Thaïlande : Episode II - The Thaï supremacy

Samedi 03 Avril 2010 :

Le passage de la douane se fait sans aucun problème et je me retrouve, rapidement, à nouveau en Thaïlande. J’ai décidé de remonter au plus vite sur Bangkok pour aller faire mon visa pour la Chine avant mon départ en Birmanie, cela toujours cela de moins pour la suite.

Je croise au poste frontière, deux Australiens qui me parlent d’un train direct pour Bangkok. Chouette. Je galère cependant un peu pour trouver la gare et, lorsque j’y arrive enfin, j’apprends que toutes les places sont réservées. Nous prenons donc des motos taxi (encore une fois, sans casque, avec tous les sacs à dos…) pour nous rendre à la gare de bus.
La bonne surprise c’est qu’il reste des places dans le bus et qu’il part dans la demi-heure. La moins bonne c’est que cela fait quand même 20 heures de trajet. Je vais tout beau («Avec mon pull» (© Sly) en arrivant moi.
Enfin les places sont prises, je discute un petit peu plus avec les deux Australiens et j’apprends qu’ils sont sur la route depuis 2 ans et qu’ils ne sont pas près de se poser. Ils sont assez sympa mais assez sauvages, nous ne parlons pas trop, ils me filent néanmoins quelques infos utiles pour passer des frontières.
Je prends quelques photos sympas le long du trajet même si ce n’est pas très évident depuis en bus qui roule.

A la pause je me tente un petit plat de riz et viande qui a l’air assez bon et OH MON DIEU. Moi qui pensais avoir laissé la cuisine ultra épicée en Inde, bah les enfants là j’ai été servi. J’ai mis une bonne heure à m’en remettre. Heureusement je n’ai pas fait la connerie de boire de l’eau avec.

Dimanche 04 Avril 2010 :

Nous arrivons à Bangkok à 4h30 et je choppe un taxi qui m’emmène à l’hôtel que j’ai choisi dans le Lonely Planet. Sur le chemin, étonnamment, des bouchons (il est quand même 5h00 du matin), mais j’arrive néanmoins à bon port. J’apprends alors qu’il faut que j’attende 9h00/10h00 avant qu’une chambre se libère.
Ca tombe bien après mes 32 heures de trajet je ne suis pas du tout crevé. Enfin l’hôtel à l’air assez cool, il y a une connexion wifi et je peux taper mon blog.
Par contre je remarque que je me suis fait piquer par quelques bestioles alors que je n’ai rien senti. Je pense que je ne vais pas tarder à commencer mes traitements anti-paludisme.
Finalement, à 10h00 la chambre se libère enfin, il n’y a pas d’air conditionné juste un magnifique ventilateur mais je m’en contente.

Je dors presque toute la journée mais sors quand même un petit peu le soir pour repérer le quartier et manger rapidement.
Bon à 22h00 il fait encore 30°C dans les rues. Je dois être à une consommation journalière de 3 litres d’eau. Et assez fier de moi, pas de soda depuis une semaine. J’ai tenté du jus de pommes et jus de kiwi.
Avant d’aller me coucher je parle avec une Allemande (Rike), super sympa, qui va partir 6 mois au Cambodge pour faire sa thèse. Du coup nous échangeons nos mails pour que je puisse la prévenir quand je serai sur place.

Lundi 05 Avril 2010 :

Je me lève assez tôt pour partir à l’ambassade de Chine, le but étant que je fasse mon visa avant mon départ en Birmanie. Ca commence bien le chauffeur à pas l’air de trop parler Anglais mais il opine quand même de la tête quand je lui fais « Chinese embassy ? ». Au bout de 5 minutes je me rends compte, même si je ne connais pas très bien la ville, qu’on ne se dirige pas dans la bonne direction (à priori il a juste du comprendre Chinese et m’amène dans le quartier chinois…) je l’arrête, lui sort le Lonely Planet, lui montre l’adresse, évidement en écriture romaine pas en thaï du coup il ne comprend pas trop, mais il s’arrête pour appeler l’ambassade vu qu’il a trouvé le numéro (en laissant le compteur tourner…). La bonne, et mauvaise à la fois, nouvelle c’est que l’ambassade est fermée aujourd’hui et demain (pour je ne sais quelle raison, sans doute un jour férié), au moins je ne me déplacerai pas jusque là-bas pour rien mais en même temps cela ne me laissera que 2 jours pour faire le visa.

Je lui demande de m’amener à la Thaï Airways à la place pour que je change mon billet de retour de Birmanie (vu que Marylin repart le 24 autant que je prenne 3 jours de plus en Thaïlande plutôt que glandouiller à Rangoon). Alors petit message pour Deng la communiste, tes potes les rouges ils sont un peu pénibles au bout d’un moment. Tout est fermé à cause d’eux, les routes mais aussi les entreprises (vu qu’ils squattent partout). Heureusement j’interpelle une employée à qui j’explique mon problème et elle me fait rentrer par une porte dérobée pour me changer mon billet, super sympa sur ce coup.

Je rechoppe un autre taxi pour m’amener chez British Airways (oui tant qu’à faire autant que je fasse toutes les modifications de mes billets d’avion au même moment). Visiblement je tombe encore sur un taxi à deux francs, le mec connait la rue mais ne comprend pas le numéro, non j’avoue que 990 ça doit être super dur à lire comme numéro… Du coup il fait semblant de chercher mais fait tourner le compteur. Je m’énerve, lui demande clairement s’il connait l’adresse et quand il me répond non je descends au premier feu en lui laissant la moitié du prix au compteur. Il s’énerve un peu mais vu que des flics sont à côté et que je commence à leur faire signe il se barre.
Je trouve l’immeuble comme un grand (il suffisait de suivre les numéros, comme partout dans le monde) et retrouve mes potes d’Accenture.

Par contre quand j’arrive dans les locaux j’apprends que le ticket office a changé d’adresse et qu’il faut que je retourne sur mes pas. Ce n’est pas grave ce n’est pas loin et ce n’est pas comme s’il faisait 35°C (ah si on me confirme qu’il fait 35°C). Une fois dans les bons locaux le mec me dit qu’il ne peut pas faire de modifications suite à une panne informatique (oui y a des jours comme ça…) mais que je peux appeler le service British Airways. Euh tu connais le prix d’une télécommunication téléphonique comme ça depuis mon portable. Je lui fais donc croire que je n’ai pas de téléphone et lui demande d’utiliser le sien, ce qu’il accepte, à contrecœur. La nana répond à toutes mes questions mais il faudra que j’attende Hong-Kong pour faire toutes les modifications, toujours à cause de cette panne de software. Pff et dire qu’il y a des mecs payés pour que ce genre de logiciels fonctionnent normalement, filez moi leur place bordel, en plus j’aimerai bien bosser à Tokyo, Hong-Kong ou Bangkok moi.

Bon mes petites histoires réglées l’après-midi est déjà bien entamée, je décide, sur un coup de tête, d’aller voir « Le clash des titans » au ciné, ça doit bien claquer en 3D. Je retrouve donc le centre commercial où on était allés avec Cha mais il est fermé à cause des Rouges (CHA ILS COMMENCENT A M’ENERVER TES POTES !!!). Du coup je me prends une place dans le ciné en face, qui ne fait par contre que de la 2D. Bah j’ai bien aimé, un bon film à l’Américaine, avec une histoire sans prise de tête, des bons effets spéciaux et j’ai toujours adoré la mythologie Grecque.
Je retourne ensuite à l’hôtel pour flemmarder un peu sur le bord de la piscine.

Mardi 06 Avril 2010 :

Je prends un vrai petit déjeuner (ça doit faire depuis le milieu de l’Inde que cela ne m’était pas arrivé) durant lequel je rencontre des Suisses très sympa qui ont aussi fait un tour du monde dans leur jeunesse et me donnent quelques astuces.
Je choppe ensuite un taxi qui doit m’amener à la gare de bus qui dessert le marché flottant. Au début il essaie de me motiver pour qu’il m’accompagne jusqu’au marché flottant mais devant mon refus catégorique m’emmène à la station de bus. Par contre cet enfoiré m’a fait faire un détour de fou ce qui fait que j’ai payé beaucoup trop. Et vu que je n’étais pas sur du chemin je n’ai rien pu dire. J’ai juste constaté que l’on avait fait des retours en arrière.
Le bus est assez cool et je vois des paysages super sympas. Par contre note pour plus tard, ne jamais boire 1,5 litre d’eau avant deux heures de bus sans arrêts (problèmes de vessie garantis avant l’arrivée à destination).

Le marché flottant est sur le point de fermer à l’heure où j’arrive. Je peux néanmoins voir de quoi il s’agit, les habitations, les canaux et je profite de la balade en bateau (lorsque le mec se met à tracer cela me redonne des envies de ski nautique).

Sur le retour un mec super sympa me propose de m’emmener vers la gare de bus en scooter et, au moment où il me dépose, avec un timing parfait, le car pour Bangkok passe devant moi. Le chauffeur, bien que cela ne soit pas l’arrêt officiel stop et me permet de monter. Ils sont quand même cool ces Thaïlandais.
Arrivé à Bangkok je retrouve un taxi, super marrant mais que je ne comprends absolument pas lorsqu’il parle qui me ramène à l’hôtel. On croise en passant une voiture ultra tunée avec un autocollant gigantesque « Hello Kitty ». Le chauffeur du taxi est un petit malin, lorsque l’on arrive dans les zones « occupées » par les chemises rouges il sort un bandana qu’il accroche à sa fenêtre. Même si l’on ne risque pas grand-chose les chauffeurs de taxi ont l’air de craindre pas mal des réactions violentes des rouges.
En ressortant le soir je tombe d’ailleurs sur un meeting organisé (il est quand même 22h00).

Mercredi 07 Avril 2010 :

Aller aujourd’hui l’ambassade de Chine doit être rouverte. Si je dépose mon passeport aujourd’hui, en choisissant l’option chère je devrais pouvoir le récupérer demain soir.
Je trouve un taxi qui, bizarrement, sait parfaitement où est l’ambassade et m’y emmène ultra rapidement. Une fois là-bas par contre c’est la jungle. Je prends un ticket pour faire la queue et m’aperçois que je suis le numéro 747, les numéros aux comptoirs étant 250 je me prépare donc pour une longue, très longue attente. Mais gentiment une nana qui avait deux tickets me donne son second, 445. Cool je viens de gagner 300 places et je peux donner mon dossier avant la fermeture de midi. En plus l’autre bonne nouvelle c’est que je peux récupérer mon visa l’après-midi même.
Je pars ensuite aller régler d’autres formalités de billets d’avions dans différentes compagnies avant de retourner à l’ambassade pour récupérer mon passeport vers 16h00.
Du coup la fin de l’après-midi se passe sur le bord de la piscine à lézarder.

Jeudi 08 Avril 2010 :

Un mal de tête carabiné me force à rester couché toute la matinée et en début d’après-midi.
Je me force néanmoins à me lever pour régler la note de l’hôtel, faire mon sac (j’avais un peu laissé trainer des affaires partout dans la chambre pendant ma semaine ici) et manger un peu.

Petite digression sur l’hôtel justement. Il est vachement sympa et si vous allez à Bangkok je vous le conseille vivement (Atlanta hôtel, Sukhumvit Soi 2, numéro 78). L’ambiance fait très années 50 dans le hall (années durant lesquelles l’hôtel a été fondé, à priori), ils passent des musiques de jazz et classique(ainsi qu’Edith Piaf) et le restaurant est assez marrant et plutôt bon. En plus c’est un hôtel à prix abordables.
Sur ces bonnes paroles je finis de préparer mon sac et vous poste cette news. Je pars demain matin à 6h00 pour prendre mon avion.

BIRMANIE ME VOILA !!!

Malaisie : Entrapment

Bon le bus est super classe, déjà les sièges sont gigantesques (par rapport à ce à quoi j’avais été habitué), après ils fournissent une petite bouteille d’eau et une serviette. Et ils peuvent s’incliner à fond c’est génial.

Même si je n’arrive pas à dormir, principalement parce que je suis passionné par le film chinois, sous-titré anglais louche (les mots sont inversés, la traduction est pourrie et il manque souvent des phrases), je passe un bon trajet. La douane se passant très bien (globalement à part l’Inde je n’ai pour l’instant eut aucune mésaventure avec nos amis de la police des frontières).

Jeudi 01 Avril 2010 :

Je galère un peu à l’arrivée à Kuala Lumpur, il est 4h30 du mat, peu de taxi, pas d’ATM pour récupérer des Francs Malais en vue et, surtout,  je n’ai absolument aucune idée de l’endroit où je me trouve dans la ville. Du coup c’est chaud de lire une carte.
Je réussi néanmoins à trouver un taxi qui m’amène dans l’hôtel que j’ai choisi. Il reste encore des places en dortoir (le retour du dortoir, abandonné depuis l’Egypte). L’avantage en plus c’est qu’il ne compte pas la nuit que je vais faire (jusqu’à midi) étant donné qu’on a dépassé 5h00 du matin. Je m’écroule donc rapidement après avoir bien attaché toutes mes affaires.

Je me lève un peu tard et, après une douche rapide, je discute avec le seul voisin de chambre encore présent. Il m’a un peu saoulé. C’est un Néo-Zélandais d’une cinquantaine d’années qui, grosso modo, s’est plaint en permanence de l’immigration des asiatiques en Nouvelle-Zélande… Pourtant il part en vacances en Malaisie, Thaïlande, Vietnam. Paie la logique quoi.
Je m’enfuis donc rapidement et commence ma balade dans la ville, je vois d’ailleurs que la Malaisie, comme on me l’avait dit, est devenu le pays des copies pirates. Alors qu’il y a 9 ans on trouvait des dvd piratés partout en vente à Hong-Kong ce n’était plus le cas l’été dernier. Par contre ici c’est à tous les coins de rues. Et y a plein de dvd d’anime… Arrgggg pas de place dans mon sac.

Ce qui est bien c’est qu’il ne fait pas du tout froid. On jongle entre les 30 et 35°C en permanence en ce moment en Asie du coup j’ai très vite l’impression de nager dans mes vêtements, même lorsque je suis assis, au frais, pour vous taper cette petite aventure. Je sens que ça va être fun avec Mary et les 39°C de la Birmanie.
Kuala Lumpur n’a pas l’air super excitante et surtout me semble assez petite. Je fais rapidement le tour de Chinatown et du quartier colonial, réservant pour demain Little India (ou pas parce que j’en ai bouffé de l’Inde ces dernières semaines) et surtout les tours jumelles Petronas qui, jusqu’en 2004, étaient les plus hauts gratte-ciels du monde.

La mosquée vaut néanmoins le détour, très nouvelle architecture.

Je retourne un peu à l’hôtel, vers 17h00, pour me reposer et tenter de retrouver un peu de fraicheur (pour l’instant en vain).
Après avoir regardé quelques films sur la télé commune je file me coucher.

Vendredi 02 Avril 2010 :

Levé assez tôt pour le check-out de l’hôtel (même si, à priori, celui-ci peut être fait jusqu’à midi) je pars ensuite tenter de réserver mon billet de bus pour une ville au Nord-est de la Malaisie. Dans la première gare toutes les places sont prises. Je choppe un taxi et pars dans une moins fréquentée mais c’est pareil au final. Du coup au lieu de tenter la ville je demande des bus pour le poste frontière ce qui devrait me permettre de passer en Thaïlande. Je peux réserver une place c’est bon au moins j’ai un bus.
Je me dirige ensuite vers les Petronas Towers pour, quand même, voir les tours où Catherine Zeta-Jones fait quelques acrobaties sympas.

Au moment de repartir je galère un peu pour trouver un taxi. En effet la plupart refusent de mettre le compteur et me font croire que cela coûte 50 Ringgit au lieu des 10 normaux. Après être descendu de trois d’entre eux j’en trouve enfin un qui m’amène, pour le prix normal, à Petaling Street.
J’y fais un peu de shopping de Dvd (il y avait d’ailleurs Taken dans la liste présentée et l’ensemble des vendeurs m’ont dit que c’était un de leur film préféré, comme quoi la critique Française est vraiment nulle) et du cadeau d’anniversaire de Sly (oui je m’y prends en avance) puis je retourne à l’hôtel ranger tout cela dans mon sac (qui commence à être bien plein).

Comble de malheur je tombe sur le Néo-Zélandais qui me tient la jambe pendant une bonne heure. Il comprend finalement que je ne veux pas trop lui parler quand je commence à jouer avec mon IPhone.
Je découvre aussi, en checkant mon Lonely Planet à l’hôtel, qu’ils déconseillent de passer par la frontière que je vais emprunter ce soir à cause des problèmes avec des Islamistes dans le Sud de la Thaïlande. Il y a eut plusieurs attentats et la région n’est, parait-il, pas très sûre. Chouette alors. Bon on verra bien. J’espère juste que le train fonctionnera pour que je puisse traverser facilement.
Je discute un peu avec une Autrichienne très sympa et TRES jolie qui fait aussi une balade d’un an. Elle part pour les Maldives faire un peu bronzette puis retourne pour 9 mois en Asie du Sud-est. Qui sait on se recroisera peut-être vu qu’on devrait faire les même pays (j’aimerai bien en tous cas).
Pendant ce temps il s’est mit à pleuvoir à fond et je suis bien content d’être à l’intérieur. Il y a 10 minutes il faisait grand soleil et là c’est le déluge. Vive la mousson.

L’heure du bus approche, je me choppe donc rapidement un taxi. Evidement il prend un autre chemin, plus long que celui de ce matin, je l’engueule donc un bon coup (parce que ça fait du bien) et m’en vais manger un morceau avant de tenter de trouver mon bus. Pour la petite histoire je croise, dans le centre commercial, un mec se baladant avec un fusil à pompe, l’air de rien. Visiblement tout le monde avait l’air de trouver cela normal. Du coup j’ai supposé que c’était un garde (enfin j’espère).

Je retrouve facilement la gare des bus et là, le bordel commence, j’ai l’impression de me retrouver en Inde mais en mode « encore plus désorganisé ». Finalement je réussis à monter dans mon bus après avoir demandé quatre fois à des mecs de la compagnie si c’était le bon et qu’ils me l’aient tous confirmé. Et là le grand n’importe quoi. On m’annonce que, par saute d’humeur du conducteur ou pour je ne sais quelle raison le bus ne va plus à Rantau Panjang et que je dois en prendre un autre à la place. Du coup je reprends rapidement toutes mes affaires que j’avais commencé à étaler, quitte ma petite place tout seul que j’avais réussi à chopper et files récupérer l’autre bus. Evidement je me retrouve à côté d’un mec et avec un siège moins bien… En plus ils ont foutu la clim à fond et je ne sais pas si vous avez déjà essayé mais ce n’est pas super agréable d’avoir une chemise trempée par la sueur (ah bah ouais la température à pas tout à coup chuté et il fait environ 30°C à 22h00), tout à coup collée au corps. Je ne parle même pas des chauds/froids et des saloperies que je vais me taper très bientôt à cause de ça. Finalement, après une bonne demi-heure de retard le bus part, pour s’arrêter au bout de 5 minutes parce qu’il n’avait pas fermé ses soutes… Bah on n’est pas sortis du sable. J’espère juste que je retrouverais mon sac à l’arrivée.

Le mec sort souvent le nom des arrêts en Malais et je lui demande à chaque fois de répéter en Anglais ce qui a l’air de le faire suer mais en même temps si ce n’était pas autant le bordel…
On voit qu’on est dans un pays musulman quand, au lever du jour, le bus s’arrête devant une mosquée pour qu'ils aillent faire leur prière.
Finalement nous arrivons à Rantau Panjang et, comble de miracle, le bus nous dépose juste devant la frontière.

THAÏLANDE ME REVOILA !!!

Singapour : Episode I - Singapore is a Fine city

Bon le taxi trace pour l’airport et nous arrivons bien plus tôt que je ne l’avais prévu.
Eh les enfants je vous annonce, même si je me retrouve à poireauter dans la zone duty free pour mon vol Thaï Airlines Bangkok – Singapour, ça fait un bien de malade de voir un aéroport efficace. Le plus efficace que je n’ai vu pour l’instant. En 15 minutes j’avais : enregistré ma valise, passé le contrôle de douane et effectué le security check pour mon bagage à main. Champagne la France devrait prendre exemple (sans parler des pays bordéliques que j’ai pu faire avant).
Une belle folle me salue quand même à mon arrivée dans l’airport.

Par contre je sens que je vais arriver défoncé chez Gilles vu que mon vol atterri à 22h55.
Le vol se passe nickel et, les formalités de douane effectuées, je tente de récupérer mon bagage. Après avoir attendu un bon moment, presque désespéré, je le vois enfin arriver. J’ai cru un moment que j’allais devoir le déclarer perdu. Le bon bordel pour le récupérer après et le truc qui te stress pas quand tu es en mouvement perpétuel.
Mes deux sacs doivent être scannés avant de rentrer dans le pays et pour la première fois mon couteau Suisse fait sonner quelques alarmes. Mais ils me laissent quand même rentrer dans (heureusement tient).
Petit aparté sur la première pub que je vois en arrivant à Singapour… Ils me foutront jamais la paix eux ? Et ils ne peuvent pas utiliser un autre animal qui leur correspond mieux, genre la hyène, plutôt que les pauvres éléphants qui n’ont rien fait et sont pervertis ? Bon j’arrête d’être désagréable avec mon ancienne société. Ils m’ont quand même payé mon voyage et j’ai apprit beaucoup là-bas et rencontré des gens extra. Mais la vanne était facile.

Je choppe un taxi et me retrouve rapidement devant chez Gilles (lui m’a bien donné la bonne adresse, hein Cha). On discute un petit moment puis direction le lit, sublime :).

Mardi 30 Mars 2010 :

Nous nous réveillons vers 11h00 et, après les ablutions et avoir grignoté un peu, partons déjeuner et faire des courses.
Je tente un des principaux « plats » Singapourien : du riz et du poulet (bizarrement je sens que ça annonce pour le reste de l’Asie). Sur le chemin du supermarché je trouve une balance et découvre que j’ai perdu entre 6 et 11 kilos (sachant que je ne connaissais qu’un poids approximatif lors de mon départ), c’est cool.

Je découvre aussi qu’il existe des poulets noirs. Je pensais que le poulet était toujours blanc moi. C’est un peu une révélation tient.
Nous repassons à l’appartement glander un peu et attendre Junie qui nous annonce la bonne nouvelle qu’elle a trouvé un travail. Bon Gilles t’a la pression là pour te bouger le cul et trouver quelque chose aussi :).

Nous partons ensuite pour aller nous balader en ville, après avoir vu un brave homme qui s’occupe des invitations pour le mariage en Juin (eh oui j’ai eut une preview moi !!! En même temps je ne verrai la vraie qu’en Janvier 2011 donc j’ai droit à quelques compensations). J’ai pu aussi apporter ma maigre contribution en donnant mon avis sur les faire-part.

De l’art un peu louche Singapourien :

Le futur casino de Singapour (oui oui c’est un casino) :

La mascotte de Singapour le Merlion (un peu comme la mermaid quoi mais avec un lion… la « Bête » (©Sly) t'aurait plu fiston) :

Ce qui est bien à Singapour c’est que rien n’est interdit :

Puis nous dinons dans un restaurant Japonais où je profite des Katsu-don et Sashimis (qui me font saliver en attendant le Japon).
Après nous être baladés dans les centres commerciaux de Singapour (je peux même dire que j’ai acheté quelque chose dans cette ville-temple dédiée au shopping) nous partons prendre un dernier verre puis allons nous coucher.

Mercredi 31 Mars 2010 :

Encore une grasse matinée, comment ça fait du bien.
Nous regardons ensuite sur internet les horaires de train pour Kuala Lumpur mais, à priori, il n’y en a qu’un le matin à 7h00. Ca sera donc le bus.
Gilles et moi bougeons donc en direction de l’agence qui vend les tickets et, après avoir marché un petit peu, nous finissons par tomber sur le centre où la plupart des compagnies de bus de Singapour doivent être rassemblées. Il y en a une bonne quinzaine.
Le ticket est acheté rapidement et c’est reparti pour une balade en direction du centre commercial gigantesque pour geek, où l’on peut acheter plein de matériel d’ordi, des appareils de photos pour des prix assez avantageux. Je regarde rapidement les prix pour pouvoir comparer avec Hong-Kong, qui est pas mal aussi dans ce domaine.
L’arrêt suivant est la plus grosse zone des cafés/bars de Singapour où nous prenons un petit rafraichissement avant de retourner à l’appart pour que je finisse mon sac.

J’ai beaucoup aimé, sur le chemin, l’immeuble dont l’architecte était surement un grand fan de Batman. Ca fait très Gotham City je trouve.

Les préparatifs finis nous rejoignons Junie pour un dernier repas avant que je ne me dirige vers la station de bus.

MALAISIE ME VOILA !!!