chose.
Nous repartons en direction du Nil que le chauffeur nous fait traverser en bateau pour retourner ensuite à l’hôtel faire une petite sieste.
Le soir nous rencontrons sur la terrasse deux autres Français sur Louxor pour deux jours et à qui nous faisons découvrir notre QG : le Sofra.
Mercredi 10 Février 2010 :
Après une grasse matinée bien méritée nous partons en direction de la gare afin de réserver nos billets de train pour le lendemain soir.
Sur place la file ne semble pas avancer, nous croyons comprendre que les ordinateurs sont en panne. Après avoir attendu une bonne demi-heure je repère alors un petit panneau indiquant « tourist information » et je pars interroger le brave homme derrière le guichet. Il m’explique qu’en effet les ordinateurs sont en panne mais que de toute façon nous sommes obligés d’acheter le ticket le matin même pour le soir.
Retour à l’hôtel pour Nathasna, Julien et Mason qui veulent visiter le musée de Louxor. Etant donné que je veux absolument faire le temple de Medinet Habu et celui de Louxor je pars de mon côté.
Après avoir traversé grâce au ferry local je négocie un petit taxi qui me dépose devant l’entrée du temple. Cependant, visiblement, je n’ai pas payé assez étant donné que le chauffeur a « oublié » de me dire qu’il fallait aller acheter le billet d’entrée à 1km de là. Du coup je me tape une petite balade. Heureusement il fait beau et chaud.
Après l’aller-retour rapide j’arrive dans le temple funéraire de Ramsès III.
Celui-ci est vraiment sympa. Il est beau et en assez bonne condition (voir très bonne).
Etant donné le lieu un peu perdu je décide de me taper les 6kms de retour jusqu’au ferry à pied. Cependant au niveau des colosses de Memnon un minibus/taxi local me propose de me déposer pour une somme dérisoire.
Retraversée et j’enchaine avec le temple de Louxor.
J’ai été plutôt déçu par ce dernier. En dehors de l’entrée assez impressionnante avec les deux obélisques et les statues. Ah on me signale qu’un des deux obélisques a été donné à Charles X et se trouve maintenant sur la place de la Concorde. Bon donc en dehors de l’obélisque restant et des statues, puis de quelques bas-reliefs intéressants, de la présence d’une église/mosquée à l’intérieur même du temple, j'ai trouvé beaucoup moins d’intérêt à ce temple qu’à Karnak.
Je retourne ensuite à l’hôtel où je retrouve les autres qui, finalement ont décidé de pratiquer la fainéantise et ne se sont pas rendu au Musée. Nous irons donc peut-être tous ensemble demain matin.
Après un diner au Sofra nous partons nous coucher pour une bonne nuit de repos.
Jeudi 11 Février 2010 :
Après le petit déjeuner nous partons aller acheter nos billets de train pour le soir. Le but étant de faire : Louxor – Le Caire (10 heures de trajet) puis Le Caire – Alexandrie (3heures de trajet) dans la foulée. Et si possible de chopper le bus de 22h00 pour Alexandrie – Siwa (8 heures de trajet). Autant dire que nous nous apprêtons à arriver fourbus à Siwa deux jours après.
Arrivés à la gare, le guichetier nous apprend qu’il faut revenir à 13h00 pour les billets.
Nous retrouvons Mason, parti tirer de l’argent à l’ATM devant la gare. Catastrophe sa machine s’est faite avaler par le distributeur.
ALLER CHAMPAGNE POUR TOUT LE MONDE C’EST LE BORDEL.
Un mec doit venir ouvrir l’appareil d’ici 30 minutes. On espère qu’il s’agisse de 30 minutes Européennes et non pas de 30 minutes Egyptiennes (sinon on risque d’y être encore dans trois jours).
Je rentre dans l’office du tourisme à côté et deuxième galère : la nana m’apprend que, lorsque le guichetier de la gare demande de revenir à 13h00 ça veut dire qu’il n’y a plus de places et qu’il faut revenir plus tard en espérant qu’un des mecs ait annulé son billet. Dans notre cas cela veut dire qu’il faut que quatre personnes aient annulé leur trajet. Ca devient sacrément compliqué tout ça…
Elle m’apprend aussi que le gars de l’ATM ne peut pas passer avant 13h30 (oui nous avions bien pressenti des minutes Egyptiennes).
Petit moment de flottement en espérant que :
1) Le mec ne soit pas en retard
2) On trouve des places de train, ou, à défaut, des places de bus (owwwwiii que de souvenirs dans le bus de nuit à l’aller…)
On retourne patienter à l’hôtel jusqu’à 13h30 et, sur le chemin, petit délire lorsqu’un mec, déplaçant sa moto qui gênait un camion, se retrouve avec le frein qui lui reste entre les mains (hmm c’est rassurant tout cela).
De retour à la gare à 13h30 Mason réussi à récupérer sa carte. Et nous apprenons qu’il y a quatre places dans le train. VICTOIRE !!! Soit dit en passant je pense qu’il y avait des places le matin mais que le mec refusait de nous les vendre tout de suite car il devait y avoir une priorité pour les Egyptiens (ou une limite dans le nombre de places autorisées pour les étrangers).
Après un déjeuner rapide composé d’un bol rempli de : blé, riz, pates, lentilles, pois chiches et un peu de sauce tomates nous décidons, unanimement, que les aventures de la matinée nous ont fatiguées et que nous allons nous reposer en jouant aux cartes.
Le diner est encore une fois au Sofra (oui il faut bien lui dire au revoir) et nous partons pour nos magnifiques 36 heures de transport (plus ou moins).
A la gare, évidement, le train est en retard mais nous pouvons admirer certains magnifiques spécimens des transports ferroviaires Egyptiens (en fait les wagons de 3ème classe, sachant que, pour je ne sais quelle raison la 2nde classe n’existe pas).
Et je pique un petit somme avant le départ.
Vendredi 12 Février 2010 :
En dehors des contrôleurs qui nous réveillent trois fois le trajet en train était vraiment sympa. Et beaucoup plus confortable que le bus.
Nous arrivons le matin au Caire et prenons notre petit déjeuner dans la gare devant un film Egyptien, recopiant intégralement un film américain que Mason connaissait. Du coup il a pu nous raconter la fin que ces fourbes ont coupée 5 minutes avant le générique.
Le train pour Alexandrie est tout aussi confortable que celui depuis Louxor. Nous découvrons même que nous pouvons retourner complètement les sièges et modifier ainsi l’agencement. Nous remarquons bien vite que nous arrivons vers Alexandrie de part la végétation de plus en plus luxuriante.
Sur place, nous devons faire quelques allers-retours en taxi pour réserver nos billets de bus. Nous retrouvons les joies de la conduite sur les routes Egyptiennes : les ânes qui avancent sur la nationale, les gens qui traversent n’importe comment (toujours la nationale), le chauffeur qui se « crée » une troisième voie, les mecs qui ramassent les poubelles (encore sur la nationale), et comme toujours je me retrouve à la place du mort…
La nouveauté, à Alexandrie, c’est que la plupart des taxis sont des Lada 2107. Moi qui pensais que ces voitures étaient en état de disparition (oui ce sont nos sacs, non attachés sur le toit, en même temps on commence à avoir l’habitude).
Après un déjeuner dans un bon bouiboui (enfin on verra si c’était bon demain matin), nous partons squatter un restaurant de pâtisseries et profitons du wifi.
Arrivés à la gare routière nous nous embrouillons avec le bagagiste du bus qui « exige » un tip. Du coup jusqu’au départ du car nous espérons que nos bagages ne vont pas être débarqués et rester à Alexandrie.
Samedi 13 Février 2010 :
Le trajet est plutôt tranquille et tout se passe bien.
A notre arrivée, à 5h30, à Siwa nous sommes quand même bien cassés. Entre le train de la nuit d’avant, la journée sans dormir et le car nous aspirons à un bon lit.
Tous les hôtels sont cependant fermés et il nous faut attendre, jusqu’à 8h00 dans la rue (j’en profite pour monter dans l’ancien fort histoire d’avoir une vue sympa sur la ville) avant de pouvoir squatter le jardin d’une des rares auberges avec des places.
Le temps que nos chambres soient préparées et que le petit déjeuner que nous avons commandé soit près il est cependant 13h00. Je pars direct faire une sieste.
Le soir, diner dans un restaurant assez sympa puis Mason nous fait profiter de ses talents de violoniste auprès du feu (ok ma photo avec le violon est un peu floue…).
La nuit est plutôt calme après avoir, néanmoins, luttés contre les moustiques jusqu’à minuit.
Dimanche 14 Février 2010 :
Encore une fois le petit déjeuner, bien qu’excellent, n’est pas servi super rapidement et c’est donc vers 13h00 que nous partons faire une balade en vélo (et notamment repérer un autre hôtel pour Nathasna, Julien et Mason les autres nuits).
J’avoue qu’entre le vélo de Nathasna qui déraille dès qu’elle prend de la vitesse, le frein arrière du mien qui m’est resté entre les mains la première fois que je l’ai utilisé et surtout le choix de se balader au moment où le soleil tape le plus… notre promenade en vélo a été assez suante, au sens propre du terme parce qu’on s’est quand même bien amusés.
Au retour Mason et moi décidons d’aller quand même profiter des sources d’eau, fameuses à Siwa, dans lesquelles on peut se baigner.
Mason s’étant blessé en arrivant sur place il décide de ne pas risquer la maladie mais je pique une petite tête dans leur « fameuse » source Cléopatra.
J’espère que je ne me retrouverai pas malade le lendemain.
Le soir nous partons tous diner dans un restaurant super sympa qu’un autre Laurent (un Français de l’hôtel, je vous avais dit qu’ils étaient partout) a testé la veille.
Je quitte ensuite mes compagnons de voyage, avec qui j’ai quand même passé un peu plus de 10 jours, pour prendre mon bus pour Le Caire que je veux visiter un peu plus.
Peut-être recroiserais-je mes compagnons de voyage s’ils reviennent sur la capitale Egyptienne avant mon départ.
Lundi 15 Février 2010 :
Après 13 heures de bus je ne négocie même pas le prix du taxi et lui demande de me déposer au Canadian Hôtel où nous étions la dernière fois.
Il est cependant rempli mais je trouve une chambre dans un autre, juste en face, où je discute rapidement avec deux Chiliennes.
Je décide d’y aller mollo aujourd’hui afin de pouvoir profiter des trois derniers jours pleinement et du coup je finis de mettre à jour mon journal qui avait prit un peu de retard.
Le soir je vais manger rapidement un sandwich au Kfc, je sais c’est mal, je me fouetterai avec des orties pour me punir, mais qu’est-ce que je l’ai savouré.
Aller la journée fut courte dodo…
Mardi 16 Février 2010 :
Le matin je recroise les deux Chiliennes qui déjeunent avec un Espagnol. Ils me proposent de me joindre à eux pour aller visiter la Citadelle.
Comme il s’agissait d’un des endroits que je voulais voir au Caire j’accepte avec plaisir et nous partons d’un bon pas (le réceptionniste nous a annoncé 2 heures de marche).
Après nous être un peu égaré, avoir assisté à une baston entre un chauffeur de taxi et un mec et sa femme (la nana était d’ailleurs bien violente), nous arrivons sur place.
C’est assez massif comme bâtiment et il ne reste malheureusement pas grand-chose de la première citadelle, bâtie par les Mamelouks, celle-ci ayant été rasée par un sultan Ottoman.
Nous pouvons cependant visiter les deux mosquées.
Jouer avec les lions.
Et avoir une vue magnifique sur Le Caire pollué.
Comme il n’est que 13h00 nous décidons de continuer notre balade et d’aller jusqu’au quartier Copte de la ville.
Après nous être arrêtés en chemin pour prendre une des spécialités Egyptienne dont je vous aie déjà parlé à Louxor (le bol avec le tout mélangé) nous repartons et arrivons vers 15h00 dans le quartier Copte.
De droite à gauche : Fernandez, Macarena, Francisca
Là plus de minarets mais des églises partout et même une synagogue.
Il faudrait que je me renseigne pourquoi Saint-Georges est si connu en Egypte car il était présent partout.
A 16h30 je quitte mes compagnons et décide de rentrer par la voie facile : le métro. Les courageux repartent à pieds.
Arrivé à l’hôtel surprise, Mason m’annonce, par mail, que mes trois compagnons prennent le bus de nuit ce soir et que je les verrai donc surement demain soir. Chouette, juste avant mon départ.
Petite douche salvatrice. Il fait bon là ! (comme dirait l’autre) Puis je profite de la soirée pour glandouiller.
Mercredi 17 Février 2010 :
Ahhhhh, enfin, aujourd’hui je vais aller dépenser mon argent pour autre chose qu’un logement, des transports, des visites ou de la bouffe.
Today, direction : Khan-al-Khalili bazaar, alias le Souk.
Etant passés juste à côté la veille je retrouve facilement le chemin et commence à me balader d’échoppe en échoppe.
Bon c’est quand même vachement pour les touristes et je ne suis pas certain de la qualité de la plupart des produits vendus.
Je suis néanmoins content de mes achats (des cadeaux et quelques babioles de décoration pour mon chez moi) et surtout de mon potentiel de négociation.
Bon les mecs en font beaucoup mais je suis quand même devenu : « le frère » de l’un des vendeurs, puisque nous avons partagé la boisson. Et pour deux autres je négocie comme un Egyptien (je ne sais pas trop comment le prendre).
Quelques photos du bazaar :
J’étais passé le matin au Canadian Hotel où j’avais vu Mason, Nathasna et Julien, en mode coma total (le trajet en bus avait été spécialement dur notamment à cause d’une climatisation mise à fond). Du coup on s’est fixé rendez-vous pour diner vers 18h30.
J’ai donc le temps de tenter une optimisation de mon sac à dos (pour faire rentrer tous les achats).
Bon j’annonce c’est la galère. Mon gros sac est bourré à craquer et le petit aussi. J’ai même du sortir la pochette du pc portable pour tenter de le faire passer en plus. Et j’ai mes deux posters qui ne sont pas dans les sacs non plus.
Heureusement je vais pouvoir refiler plein de trucs à Au en arrivant au Kenya. Plus plein de trucs que je n’utilise jamais (désolé Arnaud mais ta boussole va rester à Nairobi, entre autres).
Vers 18h30 je pars rejoindre Nathasna, Mason et Julien pour aller diner au Felfela, un restau assez sympa. Bon les serveurs sont pas pressés lorsque l’on repasse des commandes et ont tendance à pas mal se planter dans les plats mais c’était sympathique. Nous faisons connaissance avec deux Américains (Lyle et Heidi) avec qui Mason avait parlé à l’hôtel.
Ils viennent d’Alaska et habitent dans des igloos (nan je déconne ils ont des vraies habitations, mais ils viennent réellement d’Alaska). Depuis Octobre ils voyagent à travers le monde et travaillent pour différents organismes qui aident des gens en difficultés. Ils ont notamment servis de porteurs lors d’une « mission » en Birmanie, où l’association aidait certaines tribus persécutées par le régime. Ils ont dû donc rentrer dans le pays en clandestins en traversant la jungle. Franchement chapeau. Amusant, ils enchainent par le Kenya où ils arriveront le lendemain pour le départ pour l’Inde. Dommage j’aurais bien voulu parler un peu plus avec eux.
Jeudi 18 Février 2010 :
Après avoir fini mes bagages et les avoir laissés à la réception je rejoins les autres pour la dernière journée. Mason et Julien partent cependant rapidement réserver la suite de leur voyage, du côté de la mer Rouge pendant que Nathasna et moi restons à regarder un splendide documentaire sur Britney Spears puis un film. Nous partons ensuite tous manger dans le Felfela restaurant, à emporter, miam le bon chicken crispy.
Je fais mes adieux car ils doivent aller acheter leurs billets de bus et je serai sans doute dans le taxi en direction de l’aéroport lors de leur retour.
Ma’a salaam
KENYA ME VOILA !!!
jeudi 18 février 2010
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J'ai tout lu. J'ai plein de commentaires à te faire. Mais je dois travailler.
RépondreSupprimerJe dirais donc juste que Thot vaut le coup en ibis, pas en babouin! didiou!
xx
J'ai également tout lu et je n'ai qu'une chose à dire qui résume mes multiples pensées: "T'as la belle vie toi"...
RépondreSupprimer... Je rajouterai quand même un "je te déteste" de rigueur...
Plein de bisous
Mme Martin
Que d'aventures surtout les trajets dans ce pays, j'aimerai bien desfois pouvoir commander une ptite caméra au dessus de toi et rigoler de tes peripeties :) tu vas être au taquet en Inde après l'Egypte pour pas te faire avoir par le local !
RépondreSupprimer(enfoirax la bousole !)
Ptet pas une bonne idée la musique à partager, quoique tu peux essayer de balancer dans un bus un Schnapi !!!!
BOOM BOOM JAPAN !!!!!!
Oh le truc de fou entre les ladas qui roulent encore, les égyptiens qui te font la course, ça va tu seras moins chiant au retour quand je kalxonerait ou depasserait de 10km la limite :D
Bisous mon Lolo reste prudent et te fait pas bouffer par un lion au Kenya ;)
Eh eh,
RépondreSupprimerMary j'attends tous tes commentaires. Et me sort pas l'excuse du travail.
En passant tes vacances ça en est où ?
Et je ne dirai qu'une chose : THOT BABOUIN is the best !!!
Mme Martin... Hmmm qui est cette inconnue ? Ma mère n'aurait pas signé comme ça, mes soeurs ne signent pas comme ça et jusqu'à présent je ne suis pas marié. Ou alors on m'aurait menti.
En tout cas moi je ne déteste personne. Je ne sais pas pourquoi tout le monde me dit des choses comme ça alors que je vous fait juste partager mon bonheur.
Arnaud euhh disons que tu me feras le plaisir de conduire en respectant les limites. Les Egyptiens ont des années d'entrainement avant de pouvoir klaxonner.
Bon aller je vais faire des poutoux à mon neveu.
Toujours à faire son raleur le mister :D
RépondreSupprimerAh oui tient pour le nom du film, je dirais "La Momie" pourquoi ? Egypte + Imhotep ne se lèvera pas encore, ça y ressemble, enfin évite d'aller réveiller des trucs louches quand même :D
RépondreSupprimerTendu les trajets mon pote. C'est vraiment la chose qui me démotive pour partir à l'aventure.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton blog c'est cool d'avoir de tes news de l'autre bout du monde.
Pour la ceinture je répondrai: "Un boucle ta ceinture" dans le 93 on dit un " ta geule".
Peace poto à plus tard amuse toi bien.