lundi 25 janvier 2010

Israël : The Rock

A l’airport pour patienter je tente un Burger King. Encore une fois pas assez de Lire et ne voulant pas claquer mon gros billet d’Euros (soupçonnant qu’ils allaient me rendre des vieux Francs Turcs) je réussi à payer en Dollars.
Comme quoi n’importe quelle monnaie peut faire l’affaire. J’ai même vu un restaurant qui acceptait les tickets restos.
Dans la série : Oh mon Dieu JE SUIS UN BOULET je demande Laurent…
Après avoir patienté jusqu’à 21h15 (quand même 4 heures et quart) en compagnie d’un businessman Turc qui bosse avec Ryad et d’une « bête folle »…


Après avoir vu les vols s’annuler l’un après l’autres (sauf le mien) avec angoisse, je me rends tout guilleret jusqu’au comptoir d’embarquement indiqué sur les écrans d’accueil (D25).
Un brave homme m’annonce que cette zone est fermée et qu’il faut que j’aille en zone G (heureusement juste à côté).
Suite à un contrôle de sécurité on ne peut plus banal je me présente au guichet de check in, tout fier d’être passé assez vite, pour me voir annoncer, après recherches dans l’ordinateur et vérification sur mon e-ticket (que j’avais sur moi depuis 4 jours quand même). QUE MON VOL EST DEMAIN et non aujourd’hui… MOUAHAHAHAHAHAHHHHHHHHHHHH
Bon finalement j’ai décidé de changer mon billet et de partir le jour même pour des pays plus chauds parce que j’avoue que la neige était un peu soulante. Mais je reviendrai à Istanbul en été, j’y reviendrai…
Le service de sécurité était finalement juste avant l’entrée dans l’avion. Du coup on décolle avec 1h30 de retard.
Arrivée à Tel Aviv à 3h00 du matin. J’avoue j’ai triché sur la photo et je l’ai prise en quittant Israël mais en même temps il y avait 15 militaires devant le panneau et je me voyais mal leur demander de se décaler.


Je réussi à comprendre que je dois prendre un train pour la station centrale puis un taxi pour l’hôtel.
C’est un peu le bordel parce qu’il n’y a que très peu d’indications écrites en caractères Latins.
Bref arrivée à la gare de Tel Aviv et là, sans doute parce qu’il était trois heures du matin tous les taxis essayent de m’arnaquer en me proposant des tarifs prohibitifs (le double de ce que ça vaut normalement à vrai dire).
Un peu énervé par le retard, l’heure et ayant envie de dormir je décide d’y aller à pieds.
J’avoue que sur ce coup je n’aurai pas du faire mon malin parce que j’ai balisé pendant tout le trajet (d’une heure quand même). Déjà il n’y a personne dans les rues, mais vraiment vraiment vraiment personne. Après tu vois des barbelés un peu partout ambiance sécurité.
Bref après une heure de chocottes j’arrive à l’auberge. Il est quand même 5h et faut que je me lève à 10h pour le check out. L’auberge est pas terrible et je me retrouve au dessus d’un mec qui ronfle, ambiance nuit un peu pourrie donc. Je trouve ça d’ailleurs hallucinant que tu te coltines toujours un mec qui ronfle dans ce genre de chambre. Je sens que mes boules quies vont souvent servir (après faut quand même pouvoir entendre le réveil le matin).




Mardi 26 Janvier 2010 :

Le matin je fais un peu connaissance avec mes voisins de chambre. Notamment deux Brésiliens très sympathique qui ont fait un petit tour partout en Europe.
Note pour plus tard : il faudrait que je pense à faire une lessive un de ces quatre.
Je décide de marcher vers Jaffa avant de reprendre un bus pour Tel Aviv. La promenade au bord de mer est sympa malgré le temps couvert (décidément je vais croire que je suis maudit) par contre Jaffa ne casse pas trois pattes à un canard.
Tel Aviv n’étant pas spécialement fantastique pour le côté culturel (au contraire de son côté festif réputé) je choppe un bus et direction Jérusalem.
Les check point de sécurité sont super impressionnants en tout cas : scan rayon X des bagages avant chaque entrée/sorties des gares de bus et train, des militaires (dont plein de jolies filles) qui patrouillent partout… Je croise par contre plein de personnes qui parlent français : le mec du check point, les Brésiliens, un mec dans le bus à Jérusalem, un vendeur de glaces et j’en passe.
Après avoir un peu galéré pour trouver une auberge semblant potable (en fait elle n’est pas si terrible que ça et je changerai demain) je pose mes affaires.


Et pars me balader dans la vieille ville.
Bah Jérusalem, quand tu pars dans les petites ruelles ça déchire grave. C’est super joli, avec des sentiers dans tous les sens qui montent, descendent, ambiance souk… JE KIFFE


Je me retrouve, un peu par hasard, devant une église dans laquelle énormément de monde entre.
Il s’agit du Saint-Sépulcre. Petite émotion quand même de se retrouver devant un tel lieu saint.
Demain je devrai visiter le mur des lamentations. Je pense que ça va aussi être un beau moment. Jérusalem est quand même la seule ville au monde sacrée pour les trois religions monothéistes.
Retour rapide à l’hôtel et je sors pour aller manger.
Surprise en retrouvant dans la rue les deux Brésiliens de ce matin. On décide de se trouver un restaurant ensemble. Sur le chemin, Latins obligent, ils tchatchent deux Israéliennes et leur propose de diner avec nous. Deux mètres plus loin grosse surprise, Alex, un des Brésilien, rencontre un mec avec qui il avait sympathisé à Athènes.
Sur le chemin on croise des gens qui dansent dans la rue. Nos amies Israéliennes nous expliquent que les pratiquants Juifs « suivent » différents rabbins. Ceux-ci interprètent la Thora de manières un peu différentes. Ceux qui dansent dans la rue suivent un rabbin un peu excentrique qui, notamment, prône la consommation de cannabis et écoutent de la musique électronique (j’ai kiffé leur son). Je mettrai la courte vidéo quand j’aurai une connexion un peu plus stable.


Le repas composé du lafa-kebab et accompagnés d’un petit jus de fraise-banane (trop boooonn).



Suivi d’une bonne glace malgré le froid ambiant.


Aller hop dodo, le programme de demain, visite plus en détails de la ville.

Mercredi 27 Janvier 2010 :

Après une absence de petit déjeuner (a priori comprit dans la nuit d’hôtel mais il n’y avait rien), et quelques photos prisent sur la terrasse qui surplombe la ville je me rends dans l’auberge se trouvent les deux Brésiliens pour réserver ma nuit.


Petit déjeuner rapide et on se retrouve avec le guide qui va nous faire visiter la ville.

De droite à gauche : Rodrigo, Alekz et moi


Le tour est prévu pour durer toute la journée et nous passons par les quatre quartiers de la ville (Arménien, Juif, Musulman et Chrétien). Plutôt sympathique donc.
Questions quand même surprenante du guide au départ : vous avez des couteaux, pistolets (jusque là plutôt normal en Israël), croix, étoiles juives (beaucoup moins déjà). En fait ça sera pour la zone du dôme…
Après avoir rapidement vu une église Arménienne, nous partons pour la porte de Sion.


Une petite photo car cette porte m’a vraiment marqué. L’ensemble des petits trous que l’on voit un peu partout sont les impacts de balles de la guerre des Six Jours de 1967, suite à laquelle l’ensemble de Jérusalem est repassé sous contrôle Israélien.
On part ensuite visiter la tombe du roi David. Un peu au dessus se trouve une église dans laquelle est posé un arbre offert par le pape. Cet arbre, se divisant en trois branches, veut montrer que les trois religions sont issues de la même et qu’elles sont quand même relativement semblables.



On se balade un peu et le guide nous montre au loin l’église de Pierre, où celui-ci a renié le Christ trois fois avant le levé du soleil.
On se retrouve à faire la queue devant un check point, passage rapide au dessus du mur des lamentations.


Et nous arrivons sur une grande esplanade de verdure, avec deux mosquées.
La plus impressionnante, le dôme, est malheureusement interdite au public. Enfin à tout le monde sauf aux musulmans.


Dans cette mosquée se trouve la pierre sans aucuns doutes la plus sacrée de l’histoire de l’humanité. Selon les différentes écritures :
- C’est en utilisant la poussière de celle-ci que Dieu a créé le premier homme
- Sur cette pierre qu’Abraham allait sacrifier son fils Isaac.
- Cette pierre qui a été utilisée pour bâtir le premier temple de Salomon.
- Mais elle aurait aussi été utilisée pour permettre à Mahomet d’aller voir Allah lorsqu’il a visité les sept cieux et reçu les cinq prières journalières. Il s’agit, pour les Musulmans, du troisième lieu le plus saint après La Mecque et Médine.
On peut toujours espérer néanmoins que la situation politique se stabilise et qu’il soit à nouveau possible de visiter ce lieu (la photo n’est évidement pas de moi si vous avez suivi avant).



Petit restau proposé par le guide et on enchaine sur le chemin emprunté par le Christ lorsqu’il a porté sa croix jusqu’au Golgotha (ci-dessous une des étapes où le Christ aurait faibli pour la première fois dans son trajet et se serait appuyé sur le mur).


Le Saint-Sépulcre est assez impressionnant et émouvant pour toutes les personnes de culture Judéo-chrétienne. Que l’on soit croyant ou pas selon moi.
Ci-dessous le tombeau du Christ.


La visite se termine par un petit café/coca/cigarette. Sylvia tu remarqueras que j’ai pris avec moi ton cadeau de Noël et que je l’utilise !!!


Direction l’hôtel pour Rodrigo, Alekz et moi, accompagné de Guillaume (un sympathique Canadien avec qui nous avons fait connaissance pendant le tour).
Avec amusement nous constatons que nous sommes tous les quatre dans le même hôtel et qui plus est dans la même chambre…


Dernier repas pour moi, le soir, en leur compagnie (et celle de Dustin, un américain qui loge avec nous), avant que je ne parte très tôt le matin, voulant faire une escale a Massada et traverser la frontière Jordanienne dans la journée.
Nous dinons dans le restaurant en face de notre vendeur de hot-dog préféré (même si nous n’avons malheureusement pas pu essayer).


Petite boisson (style Redbull) achetée pour être en forme le matin et bon délire quand même lorsqu’on l’a trouvée dans le supermarché.


Jeudi 28 Janvier 2010 :

Le levé est aux aurores (enfin pour moi en ce moment) : 7h.
Le but étant de chopper le bus pour Massada qui part à 8h45 de la gare centrale (en tenant compte des fouilles de sac, des check-point etc.…).
Décidément le Français est partout : une vendeuse très mignonne me babille quelques mots pour me souhaiter bon trajet, les deux Belges dans le bus qui vont descendre un peu avant moi pour faire une rando le long de la Mer Morte…
J’arrive vers 10h45 à Massada et me prépare à visiter la citadelle. Deux mauvaises surprises néanmoins : le prix que je trouve exorbitant pour la chose et surtout le bus qui part pour Eilat passe dans 30 minutes et cela m’ennuierait vraiment de le rater.
Je repars donc pour quelques heures de bus, en profite pour envoyer quelques cartes postales depuis Eilat et direction la frontière.

JORDANIE ME VOILA !!!

Ps : Bon j’ai l’impression qu’il n’y a pas grand monde qui joue aux devinettes des titres. J’en suis fort chagriné.

Turquie : From Istanbul with Love.

Quelques titres pour Istanbul :
-    Rachid Taha – Ya Rayah
-    Tarkan – Simarik
-    Ismail Yk – Facebook


…Ou pas le vol est annoncé avec du retard en raison de mauvaises conditions météorologiques au dessus d’Istanbul (ça tombe bien je pensais passer des vacances au soleil…).
Du coup entre le retard, le décalage horaire (+3 heures par rapport à Londres) j’arrive à 18h00 à Istanbul.


J’ai profité cependant de ce long trajet pour préparer l’après Istanbul et ce que je voulais voir plus en détails (en changeant 5 fois d’avis le temps du vol, ça promet pour la suite).
A priori il est facile d’aller de l’airport au centre ville en prenant le métro et le tram.
Un concept intéressant (que j’ai pu vérifier durant mon séjour) pour les transports en commun Instanbuliens (ou Instanbutioles ?) : tu prends un jeton que tu mets dans la machine et qui te permet de passer le tourniquet. Aucune preuve par la suite que tu as bien pris le jeton. Il est donc super facile de gruger. Le système se base sur la confiance ? Pas vraiment il y a un mec qui surveille H24 que personne ne gruge. Le système se base donc plutôt sur le flicage. J’ai néanmoins vu les locaux utiliser la technique dites de la diversion : pendant que deux nanas « occupent » le mec qui surveille en lui parlant les autres rentrent en douce.
Un métro, un tram (sans me planter mais en demandant 10 fois) et là l’émotion. Mes médiocres qualités de photographe ne permettent pas de rendre justice à la vue de la mosquée Bleue en sortant du tram.


Après avoir tourné un peu (mais pas trop mon sens de l’orientation revient rapidement) je trouve l’auberge de jeunesse que j’ai sélectionnée avec soin dans l’avion : ça sera un lit dans un dortoir de 8.



Petite interrogation lorsque j’entre dans la chambre et que je vois un mec mi-allongé, mi-adossé au mur, un verre de piquette à la main et l’air déjà bien parti.
Je suis bien au bon endroit. Le monsieur s’avère fort sympathique. Il parle Anglais, Français, est Marocain et voyage un peu, beaucoup et il attend une copine Marocaine pour partir en Syrie puis au Liban (le plan partira en sucette après un lapin de ladite damoiselle qui, à priori, a trouvé un Saoudien qui lui paye l’hôtel pendant 15 jours à Istanbul avant qu’elle ne parte pour la Syrie).
Après avoir donc un peu sympathisé il me propose de descendre au « restaurant » de l’hôtel pour prendre un verre. Ca sera une petite vodka « Absolut » avec de l’energy drink (le choix était soit Absolut soit la vodka locale, j’avoue que j’ai eut peur et j’ai préféré prendre la marque pour 1 € de plus) pour accompagner mon kebab.
Là nous rejoignons ses compagnons : un Turc qui bosse à l’hôtel, un Américain qui travaille comme prof d’anglais et repart le lendemain sur le Texas. Puis un autre Américain qui a vu de la lumière et est rentré (grosso-modo).
Après des discutions diverses et variées, les sujets étant allés de la peine de mort à l’entrée de la Turquie dans l’Europe (en passant par la légalisation de la prostitution, la surpopulation en Chine et politique sociale d’Obama). Des bonnes discussions de mecs alcoolisés, en fumant de la shisha et en regardant des clips Turcs. Je vous joins celui qui m'a le plus marqué parce qu'il vaut le détour nom de d'Zeus (ils sont quand même forts ces Turcs).


J’aurai préféré vous link sous Youtube mais Youtube est bloqué en Turquie. A priori il y a eut des clips parodiant Atatürk le héros de la Turquie du coup le gouvernement a tout coupé.


Au moment d’aller dormir, petite discussion avec mon voisin de lit, Français lui aussi et venu passer le week-end. Réveil programmé pour 8h45.

Samedi 23 janvier 2010 :

Le lendemain, au réveil, découverte qu’il n’y a plus d’électricité dans l’immeuble, ni d’eau (chaude ou froide). Jusqu’ici tout va bien. Je tente le müesli au yogourt comprit dans mon petit dej. Ah on m’annonce qu’y a plus de yogourt non plus. Bon bah je me contenterai de la vilaine omelette…
Et puis je me doucherai ce soir, ou demain tient, autant prendre les bonnes habitudes dès le début. De toute façon prendre une douche sans eau, dans le noir, c’est un peu balaise.
Aller c’est parti on va visiter la ville, on est là pour ça après tout.
Hmmm ah oui quand même il neige et il fait froid. D’où la découverte du troisième oubli : les gants (en plus ça pourra être utile pour les pays que je ferai en hiver).
Je peux dire en tous cas que j’ai profité pleinement de la journée. Au programme :
-    La mosquée Bleue.
-    Sainte-Sophie (oh mon Dieu je la vois enfin pour de vrai). Et j’avoue j’ai clairement fait mon chinois avec mon appareil photo.


-    Les mausolées des sultans
-    Le palais de Topkapi avec notamment le harem du Sultan. Le harem logeait à la fois le Sultan, sa mère (la Reine mère), ses enfants, ses femmes/concubines et les eunuques. Pour la petite anecdote dans le trésor du Palais il y a un énorme diamant. Deux versions de son origine :
En 1669, un homme très pauvre trouvera cette jolie pierre dans un tas d'ordures d'Egrikapi, à Istanbul. Il l'échangera avec un fabricant de cuillères contre trois cuillères en bois (quand même il s’est pas du tout fait avoir). Le fabricant de cuillères vendra la pierre à un bijoutier pour dix pièces d'argent. Le bijoutier consultera l'un de ses confrères qui identifiera le diamant de grande valeur. Il menacera de dévoiler son secret. Les deux bijoutiers se disputeront amèrement. Un troisième bijoutier les départagera en leur donnant à chacun une bourse pleine d'argent. Le vizir Kopruluzade Ahmed Pasha, qui entendra parler du diamant, fera part de cette découverte au sultan Mehmed IV qui en prendra possession. On ignore s'il l'a payé.
Une version plus probable de l'histoire de ce diamant nous apprend qu'un officier français nommé Pikot achètera la pierre au maharajah de Madras en 1774. Volé on ne sait comment, le diamant apparaîtra dans une vente aux enchères et sera acquis par Casanova. On le baptisera Diamant de Loterie de Casanova. Il sera acheté par la mère de Napoléon, Letizia Ramolino, qui le revendra pour financer l'évasion de son fils de l'île d'Elbe. Un officier de Tepedelenli Ali Pasha, qui achètera le gros diamant pour à 150.000 pièces d'or, le déposera dans la salle du trésor de son maître. Ce dernier sera tué au cours de la révolte contre le sultan Mahmut. Son trésor rejoindra celui du Palais de Topkapi.


-    Le grand bazar. Assez décevant, pas mal piège à touriste. J’ai néanmoins failli m’acheter un narguilé jusqu’à ce que je lise les effets de sa consommation sur la santé. Une soirée au narguilé c’est plus ou moins la consommation de 100 cigarettes. Aaaaarrrrrrggg. Heureusement que je n’ai prit que peu de bouffées la veille. Il n’empêche que je trouve le concept sympathique. J’ai ouïe dire que certaines des pâtes existaient sans tabac. Mais il reste toujours le problème de l’inhalation du monoxyde de carbone rejeté par le charbon chauffant la pâte.
Ah oui dans la série, l’arnaque du jour je demande : le tour sur le Bosphore. Proposé plusieurs fois le concept est plutôt intéressant, une petite balade en bateau sur le Bosphore pendant une demi-journée. En plus les tarifs sont assez sympas. J’avais cependant un peu envie de lui répondre : « MAIS… TU VOIS PAS QU’IL NEIGE CONNARD ? Et qu’on ne voit pas à 15 mètres avec le brouillard. Sympa ton tour en bateau où on voit rien… »
Ah la la ces rois de l’arnaque.
Direction l’hôtel pour une pause bien méritée et pour mettre toutes mes notes à jour.
Bon il parait qu’on n’a pas le droit de manger ou boire dans les chambres mais je vois mon pote anglais qui fait signe au manager qu’il monte avec une bière, et ça me fait repenser au Marocain et à son vin Turc (de son propre avis le vin était dégueulasse). Visiblement c’est assez open.
Pour le soir Aurélien et Tristan (les deux autres français) et moi décidons d’aller diner dans la Corne d’Or, à l’endroit où ça bouge à Istanbul : Taksim.
Bon bah j’annonce la neige ça rend la ville un peu morte. On a trouvé un petit kebab sympa mais il n’y avait personne dans les rues alors qu’il parait que c’est toujours blindé.
En rentrant à l’auberge, samedi soir oblige, petit passage à la boîte de l’hôtel. Enfin au bar/restaurant ou des jeunes turcs dansent au rythme de la musique dance à fond (Be my lover, 2 unlimited…). Du coup j’y suis resté un peu plus longtemps.

Dimanche 24 janvier 2010 :

Enfin ils ont du yogourt au müesli !!!
Et de l’eau froide et chaude. Ce qui m’a me doucher. Ca fait du bien.
Il à l’air de faire beau je vais donc en profiter pour faire la balade sur le Bosphore…
Ah euh changement de plan au moment ou je sors il recommence à neiger. Demain donc Inch Allah.
On va se rabattre sur la visite de la citerne, de l’hippodrome, du marché aux épices, passer à La Poste et aller au Hamann.
Ah on me souffle dans l’oreille qu’aujourd’hui on est dimanche et que par conséquent le marché aux épices et La Poste sont fermés. Boooonn il reste quand même les autres.
Après avoir déjeuné avec Tristan et avoir encore une fois éprouvé les rois de l’arnaque (je signale à un cireur de chaussure qu’il a perdu une de ses brosses et il en profite pour essayer de me faire les grôles, je n’ai pu m’en débarrasser qu’en lui filant 1 Lire sinon il ne me rendait pas mon pied) nous nous séparons et je pars vers la citerne engloutie.
La citerne est assez impressionnante je dois dire. Un ensemble sous-terrain permettant de stocker des litres et des litres d’eau en prévision d’un siège.
Quand à l’hippodrome ça a été un grand moment d’émotion.
Comme vous pouvez le voir ci-dessous il est parfaitement conservé…


L’arnaque locale : c’est juste simplement devenu un parc… J’attendrai de me rendre à Rome pour voir le Colisée niveau jeux antiques.
Retour rapide à l’auberge et direction le Hamann. Le concept est assez sympa.
Tu pars dans le sauna, puis tu as le droit à un massage viril effectué par un vieux turc édenté. Bien viril le massage j’en suis sorti fourbu. J’avoue attendre un peu plus les massages asiatiques peut-être moins brutaux. Et j’aurai peut-être moins peur en ouvrant les yeux et en ne voyant pas, penché vers moi, le visage du vieux turc édenté (la précision est importante).
Retour à l’auberge où je dine avec Alonso, un de mes compagnons de chambre originaire de Madrid. Nous discutons un peu de ses voyages et il me donne quelques adresses pour l’Inde et le Laos.
Se joignent à nous pour un verre un couple d’Australiens qui font aussi un trip, ils me parlent de Paris où ils étaient il y a quelques jours et du café Margot où ils ont vu Brigitte Bardot. J’avoue être un peu resté de marbre devant cet événement qui semble pourtant les avoir marqués.
Avec Alonso nous décidons d’aller siroter un petit thé dans une tente un peu plus loin. Heureusement qu’elle est chauffée il fait -5…

Lundi 25 Janvier 2010 :

Réveil assez tôt (ce qui me fait penser que je dois changer le réveil acheté à Heathrow car il décide tout seul de l’heure qu’il va être malgré les nombreuses fois où je lui ai signalé qu’il n’était pas vraiment l’heure indiquée…) je pars au marché aux épices.
Même pour moi qui n’aie aucun odorat c’est un festival pour le nez. Les présentations sont assez sympathiques, des couleurs dans tous les sens. Au temps de l’empire Ottoman ce marché devait être encore plus impressionnant et le voyageur occidental devait être émerveillé en voyant autant d’épices (regardez-le avec ses commentaires…)


Je me balade un peu en mangeant des abricots séchés, profite aussi de cet espace de chaleur et croise de nombreux chats errants (oui je sais aucuns rapport mais je ne savais pas trop où placer les chats errants d’Istanbul sinon). J’ai remarqué qu’il semblait y en avoir énormément dans cette ville et on les croise vraiment partout. Les habitants s’en occupent plutôt bien, je n’ai pas vu de babouches voler dans leur direction.
Prochain arrêt : La Poste, pour chercher des timbres et des cartes postales mais ils ne semblent pas vendre de cartes, ni d’enveloppes. En fait je me demande même s’ils vendent des timbres. Du coup les premières partiront d’Israël (j’en profite pour dire que si vous voulez que je vous écrive je vous invite à me redonner votre adresse postale par mail).
Retour à l’hôtel et un peu de rédaction du journal de bord en attendant de partir pour l’airport (je dois être au moins 3h30 avant mon vol en raison des mesures de sécurité renforcées lorsque l’on se rend en Israël).
Pendant l’attente on m’annonce néanmoins qu’à cause de la neige il y a une panne électrique et qu’il n’y a donc pas de tram ni de métro en direction de l’airport. Je prendrais donc le shuttle de l’auberge trois heures plus tôt que prévu (ils n’y en a que deux l’après-midi) et attendrais 7 heures à l’airport (ça me rappelle un certain lendemain de Nouvel An à Hong-Kong avec le vieux fou)…
Ce qui est bien c’est que l’on peut payer le shuttle en Euros (voulant garder mes dernières Lires). Argg je n’ai que 3 € en pièces au lieu des 4 requis. Pas de problème t’as qu’à filer 1 £ pour compenser. La technique pour se débarrasser de sa menue monnaie.
J’espère que les avions décolleront quand même… Inch Allah.

TEL AVIV ME VOILA !!!

Angleterre : Laurent Martin and the magical trip

Quelques sons pour London :
-    Queen – I want to break free
-    The Beatles - Help
-    Et l’incontournable Prodigy – Smack my bitch up


Jeudi 21 Janvier 2010 :

Parce que toute aventure magique doit débuter dans un lieu magique je vous présente ce que j’ai qualifié de « Point de départ » dans mon aventure autour du monde.


En réalité le voyage a débuté à Paris, gare du Nord. Après une petite agression locale par les gitanes qui quémandaient de l’argent (ça m’a fait un mini entrainement pour l’Inde) j’ai prit sans problème l’Eurostar (champagne pour une fois il était à l’heure et aucun brin d’herbe n’est venu retarder mon trajet).
Pour la petite anecdote j’ai découvert, le matin même, que mon pantalon était trop grand (ce qui promet d’être assez sportif quand j’aurai choppé deux ou trois turistas). Heureusement magnifique ceinture planque billets est venue à la rescousse.
Arrivé à Londres, Emilie (une copine d’une copine) me donne rendez-vous au Starbucks près de chez elle. Evidement je rate l’arrêt et me retrouve un peu perdu.
Heureusement un ange brun aux yeux bleus/verts vient à ma rescousse, normal on est dans le quartier Angel. Soit dit en passant, ceux qui disent que toutes les anglaises ne sont pas belles devraient changer leurs lunettes… Encore une légende urbaine.
Le soir, découverte du premier truc que j’avais oublié (j’en étais sur, je l’avais dit) : l’adaptateur secteur de mon pc ne rentre pas dans l’adaptateur multi-pays que j’ai acheté. Heureusement à l’airport, on trouve de tout et j’ai pu sauver les meubles à prix d’or (comment ça il parait qu’en fait c’est le duty free pas cher…)
Découverte aussi que j’ai oublié de prendre un petit réveil… Encore une fois super Airport à la rescousse.
Aller hop dodo.




Vendredi 22 Janvier 2010 :

Et le matin, direction King cross en bus pour prendre la photo de départ et chopper un métro. Il va sans dire que j’ai raté un bus m’étant mis du mauvais côté de la route pour l’attendre (on n’a pas idée de conduire à gauche, c’est un peu has been comme originalité).
A la station de métro nouveau stress car le mec du guichet me vend un billet qui ne fonctionne que pendant les heures creuses, donc à partir de 9h30 (heure à laquelle mon vol décolle), puis se barre se faire un café (il était 6h30 et il ne devait pas être bien réveillé le brave homme)… Pendant ce temps je tape du pied en attendant qu’il veuille bien revenir et me le changer.
7h 30 : arrivée à l’airport, enregistrement des bagages :

ISTANBUL ME VOILA…
 
Ps : J’ai décidé de mettre en place un petit jeu. Chacun de mes titres fera référence à un film, un livre ou une musique dont je suis fan. Pour faciliter la chose un ou plusieurs indices seront glissés dans les messages (cela peut-être une photo, une phrase, un endroit où se passe le film etc…). N’hésitez pas à poster des commentaires avec votre réponse. J’avoue que le premier est assez facile.