Nouvelle-Zélande – All I ever wanted

Alors je tiens à préciser que suite à une mauvaise manipulation sur mon appareil de photo de ma part les photos jusqu’à Te Anau sont en qualité très dégradée. Elles devraient être encore plus belles et j’en suis bien dégouté. Surtout pour les… Mais je vous laisse lire la news.

...Ou pas !!!
A peine arrivé au comptoir d’enregistrement j’apprends que le vol est retardé suite à un tremblement de terre à Christchurch. Ils attendent donc d’avoir plus de nouvelles avant de nous faire embarquer.
Vers 9h00 on nous annonce que l’aéroport de Christchurch est fermé. Qantas nous place sur le vol du lendemain et nous offre la nuit d’hôtel à l’Holiday Inn de l’aéroport, ainsi qu’un bon pour acheter de quoi nous sustenter.
Je choppe une boite de donuts et deux Fanta et me pose dans ma chambre pour mater des films.

Après un bon bain que je savoure pleinement je descends diner et remonte mon rapidement me coucher, le réveil est encore planifié à 4h30.

Dimanche 05 Septembre 2010 :

Bon cette fois-ci c’est la bonne. Malgré la légère heure de retard due à des problèmes d’organisation nous décollons pour Christchurch.

Je récupère facilement, et sans mauvaises surprises cette fois-ci, la voiture chez Avis et me rend à la guesthouse.
Sur le chemin je vois les séquelles du tremblement de terre, qui a été assez violent. Il n’y a pas tant de dégâts que cela (et heureusement il n’y a pas eut un seul mort) mais il était quand même à 7,1 sur l’échelle de Richter.

Sur un sujet plus amusant j’ai choisi une guesthouse assez spéciale. Il s’agit de l’ancienne prison municipale qui a été reconvertie. Nous dormons donc dans des cellules.

Lundi 06 Septembre 2010 :

Après une bonne nuit de sommeil je lance des lessives (et j’en profite pour laver mes chaussures de marche, qui en ont bien besoin) et check un peu le parcours.
J’ai décidé de faire des trajets assez courts afin de bien pouvoir profiter des paysages et de ne pas trop être crevé en arrivant le soir.
Je pars donc sur les petites routes de Nouvelle-Zélande (il n’y a pas d’autoroute ici) en direction du Mont Cook.
Sur le chemin il y a vraiment des paysages à couper le souffle.

J’aperçois aussi un rapace qui se régale d’un lapin ayant été écrasé par une voiture. J’essaie de m’approcher un peu mais il s’envole et, malgré mon attente sur place, ne daigne pas revenir.

Arrivé en fin d’après-midi dans le petit village du Mont Cook je reporte au lendemain matin la balade prévue, il va faire nuit et il y a pas mal de nuages. J’aimerai éviter de me perdre en montagne.
Je dine dans un restaurant à l’ambiance super sympa, un pavé de saumon dans mon assiette, les pieds à côté du feu, avec un cd de Dire Straits (le top serait mes petits Jodlers) et la vue sur les montagnes enneigées. J’ai du mal à concevoir que la semaine dernière j’étais sur le bord d’une plage, alors que je suis dans un chalet à la montagne.

Mardi 07 Septembre 2010 :

Après un réveil matinal je pars me renseigner sur les risques divers pouvant survenir dans la journée au point d’information. Il y a des risques très important d’avalanche mais ce n’est pas pour les chemins que j’ai choisis.
Aller première balade et malgré le brouillard important qui me cache le Mont Cook (le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande) je profite à mort.

Je décide d’enchainer sur une seconde balade qui passe à côté de lacs de haute montagne. J’ai trop envie d’aller piquer une tête mais je n’ai pas ma serviette avec moi et l’eau est vraiment vraiment froide.

Arrivé au sommet de la colline j’ai une vue époustouflante sur le lac formé par la fonte du glacier. Les icebergs flottants à sa surface sont impressionnants.

Je tente de m’approcher un peu, au moins pour tâter la température de l’eau mais un panneau explique qu’il peut y avoir des hausses brutales du niveau du lac n’importe quel moment et vu ma chance avec les éléments en ce moment (le frôlement de noyade, le tremblement de terre) je décide de ne pas risquer la chose.
Sur le chemin du retour vers la voiture j’aperçois une cascade sublime, au loin. Il n’y a pas de chemin qui y mène mais je veux absolument en voir une de plus près lors de la suite de mon séjour dans ce pays.

Je reprends la route, direction Dunedin et la péninsule Otago. Il parait qu’il y a plein d’animaux marins à voir. Sur le chemin je tente plusieurs fois de prendre des rapaces en photo mais ils sont à chaque fois un peu trop loin ou ne daignent pas revenir malgré la patience que je prends à attendre qu’ils se posent.
En tous cas j’en prends plein la gueule au niveau des paysages de montagne. C’est vraiment superbe.

Bon il commence à pleuvoir, ça tombe bien la route n’est plus trop jolie on est dans des collines et des fermes. Au moment où la pluie cesse j’arrive devant un spectacle sublime.

Et voilà il y a trois heures j’étais en pleine montagne, avec de la neige un peu partout et je me trouve maintenant sur une plage déserte. Certes le temps est assez couvert mais c’est quand même magnifique.
Je suis fan de ce pays.
J’arrive finalement dans la péninsule, par contre elle est plongée dans le brouillard. La route qui longe la côte n’est pas transcendante et me donne un peu mal au cœur avec tous les lacets. Manque de bol la plupart des guest house sont fermées et les rares ouvertes n’ont plus de place.
Je dois donc repartir sur la grosse ville la plus proche, Dunedin. Je choisis une auberge portant le nom d’Hogwartz (les fans comprendront !!!)

Après être allé diner en ville je me couche rapidement, assez fatigué par le trajet (enfin surtout par la route en lacets).

Mercredi 08 Septembre 2010 :

Oh mon dieu !!! La nuit a été horrible, j’étais dans le même dortoir que deux mecs qui ronflaient violement. Ambiance Laurent !!! Ca m’a rendu fou. Dès qu’il fait jour je fonce me doucher et me prépare pour partir parce qu’il faut que je bouge là…
Je repars donc en direction de la péninsule Otago en espérant pouvoir voir quelques animaux sympathiques. Le chemin à l’intérieur des terres est bien plus sympathique que celui côtier.

Je tente différentes plages et des coins un peu cachés, sur les conseils d’une locale qui me donne les « spots » pour voir des lions de mer et des otaries, mais rien du tout.
Par contre c’est toujours aussi joli.

Je tombe cependant sur des falaises qui abritent des centaines d’oiseaux qui, pour certains s’élancent dans les cieux, ou couvent leurs œufs pour les autres.

La route de terre à bien salopé la voiture par contre :), je sens que ça va faire plaisir au mec qui va la laver.

Aller on continue le programme prévu, je vais aller voir un peu la côte Sud, avant de remonter vers le Fiordland. Après m’être un peu perdu dans Dunedin sur le chemin j’esquive la nationale et me lance dans la route panoramique (je ne sais plus trop si cela se dit en Français). Plein, plein de paysages divers et variés, des collines verdoyantes, des lacs, des côtes déchirées…

J’adore de plus en plus ce pays. Et c’est tellement tranquille, je ne croise quasiment personne. Je voudrai tellement pouvoir passer plus longtemps dans chaque endroit. Mais il y a tellement de choses à faire. Tant pis il faudra que je revienne (dur dur :) !!!).
Suivant les conseils du Lonely Planet je me dirige vers un phare. Ohhhh la vache !!! Oubliez la Great Ocean Road et les 12 Apôtres. CA CLAQUE TROP !!!

Je sais maintenant où Dieu est allé se reposer, le septième jour, après avoir créé la Terre. En Nouvelle-Zélande !!!
En revenant vers la voiture je vois une pancarte indiquant une plage où viennent parfois des pingouins. L’heure est en général en fin d’après-midi mais je tente quand même le coup.
OOOOOOOOOOUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. C’est le pingouin aux yeux jaunes, une des espèces qui ne vit que dans quelques endroits du globe.

Et voilà son nid :

Je suis trop content, je les avais ratés à la péninsule Otago mais j’ai pu quand même les voir par hasard.
Je reprends la voiture et accélère un peu. Je voudrai tenter d’arriver à Invercargill ce soir. C’est un jour plus tôt mais cela me permettrait d’être plus à l’aise pour la suite. Je zappe les chutes d’eau, de toutes façons j’ai décidé que je voulais en voir en haute montagne, et fonce sur la baie Curio. Je vais tenter encore une fois de voir des animaux. Il y a parfois des éléphants de mer, des lions de mer et des otaries et plus rarement des pingouins.
Arrivé sur place je profite pleinement du spectacle des vagues qui s’écrasent sur les falaises plus bas.

Par contre pas de traces d’animaux sur le premier spot. Je retourne donc vers la voiture quand tout à coup je me fais attaquer par des mouettes. J’en vois déjà rigoler mais je pense que vous paniqueriez aussi si vous les voyiez voler de plus en plus bas, en piquet vers votre visage. Je cours donc me réfugier dans la caisse. Après réflexion je pense qu’il devait y avoir leurs couvées à côté et qu’elles cherchaient juste à les protéger car elles m’ont refait le coup lorsque je suis repassé par cet endroit, un peu plus tard.
Un peu déçu de ne pas avoir vu de mammifères marins je tente la seconde plage sans grand espoir.
OUI OUI OUI ET REOUIIIIIIIIIIIIIIIIII
Encore des pingouins. Cette fois-ci ils sont plusieurs et je peux me rapprocher un peu d’eux, tout en gardant les distances de sécurité pour ne pas les effrayer. J’ai quand même fait peur à un pingouin bleu qui sortait des fourrés juste à côté de moi, enfin il m’a surpris tout autant et je me suis empressé de lui donner de l’espace. Je les filme même un peu. Par contre un couple de blaireaux se ramène peu après et essayent de se prendre en photo juste à côtés des animaux. Evidement les pauvres sont apeurés et partent se cacher dans les taillis où se trouvent leurs nids. Connards vous ne savez pas lire ? Il y a marqué qu’il faut une distance de 10 mètres minimum. Ca m’énerve les gens qui sont incapables de suivre deux instructions. Et après ils se plaignent, ouin ouin les pingouins ils sont partis. Bah normal tu lui as fait peur, blaireau va… Enfin heureusement que j’étais arrivé en premier et que j’ai bien pu en profiter avant qu’ils ne gâchent la visite pour tous ceux qui sont arrivés après.

Aller on repart, il me reste environ une heure de voiture avant d’arriver à Invercargill, je joue un peu à Takumi sur les petites routes, prends quelques vaches laineuses (je connaissais pas du tout cette espèce) en photo, tombe sur un troupeau de moutons qui se baladent sur la route.

Invercargill n’est pas super excitant mais de toute façon j’ai juste besoin d’un lit et d’un diner. Je pars demain pour Te Anau et le Fiordland.

Jeudi 09 Septembre 2010 :

J’ai plutôt bien dormi, après une douche rapide je fais un saut au supermarché pour acheter de quoi faire quelques sandwichs. Je tape la discussion avec une vendeuse qui s’est baladée dans 26 pays l’année précédente.
La route pour Te Anau n’est pas très longue, il s’agit de nouveau de paysages de montagne et je profite pleinement du chemin. Je rate encore deux fois mes rapaces, qui refusent toujours de se laisser prendre en photo.

Arrivé vers 12h30 j’installe rapidement mes affaires dans la guest house et pars me renseigner sur les balades à faire le long de la Milford Highway. A priori il y a pas mal de chutes d’eau à voir. Je tente aussi une approche pour faire un vol en hélicoptère au dessus de la région. Malheureusement ils ne favorisent vraiment pas les voyageurs individuels. Il n’y a pas de tour s’il n’y a pas au moins deux personnes. Je laisse les coordonnées de la guest house en demandant de me recontacter s’il y a un vol disponible. D’autant qu’il fait un temps magnifique, il faudrait donc en profiter.
Bon par ailleurs en regardant mes photos de Nouvelle-Zélande je viens de m’apercevoir que la qualité semblait bien inférieure par rapport à celles d’Australie. Bah ouais en fait l’iso automatique a sauté et s’est mise en qualité dégradée. Je suis bien dégouté parce qu’elles sont donc toutes beaucoup moins jolies que prévu. Surtout que c’est les plus beaux paysages que j’ai vu jusqu’à présent (snif toutes mes photos de vagues, de falaises, de montagnes, de plages…). Et les pingouins ne rendent pas terribles non plus (enfin je les ai vu c’est le principal). Bon à priori je devrai trouver d’autres paysages magnifiques par la suite et j’espère revoir d’autres animaux. D’un autre côté ça me rassure ce n’est pas l’appareil qui est cassé. Vu qu’il est quasiment neuf ça m’aurait bien fait chier.
Je fais ensuite connaissance avec des Américains qui étudient à Auckland (les chanceux) et sont venus passer des vacances sur l’île de Sud. On discute et mate un film ensemble avant que je ne remonte dans ma chambre. Hmm la vilaine surprise ma clé n’ouvre pas la porte. J’ai beau essayer sans trop forcer cela ne marche pas. Je frappe pour qu’une personne m’ouvre mais ils ne se réveillent pas. Je descends à la réception qui est vide… J’appelle donc le numéro d’urgence qui sonne dans le vide. Super ça fait 20 minutes que je suis bloqué dehors. Je remonte et frappe comme un bourrin ce qui réveille un mec. Il tente de m’ouvrir mais, à priori, le loquet est bloqué. Je ruse en passant par la porte fenêtre du balcon, grâce à la chambre des Américains. Aller dodo demain le levé est tôt.

Vendredi 10 Septembre 2010 :

Levé à 7h00 je me douche rapidement et mange quelques bananes pour le petit déjeuner. On a réussi à ouvrir la porte, une sécurité cachée avait été enclenchée la veille.
Je choppe la voiture et part en direction de Milford Sound. La route est magnifique, une des plus belle que j’ai empruntée dans ma vie. Je passe à côté de lacs, de ravins et de forêts dans les montagnes.

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Je croise aussi un des oiseaux qui peuplent le Fiordland : le Kéa. Il n’est pas du tout craintif et se laisse facilement prendre en photo. Par contre certaines personnes ne savent visiblement pas lire le : « Ne donnez  pas à manger aux oiseaux » car un couple est en train de leur filer des pommes.

Arrivé à Milford Sound je me renseigne pour les tours en hélicoptères. Mais il n’y en a pas de programmé. Ils me proposent d’attendre un peu et, pour patienter, je vais faire un tour aux chutes Chams. Elles sont magnifiques, surtout quand on voit comment l’eau a creusé dans la roche.

De retour à Milford Sound toujours pas de balade prévue. J’appelle la compagnie à Te Anau qui me propose de payer le prix de deux personnes (oui ça va me coûter un bras cette histoire) pour partir faire une balade. Comme je suis vraiment motivé j’accepte et reprend la voiture. Je décide de faire un stop en chemin pour aller voir des chutes d’eau. La route qui y mène est en gravier et j’avoue rouler un peu vite, mauvaise surprise donc à l’arrivée au parking quand je vois que j’ai un pneu crevé. Ah bah ouais une vilaine pierre a percé le pneu… Euh je suis un peu au milieu de nulle part là quand même. Je farfouille dans la voiture, trouve facilement la roue de secours et les divers instruments excepté le cric. Ca va être tendu de changer la roue sans là quand même. Heureusement une dizaine de kilomètre plus haut il y avait un camping avec un petit magasin. Je décide donc de tenter ma chance en espérant que le pneu ne lâchera pas complètement en chemin. J’arrive sans soucis et demande au mec s’il peut me prêter son cric. Il m’explique que sur certaines voiture les crics sont cachés sous le siège passager (logique quoi c’est le premier endroit où j’irai regarder). On trouve donc le mien et je change la roue (tout seul comme un grand).

Aller on repart en direction de Te Anau et j’arrive vers 15h00. Le mec me dit que le pilote va pouvoir préparer l’appareil et que je pourrai partir dans 30 minutes. J’en profite donc pour aller faire réparer le pneu avant de décoller.
La balade en hélicoptère a été magique. C’était ma première fois dans ce genre d’appareil et je n’étais pas très à l’aise au départ, surtout que ça ressemble un peu à un jouet et qu’il y a un max de vent sur les hauteurs.  Le pilote m’a quand même un peu rassuré quand il m’a dit qu’il avait été pilote pour Cousteau pendant un bon nombre d’années et qu’il avait fait pas mal de reconnaissances et de prises de vues en hauteur pour le Seigneur des Anneaux. J’ai adoré. Nous avons survolé la rivière du film (oui je suis un geek) puis les forêts du Fiordland.

Nous sommes ensuite passés au dessus d’un lac gelé pour aller nous poser un peu plus haut, dans la neige.

Le retour s’est fait sous une petite pluie et un soupçon de vent !!! J’ai pu voir un arc-en-ciel à 360°. Bah oui on est même passé à travers et des formations rocheuses superbes.

Nous repartons ensuite au dessus du lac Te Anau avant de nous poser. Je suis trop ému. Aller de retour à l’auberge je mets à jour le blog et me prépare pour à me coucher tôt. J’ai eut une illumination aujourd’hui et je vais avoir une grosse journée demain.

Samedi 11 Septembre 2010 :

Comme je suis dégouté pour mes photos et têtu (j’en vois certains sourire) et que je n’ai jamais de lubies (Maman arrêtes de rigoler !!!) j’ai décidé de retourner sur les Catlins aujourd’hui pour reprendre des photos. J’espère que je pourrai chopper à nouveau des pingouins. Du coup le levé est ultra tôt et je suis reparti en direction du Sud après avoir prit une jolie photo de la ville au levé de soleil (quand même !!!).

Je trace un peu sur la route aller. Moment assez drôle lorsqu’entre Gore et Clinton (deux charmantes bourgades de la région) je prends la presidential highway. Ils ont un sacré sens de l’humour ces Néo-Zélandais.
Quelques photos de la route jusqu’au phare, parce qu’elles valent quand même le coup.

Un des rapaces en encore une fois esquivé mon appareil de photo. Et je l’ai raté de peu celui-là…
J’arrive au Point Nugget vers 12h00 et je passe rapidement sur la plage aux pingouins mais les charmantes « Bêtes » (© Sly) ne sont pas au rendez-vous (en même temps j’y étais beaucoup plus tard la dernière fois). Par contre il fait un temps magnifique et les photos depuis le phare sont géniales. La marée est basse ce qui laisse voir encore plus de rochers. Et, décidément j’ai vraiment bien fait de revenir, j’aperçois des otaries qui se prélassent sur les rochers en contrebas. Certaines nagent même dans un mini bassin laissé par l’eau de mer. Je suis trop content !!!

Je repars au bout d’une heure, beaucoup plus tranquillement que la dernière fois, en direction de la baie Curio. J’en profite aussi pour m’arrêter aux chutes d’eau McLean, vu que j’ai bien le temps.

Quelques photos du trajet sinon :

Les moutons, le retour !!!

A peine arrivé vers la baie Curio, première surprise, une otarie se prélasse tranquillement dans l’herbe juste à côté de la route. Je suis décidément trop chanceux.

Je reprends des photos des vagues, qui sont décidément magnifiques (et dont je suis grand fan), avant de me refaire attaquer par les mouettes (arrêtez de vous marrer c’est vraiment vicieux ces animaux).

Aller il va être 16h30, l’heure est venue de tenter de voir mes petits pingouins. Espérons qu’ils seront au rendez-vous. Ah bah ouais !!! Et voilà j’ai trop bien fait de revenir vu que j’ai de nouveau pu voir ces charmantes bestioles. Je suis trop fan. J’en ai même vu certains nager et sortir de l’eau. Bon je me suis bien pété la gueule aussi en m’approchant, la marée était montante et les pierres ultra glissantes (je suis sur qu'il y en a un ou deux pour rire encore à mes dépends :)).

Bon sinon Mary je vais briser tes rêves mais je te confirme que les pingouins ne vivent pas dans les forêts. Nulle part dans le monde. Les photos que tu as pu voir c’est des pingouins qui vont dans leurs nids et il s’agit plus de buissons de la hauteur d’un homme que d’une forêt d’arbres.
Ma méchanceté de briseur de rêves mise à part je repars en direction de Queenstown. Je ne sais pas trop à quelle heure je vais y arriver mais je tiens à aller jusque là-bas pour éviter de faire des milliers de kilomètres demain. Je profite de mon passage à Gore pour réserver l’auberge en les prévenant que je risque d’arriver tard. Ca m’évitera de dormir dans la voiture (ou dans un motel hors de prix).
Bon sinon la nuit ne rigole pas ici. Il fait noir, noir noir. Petite photo de la route.

Et il se met à pleuvoir. Manquait plus que ça. J’enclenche mes essuie-glaces mais ça ne fait pas beaucoup d’effet. Jusqu’à ce que je comprenne qu’il s’agit en fait de tous les moucherons qui s’écrasent sur le pare-brise. Youppie. J’arrive finalement vers 21h00 à Queenstown, la ville ressemble à une station de ski, en tous cas les gens semblent équipés pour. Ca a l’air d’être aussi une ville de fête vu qu’il y a plein de bars et des gens habillés pour sortir. Ca change des villes précédentes. Enfin de toute façon je ne fais qu’un stop une nuit et je repars au matin.

Dimanche 12 Septembre 2010 :

Aller levé à 7h30 je me mets en route pour Wanaka. J’opte pour la route panoramique qui a l’air beaucoup plus fun. Enfin j’ai un peu peur qu’il n’y ait de la glace vu qu’il y a pas mal de panneaux un peu partout annonçant qu’il y a des risques. En fait ça va. Les paysages sont encore une fois splendides.

Par contre à Wanaka il y a pas mal de brumes. Je ne m’attarde pas ayant pas mal de route à faire dans la journée. Je passe à côté de lacs magnifiques où je croise des pêcheurs qui doivent se croire seuls au monde, il n’y a personne à des kilomètres à la ronde.

La passe d’Haast vaut vraiment le détour. Je fais des stops assez régulièrement, m’émerveillant devant des torrents à l’eau si claire qu’on a envie d’y plonger, devant des cascades et chutes d’eau gigantesque, me sentant minuscule face à la taille gigantesque des montagnes qui m’entourent.

Finalement c’est la fin et l’on arrive directement sur les bords de mer. Je m’arrête quelques instants sur une plage, déserte, s’étendant à perte de vue avec les vagues qui viennent s’écraser inlassablement sur le sable. Encore une fois, pendant mon voyage, je suis tombé amoureux d’un pays. Et je reviendrai, il le faut !

Je remonte en voiture et pars en direction du Nord, sur la côte Ouest, la route serpente dans la forêt et l’on ne croise pas un chat. J’arrive finalement à mon arrêt : le Glacier Fox. Après une courte marche je vois le monstre de glace qui s’étend dans la vallée. C’est assez impressionnant.

J’ai décidé de stopper pour la nuit au glacier suivant. Je dine rapidement, regarde un petit film et dodo.

Lundi 13 Septembre 2010 :

Et c’est reparti pour un levé aux aurores. Je passe rapidement voir le glacier Frantz Josef, étant arrivé trop tard la veille pour pouvoir en profiter. Il est encore plus impressionnant que le Fox. Et dire qu’il avance dans la vallée au rythme d’un mètre par jour…

Aller il y a encore pas mal de route aujourd’hui. Je pars en direction du Nord, continuant mon chemin sur la côte Ouest, longeant les rivières et les lacs embrumés. Il a commencé à pleuvoir et je me fais une frayeur en prenant un virage un peu rapidement et évitant de peu la sortie de route. On va y aller plus mollo…

Je m’arrête un peu plus haut dans une ville un peu perdue, elle n’a d’autre intérêt qu’un centre dans lequel je peux voir des kiwis, l’oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande. Les photos sont malheureusement interdites, je ne pourrai donc pas vous montrer cette charmante bestiole.
Arrivé à Greymouth après avoir frôlé la panne d’essence j’hésite à partir directement vers Kaikoura, ma destination finale, ou à faire un détour en allant voir les « Pancakes Rocks » (le nom te plaira mon fils).

Vu que c’est à 30 minutes je décide d’aller y faire un tour. Bon j’ai plutôt mis une heure, m’arrêtant de nombreuses fois pour profiter des paysages. Surtout qu’avec la brume cela rend encore mieux.

J’arrive finalement sur le site. Les rochers en eux-mêmes sont assez amusant mais je suis surtout tout de suite fan des vagues qui viennent se jeter contre les falaises. Leur puissance est impressionnante et les jets qui ressortent des trous, creusés au fil des ans, de plus de 20 mètres de haut, me fascinent. Je suis trop content d’avoir fait le détour.

L’endroit vide :

Une seconde plus tard !!!

Aller il est l’heure de repartir. Je reprends la route en direction de Greymouth et continue ensuite vers Kaikoura. Mes pauses se multiplient mais cette fois-ci ce n’est pas pour profiter du paysage qui est un peu monotone (des plaines). Je suis un peu fatigué et je fais donc une mini-sieste. La suite est beaucoup plus sympa. Une route sinueuse dans les montagnes, bordées par des forêts de pins. Je suis toujours stupéfait de voir combien les paysages sont variés dans ce pays.

Ce matin j’étais vers un glacier, j’ai traversé des forêts humides pour arriver sur des plages de sable puis des falaises rocheuses. Après des plaines d’élevage je me retrouve dans des forêts de pins en montagne, avant d’arriver à Kaikoura. La ville est sur le bord de mer mais des montagnes enneigées se trouvent à moins de deux heures de voiture. J’aurai aussi croisé des animaux variés comme des chèvres de l’Himalaya ou des lamas (normal…)

Je m’installe rapidement à la guest house avant d’aller profiter de la piscine chauffée extérieure.

La nuit est magnifique et je vois, dans un ciel complètement dégagé, les étoiles scintiller. Je vois même une étoile filante, ma première.

Mardi 14 Septembre 2010 :

Tout le monde va me détester mais je m’en fiche. Parce qu’aujourd’hui j’ai nagé avec des dauphins !!!
Tout à commencé après ma grasse matinée qui a duré jusqu’à 8h00. Après une douche rapide je décide de partir voir comment se passent les tours permettant de nager avec ces adorables mammifères. La nana m’annonce que le départ est immédiat. Heureusement que j’ai amené mon maillot de bain.
Je me change rapidement et mets ma magnifique combinaison puis rejoins le bus qui nous amène jusqu’au bateau.
Le trajet est super sympa, une vue magnifique sur les montagnes enneigées (logique on est au bord de la mer mais ça m’hallucine toujours autant) et les oiseaux qui volent autour du bateau, espérant que nous sommes un bateau de pêche.

Finalement les dauphins sont repérés, il y en a environ 400 qui se déplacent dans la zone et nous pouvons partir nager. C’est vraiment génial et super amusant. Le but est de faire plein de bruits aigus pour que ces petites bêtes curieuses viennent voir de quoi il s’agit. Je pense me débrouiller pas trop mal. Certains me tournent autour de moi (comme dans la vidéo).
Nous effectuons plusieurs baignades car ils bougent très rapidement et il nous faut nous replacer en tête de cortège à chaque fois.

J’en profite vraiment pleinement. Nous avons ensuite un bon moment sur le bateau pendant lequel nous suivons le groupe et pouvons les prendre en photo. Ils sont plutôt frimeurs à faire des cabrioles.

Finalement il est temps de rentrer au port. C’était vraiment génial.
Je pars ensuite voir la colonie d’otaries qui squatte la pointe de la baie.

Après un rapide sandwich je pars en balade le long de la côte et peu admirer les baies.

Lorsque j’en ai marre de la mer je tourne la tête pour regarder les montagnes (oui j’insiste).

Je croise un Français qui fait du volontariat pour étudier les oiseaux dans le coin. Nous marchons un peu en discutant des différentes espèces animales de Nouvelle-Zélande et des coins sympas à faire.
Il m’explique aussi qu’il a rencontré un mec qui s’occupait de suivre le déplacement des bigorneaux. Oui Mesdames et Messieurs, les déplacements des bigorneaux. Le truc ULTRA passionnant. Et comment fait-il ? Il peint un bigorneau d’une couleur et pose un point de la même couleur le jour 1 et le jour deux il revient et retrouve son bigorneau de couleur et mesure la distance. Ca m’a rendu ouf dans ma tête de me dire qu’il y avait des gens qui occupaient leurs journées comme ça…
Nous voyons quelques oiseaux, d’autres otaries et des lézards.

De retour à la voiture je le redépose en ville et me renseigne sur la possibilité de nager avec des otaries. Les tours sont malheureusement fermés ce mois-ci. Cela ne sera donc pas possible de le rajouter à mon palmarès.
De retour à l’auberge je me repose avant de partir refaire un tour dans la piscine.

Mercredi 15 Septembre 2010 :

Sans trop savoir pourquoi je me réveille à 6h30. J’en profite pour aller prendre quelques photos d’un tardif levé de soleil au dessus de la mer.

C’est le départ pour retourner sur Christchurch. J’ai un certain nombre de papiers à régler, de livres à acheter et je suis un peu over budget de toute façon. Du coup je vais passer quelques jours à ne rien faire.
On m’a cependant parlé la veille d’une cascade dans laquelle les jeunes otaries viennent jouer et sont protégées des prédateurs. Je décide donc de m’y rendre. La route est encore une fois superbe.
La cascade est super sympa. Même si ce ne sont plus les tout bébés elles sont quand même bien mignonnes.

Je reprends la voiture et après un petit plein d’essence me voilà en route. Par contre « l’autoroute » est fermée suite à un glissement de terrain (du au tremblement de terre). Il faut donc reprendre la superbe route qui serpente dans les montagnes. Quel dommage :). Je suis assez fatigué par mon levé ultra tôt les pauses sont donc nombreuses. En plus je vois plein de voitures de police avec des radars.
J’arrive finalement en début d’après-midi à Christchurch et me réinstalle dans la prison dans laquelle j’avais dormi lors de mon arrivée en Nouvelle-Zélande.
Je me renseigne rapidement pour une agence Qantas mais il n’y en a pas en ville et il faudra que j’appelle le lendemain. Je pars donc faire quelques courses, notamment le Lonely Planet Us qui va m’être bien utile.
De retour à la guest house alors que je regarde un petit film une série de répliques du tremblement de terre se fait ressentir. Même s’il était faible c’est assez impressionnant de sentir tout le sol trembler.

Jeudi 16 Septembre 2010 :

Aller une vraie grasse matinée. J’appelle ensuite Qantas pour changer mon billet d’avion d’Amérique Centrale. Visiblement c’est un peu compliqué vu que je passe environ deux heures trente au téléphone.
Pas trop grand-chose d’autre à signaler dans la journée, je glandouille sur mon pc, triage de photos, matage de film tout en me préparant pour les quelques secousses du sol.

Vendredi 17 Septembre 2010 :

Bon l’évènement de la journée a été de tenter de trouver les Lonely Planet du Mexique et du Guatemala. Ce fut un échec cuisant malgré les cinq librairies que j’ai faites.
L’après-midi est encore passée à glandouiller, lire un peu, regarder mon trajet pour l’Amérique Centrale et les Etats-Unis et penser à mon projet du : qu’est-ce que je vais donc bien pouvoir faire en rentrant ?

Samedi 18 Septembre 2010 :

Attention il s’est passé quelque chose aujourd’hui. J’ai du changer de dortoir. Oui vous en conviendrez qu’il s’agit d’un événement de malade. Mais que s’est-il donc passé ?
Bah pour faire simple le lit dans le dortoir dans lequel j’étais était réservé pour ce soir depuis un bon moment ils ont donc du me déplacer.
Sinon je suis allé laver la voiture pour la rendre demain. Passionnant n’est-ce pas ? Et enfin j’ai travaillé sur les mises à jour du blog. Oui parce que ça me prend quand même la journée pour poster toutes les photos et mettre en forme le post. Et j’ai fait aussi une mise à jour des albums picassa avec les photos d’Australie et le début de celles sur la Nouvelle-Zélande.

Dimanche 19 Septembre 2010 :

Levé vers 6h30 je pars en direction de l’aéroport. Je rends rapidement la voiture et ils ne me comptent rien pour le pneu crevé vu que j’ai fait réparer la roue (ou alors ils s’en foutent). Mon avion pour Auckland est à l’heure et je profite une dernière fois des montagnes depuis le ciel.

Arrivé à Auckland j’appelle l’hôtel qui vient me chercher assez rapidement. Je glande toute l’après-midi dans la salle commune en discutant avec les diverses personnes présentes. En même temps avec l’orage de fou qu’il y a dehors c’est un peu la seule chose à faire.

Lundi 20 Septembre 2010 :

Pas grand-chose à dire. Je fais une bonne grasse matinée et fini de ranger mon sac (comprendre tout mettre pêle-mêle puis fermer comme on peut) avant de partir pour l’aéroport.

ETATS-UNIS ME VOILA !!!